C’est sans aucun doute parce que l’auteur est fou de Chopin que son récit lui emprunte son titre. Mais c’est aussi parce que ce roman d’amour se passe une nuit. Une seule. Celle de la Saint Sylvestre à San Francisco. Une nuit comme un road movie en huis-clos. Cette nuit du 31 décembre 1999, Lou et Elias se rencontrent. Et au gré des fêtes auxquelles ils vont cette nuit-là, ils vont croiser tous les sentiments de l’amour qu’on rencontre en une vie. Un très beau roman à lire en un jour.
Ce soir de la Saint-Sylvestre, Lou est subjuguée par cet homme assis là-bas. Elle ne croit pas l’avoir jamais rencontré, même s’il y a en lui quelque chose de vaguement familier. Et sans qu’elle puisse l’expliquer, elle sent un besoin irrésistible de l’approcher, de le serrer, de le connaître
L’auteur ne dit rien de lui.
On sait juste qu’il est toujours en voyage. Et maintenant qu’il est passionné et fin connaisseur de musique. Voire musicien lui-même.
"Vous avez bien fait de redonner à votre récit un petit air de renouveau en cette période de nouvel an. C’est particulièrement à propos. C’est un récit étonnant. Cela commence comme une romance. On pourrait croire qu’on s’est trompé de choix. Et puis très vite, à quelques échanges, de dialogues, de regards, vous m’avez capté dans votre nuit du nouvel an à San Francisco. Jusqu’au bout, vous avez l’air de lutter et de résister à ne pas faire un happy ending. Vous nous faites douter. Et c’est probablement ça qui fait de votre récit une très belle histoire. Bravo et merci de l’avoir exhumée."
"La musique adoucit les mœurs dit-on. Avec vous, on en doute ! tant elle est la source de cette rencontre et en même temps la raison qu’elle puisse ne pas avoir lieu. C’est ça qui rend votre roman prenant et attachant. Cette nuit d’amour évident qui ne commence jamais. A tel point qu’on se dit que ça ne peut pas exister. Et pourtant…"
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