Il s'appelait Manuel

Extrait
de Manuela Claro
Il s'appelait Manuel Manuela Claro
Synopsis

L'histoire commence dans l'extrême Sud de l'Espagne, en Andalousie dans la province de Huelva. Paterna del campo est un village aux murs blancs écrasé par le soleil et la chaleur propre au Sud méditerranéen.
Au centre du village, l'église, pilier de la très sainte Espagne catholique.
C’est un village de paysans, d'ouvriers de la terre et du labeur, de journaliers qui louent leurs bras et leur sueur à des grands propriétaires terriens. Nous sommes au début du XX ème siècle et pour ces
pauvres peu d'espoir d'une autre vie que celle du labeur. Le personnage principal est mon grand-père, Manuel Claro Jimenez, né le 19 novembre 1905 à Paterna del campo. Socialiste Léniniste convaincu,Il va s'engager avec ses amis dans l'armée républicaine et combattre le franquisme jusqu'à la fin de sa vie.

Publié le 18 Juin 2016

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4
Bonjour Manuela, Tout nouveau lecteur dans « monbestseller.com », ton récit est ma première lecture ! Ce qui n’est pas étonnant car je suis moi-même petit fils d’un combattant de la Guerre d’Espagne ! J’ai apprécié cette sensibilité et cette générosité pour parler de la jeunesse de ton grand-père, son engagement pour défendre ses convictions dans son village natal de Paterna del Campo, ainsi que les descriptions de ce village écrasé par le soleil l’été, le dur travail de la terre et l’esprit de révolte de Manuel et de ses amis qui a contribué à faire venir la deuxième république. On sent également la différence entre Manuel et les autres, peut-être parce que Manuel aimait lire ! Petite critique amicale, j’aurai aimé que soit cité plus de titres concernant la culture littéraire de manuel dans sa jeunesse ; ne citer que « Les Misérables », et Karl Marx, c’est bien mais un peu juste. Lors de la république, grâce aux « Missions pédagogiques », les « bibliothèques du peuple » sont allées dans les plus reculées des villages andalous ; Manuel, de sa sympathie pour le PSOE, ses charges dans la municipalité a certainement dû y participer. S’il n’a pas été très causant sur ce sujet de son vivant tu devrais rechercher comment a été vécu cet épisode à Paterna del Campo car je suppose que tu y as gardé des contacts avec les descendants de ses militants ? Je serais preneur sur la narration de cette si intéressante expérience qui n’a pas eu d’équivalent dans l’histoire. Excellente idée de citer Federico García Lorca qui fut un des penseurs de « ces missions » et de son théâtre ambulant « La Barraca » ! Pourquoi as-tu déformé son nom ? Soixante dix ans après le décès d’une personne, ses écrits sont dans le domaine public et on peut largement les utiliser. Le deuxième chapitre traduit parfaitement à la fois l’espoir que la deuxième république fait naître, l’opposition radicale de l’église et les batailles idéologiques véhiculées par les partis de gauche qui contribueront en partie, à la défaite : « un gouvernement démocratique qui ouvre le feu sur le peuple… » ; « et la joie de voir un monde meilleur poindre dans le sud andalou s’évanouit lentement… ». J’aurai bien aimé continuer à lire les autres chapitres, mais je n’ai pas trouvé le moyen de les obtenir ! Bravo, et bon courage pour des écrits futurs. Michel
Publié le 21 Décembre 2019
4
Bonjour Manuela, j'ai lu cet extrait avec intérêt car il suscite, chez moi aussi étant d'origine espagnole, un fort intérêt pour cette période de transition ratée qui a mené à la guerre civile. L'histoire est bien écrite et bien racontée. Dommage qu'il y ait trop de fautes d'ortographe. Moi je suis prudent et, tout en utilisant la correction orthographique sur Word, je relis mes écrits pour être sûrs qu'ils compteront le moins de fautes possibles. En tout cas, je me ferais offrit le livre par mes enfants car je compte écrire un jour l'histoire de mon grand-père maternel fusillé pour rien par les hijos de putas de franquistas en Extrémadure. Saludos
Publié le 03 Juin 2017
5
Bonjour Manuella. C'est écrit avec force sensibilité, c'est indéniable. Comment pourrait-il en être autrement puisque c'est un sujet qui te touche droit au coeur. Cependant, en l'état, j'ai plus eu l'impression de lire un brouillon de ton grand oeuvre mémoriel. Brouillon, au sens noble du terme, puisque tu empiles de nombreuses informations relatives à cette époque troublée, sous forme de mini paragraphes qui ne se relient pas encore totalement entre eux à mes yeux. Bref, je n'ai pas encore trouvé la part romanesque dans cet extrait, mais je reste convaincu que tu as là tous les ingrédients émotionnels nécessaire pour rendre un vibrant hommage à ton grand-père. M'a également gêné à la lecture cette étrange série de chiffres dans la marge gauche. Peut-être pourrais-tu la gommer. Bien à toi !
Publié le 19 Juin 2016