Premières armes

Bonne histoire, bien menée, avec un petit air des histoires des corsaires de la Royale de la Terre ...

Merci pour vos commentaires. J'y vois des encouragements pour moi qui vient de la poésie. Le texte est encore à travailler et vous m'ouvrez des pistes.

J'ai trouvé le style fluide et très agréable à lire. Cela fait plaisir de voir qu'il reste quelques auteurs qui maîtrisent l'expression écrite. Par contre, la technique narrative n'est pas au point. En tant que lecteur, je n'ai, à aucun moment, eu d'empathie pour le personnage. Il semblait trop "lisse"; il n'a pas de démon intérieur, il ne veut en découdre avec personne, il n'a pas de problème, pas de choix à faire, pas de faiblesse, pas de désir, autres que ceux de la bataille elle-même. Tous ces éléments structurels du récit manquent. Ce qui fait qu'on n'est pas "avec" le personnage sur le vaisseau. On le regarde, c'est tout. Le "monde de l'histoire" n'est pas exploité. Qu'est-ce qu'Alicante, ce royaume, etc? Il n'y a pas d'interconnexion entre ce monde et le psyché du personnage. Il n'y a qu'une allusion à des origines modestes dans une structure népotiste. Par exemple, si le père du héros l'avait averti que jamais un 'roturier' ne pourrait s'imposer dans l'Armée royale, et que le héros veut croire que la noblesse d'âme peut compenser le manque de noblesse de sang, alors là, ça devient intéressant car il va devoir gérer la mort de plusieurs hommes, sacrifiés sur l'autel d'un principe moral qu'il croit supérieur. Directement, le héros gagne en substance. Tout ceci n'est que mon avis bien sûr ;-)