Déborah Galopin

Biographie

Déborah Galopin, passionnée depuis l'enfance par l'écriture est née à Saint-Brieuc le 6 novembre 1991. Elle écrit depuis qu'elle sait tenir un stylo, mais a commencé à écrire de manière régulière à partir de la classe de seconde. L'écriture comme vocation la tenaille depuis toujours, et si ce n'est pas un métier comme les autres, écrire, penser et imaginer n'en sont pas moins devenus chez elle une véritable seconde nature. "La Boîte de June" est son premier livre.

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Déborah Galopin a noté ces livres

5
Critique mise en ligne sur http://lejournaldejune.wordpress/ « On n’aime qu’une fois. Pour moi c’est déjà fait. » Lola (Jacques Demy, 1961) C’est ainsi que commence « au début des années 80 », livre co-financé sur MyMajorCompany par une soixantaine d’internautes déjà conquis. Ces deux phrases, je les ai répété une fois, cinq fois, dix fois avant de commencer ma lecture pour m’en imprégner pleinement. Mélodieuse, elle ouvre magistralement ce bouquin. J’ai terminé « au début des années 80 » la gorge nouée. Ça y est, on revient à la réalité après avoir dévoré 194 pages en 4 jours, tout en prenant son temps. Dès la fin du chapitre 2, je savais que j’allais adorer ce livre et que je ne pourrais pas le lâcher avant de l’avoir terminé. 194 pages qui passent trop vite, qu’on aimerait prolonger, encore, pour connaître la suite du destin à la fois ordinaire et extraordinaire de ces personnages. On se sent proche d’eux, on les aimes, on compatit à leur souffrance. Je ne peux révéler l’intrigue. Parler plus de ce livre que le résumé en dit, car alors je gâcherai le plaisir des futurs lecteurs. « Au début des années 80 » est savamment orchestré, entre les retours en arrière et le présent. Virginie Coëdelo parvient à doser parfaitement les révélations, elle surprend son lecteur, le conforte aussi parfois. De l’écriture de l’auteur ressort une poésie, une légèreté, une tristesse mais aussi une incontestable beauté. Aucune fausse note, aucun mot de travers. Plusieurs fois, je me suis laissée envahir par l’émotion tant ce qui est raconté est fort. Des larmes à deux reprises se sont échappées de mes yeux, oubliant que j’étais dans mon lit ou dans mon salon. Si les images et les musiques d’un film touche facilement ma corde sensible, les mots au contraire on beaucoup plus de mal à l’atteindre. Cela force mon admiration auprès de l’auteur et je songe silencieusement : « il a réussi ! », ce livre est réussi ! Si je devais trouver un point négatif à ce roman, ce serait des éléments qui parfois se répètent et reviennent, car tantôt s’adressant au lecteur, tantôt aux personnages eux-mêmes. Sans aucun doute, je le conseille à quiconque aime les histoires de vie, les histoires d’amour, les histoires terriblement humaines. Merci à Virginie Coëdelo et les éditions du net pour cette très belle découverte (ouvrage reçu en service presse). Un grand bravo à l’auteur qui avec ce premier livre a su imposer son talent.
Publié le 23 Novembre 2013