galodarsac

Biographie

D'aussi loin qu'il m'en souvienne, les lettres ont toujours tournoyé dans mon esprit. Dès l'école, on voyait en moi un futur écrivain.
Lors, d'où vient qu'avant la cinquantaine rien ne soit sorti de mon inspiration créatrice ?
L'adolescence a vu naître de ma main quelques contes naïfs, dont je souris aujourd'hui en me les remémorant, mais dont il ne subsiste, fort heureusement, nulle trace écrite. Plus tard quelques poèmes épars...
Et puis la vie m'a emporté ailleurs. Un métier scientifique, puis la vie de famille, puis la séparation, puis, puis, puis...
Et voici qu'à l'orée de mon dixième lustre, une rencontre littéraire a rallumé le feu.
Elle avait, comme moi, quelques œuvres en sommeil, et nous nous réveillâmes l'un l'autre. La machine était relancée, et rien ne l'arrêterait plus !

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3
@objectif_epectase Eh bien, si c'est du vécu, félicitations pour votre performance ! :) Plus sérieusement, je vous gratifie de 5 étoiles après avoir un peu hésité, je vous l'avoue. Non pas que votre récit m'ait choqué, bien au contraire ! Toutefois au début j'ai cru avoir affaire à un simple scénario d'un site très connu (à qui l'on dit merci), site qui, s'il remplit parfaitement son rôle, offre bien peu de qualités littéraires... Mais ce qui le sauve à mes yeux c'est qu'au fil de la progression, on devine petit à petit l'animalité de l'héroïne qui se lâche, abandonne toute convenance, toute pudeur, j'ai aimé ce moment ou la femme devient femelle, lâchée en pâture aux hommes qui deviennent des mâles, et une fois l'affaire faite on imagine tout ce beau monde reprendre sa dimension civilisée et courtoise, toute sa respectabilité... jusqu'à la prochaine fois ! On joue à la dégradation à l'humiliation comme exutoire, justement parce qu'on s'aime et se respecte dans la vraie vie... J'ai connu, il y a quelques années, une femme ressemblant beaucoup à votre personnage : elle m'expliquait que sa recherche de l'extrême humiliation répondait à un trop plein de pression exercé par notre société de faux semblants, de politiquement correct, de ligues de vertus de plus en plus oppressives... Qu'à force d'être coulée dans le moule de la femme parfaite telle que rêvée par les idéologues, il fallait qu'elle libérât, de manière marquée et expressive, son envie d'en briser la gangue. Je ne sais pas si c'est la meilleure manière de le faire, mais c'est en tout cas un joli pied de nez aux donneurs de leçons qui nous harassent à longueur de média. J'ignore si c'est dans cet esprit que vous l'avez écrit, mais c'est en tout cas ce que j'en ai perçu au final. Et puis, j'ai perfidement imaginé votre récit tombant sous les yeux de certaines aboyeuses de haine et des chapons qui leur servent de valet de pied, et là, comment dire... l'orgasme cérébral n'était pas loin ! Vous faites crûment un doigt d'honneur au politiquement correct, j'apprécie cela ! Bien à vous -LGA
Publié le 05 Avril 2021
3
@lamish Je viens de découvrir ce texte par ricochet sur une autre page, c'est court mais efficace, avec un final inattendu, noir sur fond rose... Et toujours le même style enlevé, qui ravit le lecteur ! Merci encore pour ces belles page Michèle !
Publié le 03 Avril 2021

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