Auteur
Le 22 fév 2017

Un système éditorial équitable et rentable est-il possible ?

Armonia Zyra, comme nombre d'auteurs, s'interroge sur le circuit de sélection du livre. Trop de mauvais livres en vente, trop de bons livres dans les tunnels de l'auto édition. Point d'amertume, elle propose une autre façon de concevoir la sélection des auteurs, donc la chaîne du livre. Naïf ou génial ?
Le pilon : le cimetière des livresLe pilon : le cimetière des livres

Nous sommes nombreux à être désappointés et souvent découragés par les réponses apportées par les Maisons d’Édition à l'envoi de nos manuscrits. Je ne résiste pas à l'envie de vous en livrer un petit florilège :

Maisons d'édition : une litanie de réponses négatives stéréotypées.

> Après lecture de votre proposition, nous sommes au regret de vous informer que, notre programme éditorial étant essentiellement constitué d'œuvres de fiction, ce type de texte centré sur un témoignage vécu ne saurait malheureusement trouver sa juste place dans notre catalogue.
> Je vous prie de nous excuser pour le délai d'attente de notre réponse. Qui n'est malheureusement pas favorable. En effet, votre texte ne correspond pas à la ligne éditoriale des Éditions…..
> Je vous remercie pour votre intérêt. Malheureusement, nous ne publions plus de témoignages. Je vous souhaite bon courage dans votre recherche d'éditeur.
> Nous avons bien reçu votre mail et vous en remercions. Nous vous souhaitons bonne continuation pour votre projet et vous renvoyons votre manuscrit.
> Pour devenir un auteur évalué sur notre site, votre livre doit être accepté par l'équipe éditoriale. Nous recevons en effet énormément de manuscrits et devons impérativement faire un tri méticuleux pour ne pas saturer le comité de lecture et leur proposer un catalogue qui corresponde à un minimum d'exigences qualitatives et quantitatives…..
En vous remerciant pour votre participation, et en vous souhaitant bonne continuation par la suite….
Nous attendons avec plaisir une nouvelle candidature avec une nouvelle version de votre livre ou un tout autre ouvrage…..
PS : Votre compte a été supprimé et n'est donc plus accessible. Nous n'aurons donc pas possibilité de revenir plus en détails sur les raisons de ce refus. Merci pour votre compréhension.
> Nous avons bien reçu votre manuscrit, et nous vous remercions de votre confiance. Nous en avons pris connaissance avec une attention toute particulière. Malheureusement, il ne nous a pas pleinement convaincus. Croyez que nous en sommes sincèrement désolés, mais nous sommes persuadés qu’un éditeur ne fait son métier que s’il adhère totalement au texte qu’il publie.
> Malheureusement, notre comité de lecture n'a pas retenu l'ouvrage que vous avez bien voulu nous confier. Vous devez savoir que les impératifs spécifiques de nos collections, d'une part, et un programme de publication déjà trop chargé, d'autre part, nous obligent à des choix sévères, qui parfois nous laissent à nous même des regrets.

Quelle est la vraie mécanique de refus d'un livre par une maison d'édition ?

Ces réponses parfois méprisantes à propos d'un manuscrit qui a exigé (pour ma part) plusieurs années de travail et dans lequel j'ai mis toute mon énergie, m'inspirent, au-delà de la colère et parfois de la révolte, bien des questions sur notre système d'édition.

Mon livre est-il si mal écrit, si mal construit et mal à propos où plutôt ne répond-il pas aux goûts des lecteurs ? Est-ce-que le sujet qu'il aborde n'est pas assez « tendance », à la mode, dans l'air du temps pour retenir l'attention d'une grande maison d'édition ?
Qui décide, pourquoi et en fonction de quels critères de la pertinence d'un livre ? Sa qualité doit-elle être exclusivement évaluée à l'aune de sa « potentialité commerciale » et si oui comment un comité de lecture peut-il juger de la potentialité d'un livre qui n'a pas été proposé au choix des lecteurs ? Sans doute en regardant ce qui se vend. Mais ce qui se vend est-il ce qui plaît vraiment aux lecteurs où ce qui est acheté faute de mieux ? Sait-on jamais ce que le public choisira de lire, de découvrir, de partager ?

Les grands succès sont parfois loin d'obéir aux apparentes règles de la logique commerciale.

Certes, ces livres au très fort « potentiel commercial » finissent par être publiés et obtenir le succès que l'on sait. Mais pour un tel succès, combien sont restés dans l'oubli, ont été refusés, ne seront jamais édités et dorment encore dans les tiroirs.
Dès lors ne pourrait-on pas donner sa chance aux ouvrages dont les qualités d'écriture, de style, de construction sont crédibles, dont les sujets, tout en échappant à des critères commerciaux obscurs et discutables, traitent de sujets ou de problématiques dignes d'intérêts ?
On me répondra sans doute qu'il y aurait trop de livres et que les lecteurs s'y perdraient.

Pourtant la qualité même à profusion n'est pas l'ennemi du bien et il faudra bien un jour se demander sérieusement pourquoi il y a un tel recul de la lecture. Est-ce simplement parce que d'autres médias ont pris une place certes invasive où parce que le livre en lui-même ne sait pas se renouveler, se complaît trop dans ce qui « marche » ce qui n'est pas toujours synonyme de qualité ou de diversité.
Si l'éventail des livres mis à la disposition du public s’élargissait, si la diversité des thèmes abordés se développait, si on laissait aux lecteurs la possibilité de choisir quels sujets les intéressent au lieu de pré-formater les goûts et les modes, alors peut-être l'attrait pour la lecture progresserait-il.

Les solutions de demain : réinventer la chaîne du livre, transposer les circuits courts au livre.

A l'évidence l'édition d'un livre est une prise de risque. Il faut faire des choix et on ne peut publier tout et n'importe quoi. Cela dit quand je vois les inepties qui sont exposées dans les rayons, je me dis que souvent le « n'importe quoi » est déjà largement en vente !
Publier représente un coût et ce coût doit être rentabilisé. Mais dans ce cas ne pourrait-on pas minimiser les risques et inventer un système, comparable aux AMAP ou aux circuits courts de commercialisation qui permettrait en réduisant au minimum les intermédiaires de garantir un prix couvrant les frais d’édition.
Ainsi les livres pourraient être proposés en précommande aux lecteurs et à partir d'un seuil de rentabilité, édités. Avec ce système ce ne serait plus le comité de lecture ou l'éditeur qui déciderait de la pertinence et de la potentialité d'un livre mais le lecteur lui même. Si le livre ne recueillerait pas le nombre de prés-commandes minimum le livre ne serait pas édité. Ainsi les risques seraient minimisés au maximum, la maison d'édition ne perdrait pas d'argent et l'écrivain n'avancerait rien.
Ce système serait viable pour l'éditeur car son investissement serait rentabilisé à coup sûr. Satisfaisant pour l'écrivain car son livre aurait une chance de rencontrer un lectorat et s'il ne marche pas il ne pourrait s'en prendre qu'à lui même. Motivant pour le public qui pourrait vraiment choisir ce qui l'intéresse dans un panel élargi et diversifié.

Un système éditorial juste et viable dans lequel l'auteur n'avancerait pas d'argent comme c'est le cas aujourd'hui pour une édition à compte d'auteur sans assurance de rentrer dans ses frais. Dans lequel la maison d'édition ne prendrait pas de risque financier puisque le livre serait financé grâce aux précommandes avant même sa fabrication. Enfin un système dans lequel le lecteur aurait en fin de compte le dernier mot puisque c'est lui et lui seul qui déciderait de la faisabilité d'un livre en fonction de ses propres goûts et choix.

Armonia Zyra

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10 CommentairesAjouter un commentaire

Bonjour, - en mode verre à moitié plein - quand je lis les critiques du début de l'article ma première réaction est : "les maisons d'édition ont lu ce livre. Vraiment lu, pas juste feuilleté les trois premières pages." Ben je trouve ça déjà extra. Je n'ai pas de chiffres exacts à présenter, mais je doute que la lecture complète d'un manuscrit dépasse souvent les 10% de ceux reçus. Faire partie de ceux-là est déjà une victoire. Une lettre de refus "personnalisée" vaut mille fois une réponse type (AMHA)
Pour ce qui est des solutions évoquées je pense, comme d'autres sur le fil - qu'on aboutirait à la même situation qu'actuellement : un embouteillage, une prime aux pro du réseau social et, au final, un choix fait par des "personnes autorisées".
Digression perso : je commets mes écrits dans un domaine qui n'existe plus ou prou en France, et je fais probablement partie des 90% d'écrivains sans talents ( ;-) ) donc je n'envois plus rien aux maisons d'édition, je passe par Amazon ou Smashwords et j'accepte de ne gagner que quelques euros par mois de cette façon. J'attendrai donc la retraite pour devenir écrivain à temps plein :-) Faut se faire une raison...

Publié le 24 Février 2017

@Armonia Zyra Je suis allée voir ton livre, j'en ai lu quelques pages. Ton livre est ce qu'on appelle un récit de vie, qui aborde une problématique très spécifique : le transgenre. (ça paraît peut-être bizarre la façon dont je te parle de ton livre, mais ce recul est nécessaire) Il y a des maisons d'édition qui sont spécialisées dans le récit de vie, les as-tu sollicitées ? En tant que lectrice la première question que je me suis posée est celle-ci : à qui le livre s'adresse-t-il ? Par exemple : à des lecteurs qui connaissent un peu ou beaucoup le sujet ou au contraire à des lecteurs qui sont complétement ignorants ? Je te pose cette question parce qu'en le feuilletant, je n'ai pas ressenti qu'il s'adressait à un lecteur particulier. Si cette piste de réflexions peut t'aider à mieux cibler tes recherches et présenter ton livre, tant mieux.

Publié le 24 Février 2017

Chère @Armonia Zyra, enfin libre pour reprendre la discussion. Vous avez raison pour les réponses stéréotypées, je peux comprendre votre déception et que vous auriez souhaité connaître la raison des refus, éventuellement être orientée vers un axe d'effort. Il ne faut pas y voir du mépris. Il faut garder à l'esprit que la saga Harry Potter et la trilogie Cinquante nuances de Grey ont d'abord essuyé des refus avant de connaître la célébrité par les ventes qui se chiffrent en dizaines de millions d'exemplaires. Il y a de quoi relativiser.
Chris M. SIMON, lamish, Pierrick Blin-Paulin, Robert Dorazi et jezzabel (dans son dernier commentaire) vous ont dit tout ce qu'il y avait à dire et je suis d'accord avec leurs arguments.
Je me contenterai d'ajouter qu'en faisant le choix de la plate-forme monBestSeller.com vous avez frappé à la bonne porte. Le tort d'un auteur est de croire, persuadé que son manuscrit sur lequel il a travaillé parfois durant plusieurs années, qui a été revu et corrigé maintes fois, est enfin abouti, que le moment est venu de se faire éditer. Naturellement, il est persuadé que le sujet revêt un intérêt tel qu'un lectorat important est prêt à l'accueillir, qu'il est voué au succès parce qu'il va se détacher du lot. Quel auteur n'a pas eu cette assurance que le moment était venu ? S'auto-publier sur mBS est le garde-fou gratuit (ou presque) qui permet de se confronter (passé l'effet mécanique "Nouveautés" des quatre à six premières semaines) à la réalité de l'audience après quelques mois ou plus, aux avis de lecteurs et d'auteurs qui ne manquent pas de signaler ce qu'il peut y avoir de perfectible. Disant ceci, je ne parle que des ouvrages qui tiennent la route, bien écrits, sans trop de fautes, avec une présentation soignée. Tous les autres sont le fait d'apprentis auteurs qui ont à progresser (et certains progressent admirablement), ou d'auteurs se prenant pour des écrivains alors qu'ils n'ont pas les rudiments nécessaires pour se lancer dans l'écriture.
Pour ce qui vous concerne, Armonia, j'ai commencé la lecture de votre récit autobiographique. Je peux d'ores et déjà vous dire que le sujet est porteur (plusieurs émissions télévisées ont traité de cette dichotomie entre le genre déterminé à la naissance et la personnalité réelle qui s'affirme vers l'autre genre), que l'époque a permis la compréhension dans l'opinion et les institutions, que votre écriture est agréable à lire. Elle est perfectible mais ne nécessite que quelques corrections de fautes récurrentes et la ponctuation à maîtriser.
Quand je disais supra que vous aviez frappé à la bonne porte, je pensais bien sûr aux avis qui vous éclaireront sur la teneur de votre texte, mais aussi aux outils personnalisés de la rubrique "Promotion & Services " que mBS peut mettre à votre disposition pour faire de votre récit un texte abouti en mesure de se doter de tous les atouts susceptibles d'intéresser un éditeur.
Merci d'avoir écrit cet article pour ouvrir le débat sur l'édition. De plus, cet article vous aura fait connaître et repérer parmi les quelque 2200 auteurs actuellement sur mBS. Avec ma solidarité d'auteur et ma sympathie pour votre courage. MC

Publié le 24 Février 2017

Chère @Armonia Zyra, je vous fais une réponse rapide d'attente car je viens de prendre connaissance de votre article qui mérite un commentaire pertinent, ainsi que de votre extrait sur mBS " Je suis une poupée gigogne " (que je viens de rentrer dans ma bibliothèque). Comme il est 1 h 30 (il est grand temps d'aller dormir) et que j'ai une publication à assurer prioritairement dans la matinée, je viens vers vous dès que je me suis acquitté de cette obligation. Merci pour cet article manifestement intéressant eu égard aux commentaires qu'il a suscités. Au plaisir de vous retrouver. MC

Publié le 23 Février 2017

Bonjour @Armonia Zyra ,
Ton article est intéressant et tes propositions aussi. L'une d'elles est déjà pratiquée, celle qui consiste à faire commander le livre par les lecteurs avant de l'imprimer. Il y a des réseaux d'édition (je ne peux les appeler maisons d'édition), aussi les maisons d'édition à compte d'auteur qui fonctionnent déjà comme ça, le livre sera édité s'il y a suffisamment de commandes (ou souscripteurs), ça se pratiquait déjà aux 19e siècle = Vanity Press. Ulule et autres plateformes de financement de projets permettent aux auteurs d'éditer leurs livres avec un système de souscriptions. L'autoédition via les plateformes fonctionne de cette façon aussi, puisque plus un livre vend, plus il est mis en avant. Le marché du livre va dans cette direction et le livre est de plus en plus réduit à un simple produit comme un autre, ce qu'il n'est pas. Il y a un enjeu subjectif et donc artistique dans le livre de fiction qui l'empêche d'être réduit à un simple produit de consommation.
Je ne pense pas souhaitable que les maisons d'édition ne prennent plus un seul risque sur les romans qu'elles décident de publier. Un éditeur qui aime son métier aime découvrir de nouveaux talents, de nouvelles façons d'aborder la littérature, la narration, la langue. Il n'est pas un imprimeur. Il aime parier sur un auteur ou une histoire.
Découvrir de nouveaux talents tout en se maintenant financièrement est le challenge des éditeurs dans l'économie d'aujourd'hui. Pas facile. Je m'en rends compte en tant qu'auteur hybride avec au compteur plusieurs livres autoédités.

Publié le 22 Février 2017

Vous dites "mais je ne suis pas sûre que tous les livres qui en valent la peine soient édités". Mais je suis d'accord avec vous puisque, dans mon commentaire, j'ai indiqué que "pour trois livres qui ont vraiment quelque chose (et mériteraient d'être édités), vous en avez quatre-vingt dix ou plus qui vous tombent des mains."

Publié le 22 Février 2017

Il faut aussi ajouter que dans les années 70-80 le nombre de manuscrits reçus par les maisons d'éditions était très probablement plus faible qu'aujourd'hui (d'ailleurs le nombre de maisons d'éditions était plus faible aussi). Les maisons d'éditions avaient peut-être le temps et les ressources humaines nécessaire à une lecture même très partielle de ces manuscrits. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Et encore une fois je crois qu'il faut séparer deux choses. 1) la publication et 2) la distribution et les ventes.
Etre publié par une maison d'édition n'a de sens que si cela permet au livre de vraiment exister et d'être lu. Mais bien sûr ce n'est que mon avis :)

Publié le 22 Février 2017

Il serait bon aussi que, parfois, les auteurs cessent de partir en guerre contre les maisons d'édition traditionnelles. Pourquoi je dis cela ? Parce que j'ai travaillé dans une maison d'édition "classique" durant six ans (1979 à 1985) comme relecteur, et je peux vous dire (avis d'ailleurs partagé par beaucoup de relecteurs dans beaucoup de maisons d'éditions petites, moyennes ou grandes) en toute sincérité que 98% des manuscrits qui nous étaient confiés étaient catastrophiques !!! Et je ne vois pas pourquoi les choses auraient changé en 2017. Tant que 98% des auteurs non édités n'accepteront pas d'entendre que leur livre est mauvais ou pas loin, nous aurons les mêmes discours éculés et lassants sur les "méchants éditeurs" qui ne comprennent rien et tutti quanti. Je sais que je vais en faire tousser quelques uns mais, à mon humble avis (ah, voilà un mot, "humble", que nous ne devrions jamais perdre de vue lorsque nous voulons écrire sérieusement), à de très rares exceptions près, les auteurs de grand talent qui ne sont pas repérés par les « professionnels de la profession », je n'y crois pas (enfin, je n'y crois plus). Et puis, ô miracle, il y a l'autoédition comme « lot de consolation » ou comme, je l'entends souvent, choix délibéré (ce dont je doute un tantinet mais bon...). Ok, très bien mais, là aussi, quel dépotoir ! Pour trois livres qui ont vraiment quelque chose (et mériteraient d'être édités), vous en avez quatre-vingt dix ou plus qui vous tombent des mains. Et là encore, l'ego demeure l'ennemi juré ! Si vous avez le malheur de poster un mauvais mais sincère commentaire sur Amazon, ici, ou ailleurs, mon Dieu-Marie-Joseph, attendez-vous à passer pour un sinistre crétin, un jaloux (elle est bonne celle là!), un cuistre, j'en passe et des meilleures. Tenez, pour rire un peu, figurez-vous qu'une auteure dont j'avais détesté le livre sur Amazon, a essayé de faire retirer mon commentaire à une étoile !!! Trop amusant, non? Amusant, oui, mais également révélateur d'un état d'esprit beaucoup plus répandu qu'on ne le croit (ego, ego, quand tu nous tiens!!!). Il serait tout de même temps d'admettre que peu, tellement peu d'auteurs auto édités, méritent d'être vraiment lus. Par contre, et pour finir sur une bonne note, j'ai lu sur ce site un nombre assez surprenant de textes pertinents et, bien sûr, je tenais à le dire. Bonne journée

Publié le 22 Février 2017

L'impression sur commande est désormais la règle dans beaucoup des nouvelles maisons d'éditions qui se créént par dizaines chaque année puisque justement ces maisons d'éditions n'ont pas de fonds propres au contraire de grandes maisons classiques. Et là, je parle bien de livres papiers qui sont donc imprimés uniquement lorsqu'ils sont commandés. Pas de stocks au pilon, pas de pertes pécuniaires etc...
En ce qui concerne les lettres de refus types, elles sont là parce que bien sûr les maisons qui recoivent 10 manuscrits par jour ne les liront pas. Les refus correspondent le plus souvent à d'autres impératifs (économiques surtout, ou simplement logistiques etc...) mais si vous voulez une vraie lettre personnalisée sur votre roman, envoyez le aux éditions du Dilettante. Je ne sais plus si je l'ai déjà mentionné mais votre roman sera lu au moins en partie et vous recevrez une réponse plus ou moins argumentée de l'éditeur. .

Publié le 22 Février 2017

Merci pour cet article et le débat qu'il ouvre à nouveau.
A ma connaissance, au moins une expérience du type que vous décrivez a eu lieu : le Salon du Manuscrit ( http://www.salondumanuscrit.fr/ ) mais, aux dires d'une amie qui y avait participé, c'est terminé. Les fondateurs se sont évaporés dans la nature. Pour ma part, je ne crois pas à ce système. C'est une nième façon de solliciter son réseau qui jugera sur des critères de proximité et non de qualité.
Après être passé par tous les états d'âmes de la communauté des "auteurs non sérieusement publiés", je ne retiens que deux scénarios : les comités de lecture traditionnels ou l'auto-édition (Amazon / createSpace).
Pour le reste, MonBestSeller et un autre site de défis littéraires (Jetez l'Encre) me conviennent pour ne plus me sentir seul et être lu sérieusement. Si être édité est un objectif, j'essaie de faire en sorte que ça ne devienne pas une obsession.

Publié le 22 Février 2017