Merci à Laurence Labbé d’attirer notre attention sur vous ! Et merci et bravo à vous ! J’ai aimé vos raccourcis taillés au diamant, votre sens pour aller à l’essentiel, d’un sentiment, d’une situation, en donnant juste un aperçu du superflu pour justement rendre l’important encore plus évident, et encore vos adjectifs associés qu’on n’attend pas. Les pages tournent, on regarde leurs numéros défiler, on s’approche de l’issue, la désirant, la redoutant… elle est déjà là, nous laissant orphelins.

Ouhhhh, c’est du lourd, là. Vous ne nous ménagez pas ! Vous avez l’écriture vive et rythmée et on rentre dans la vie d’Elise, ni calme, ni sereine, dès la 1° ligne.

D’abord, bravo à Didier Florentz pour ses couvertures qui sont intrigantes et artistiques, tout à fait comme la poésie des mots de Bernard Florentz. Des mots comme s’il en pleuvait, des mots dont on cherche parfois le sens dans le dictionnaire ( !) et qui font voyager. Et pas qu’à Babylone en Paca, mais vers toutes les villes qu’on aimerait croiser.

Quelle est la part de l’imagination ? Quelle est la part de la vérité historique ? Les deux s’entremêlent tellement. Chapeau ! Joli voyage de géographie et d’histoire (mais les deux vont si bien ensemble, n’est ce pas ?)

Fun, subtile, un vrai bon polar, avec le détective plus fin qu’il n’y paraît, l’assistante qu’on suit du regard quand elle sort du bureau, la cliente énigmatique de beauté, un scénario qui déroule… en bref, on tourne les pages avec avidité, dans un décor hollywoodien. Well done !