Marguerite Rothe
Présentation

"Lire, écrire, lire, écrire... Deux activités, une passion”
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Marguerite Rothe a noté ces livres

4
Beaucoup de choses sont intéressantes dans votre histoire, et on entre facilement dedans. Cependant, la lecture est un peu gâchée par un grand nombre de fautes, et parfois par des constructions de phrases un peu bancales. Mais tout cela n’est pas rédhibitoire, bien au contraire ! Les relectures sans fin et fastidieuses font partie du travail de l’auteur. Je confirme : écrire n’est pas de tout repos ! Notez que mon commentaire est un encouragement, et non l’inverse ! Je le redis : votre histoire est bonne ! Bien à vous, et bonne continuation, Marguerite.
Publié le 25 Août 2016
5
Un roman difficile à classer, tant les sujets qu’il aborde sont différents : romance, manipulation du temps, addictions, aléas de l’amour et de l’amitié, exploration du monde politique avec son cortège d’insuffisances (sans oublier sa vulgarité constante dans sa quête effrénée de l’intérêt financier), tout cela, jalonné par des réflexions sur la vie, la mort, l'immortalité, le pouvoir divin (ou ce qui paraît l’être). On observe Archibald, « Arch », se colleter avec la vie et ses bizarreries, ses propres insuffisances, toujours en recherche du meilleur équilibre possible. Il est une belle image de ce que l’on imagine être l'anti-héros des romans d’aventures qui, plus que tous les autres, permet au lecteur de s’identifier à lui sans arrières pensées. Et puis il y a Maria « la lueur qui brille au milieu de la noirceur », l’âme complémentaire, celle qui propose l’équilibre, celle dont le taux de compatibilité s’élève à presque 100 % (on en rêve tous !). Cette plume mature, et qui semble glisser toute seule sur le papier délivre un récit d’une très belle homogénéité. Très bien structuré. Ici, point de remplissage, tout ce qui est écrit est nécessaire. L’analyse des effets secondaires lors d’un changement total d’existence est également intéressante. Comment garder la tête froide lorsqu’on se retrouve soudain nanti de supers pouvoirs ? (ou gagner une fortune colossale au loto, ce qui est du pareil au même !) Le récit explore très bien cela. Et tout du long, le lecteur se demande comment Arch va s’en sortir. Tiens j’y pense, il y a aussi dans cette histoire beaucoup d’éléments qui lui donnent, d’une certaine manière, un aspect « parcours initiatique ». Je souffre de ne pas posséder les qualités nécessaires pour faire une analyse plus pointue de votre roman, mais il y a une chose dont je suis sûre, c’est qu’il est excellent. Perfectible, mais excellent. J’ai beaucoup aimé cette lecture, et je pense que vous êtes indéniablement doué, et vous avez tout ce qu’il faut pour progresser dans le domaine de l’écriture. Bien à vous, Marguerite. ----- PS : Outre quelques coquilles éparses, j’ai relevé p.250 : ses aiguilles enfilaient (écrire plutôt « les mailles »), au lieu de : les points de croix, qui eux, suggèrent un travail de broderie.
Publié le 22 Août 2016
5
Certaines personnes sont comme des vampires ; elles ne peuvent exister qu’en suçant jusqu’à la dernière goutte, l’énergie vitale de ceux sur qui elles ont jeté leur dévolu. La seule chose à faire, quand on rencontre un pervers narcissique, c’est de prendre la fuite. Le pervers narcissique ne peut pas être traité, il ne souffre pas d’une pathologie, mais il est affublé d’un trait déviant de la personnalité. Dans votre histoire, le processus qui mène au moment où l’héroïne doit couper le « cordon ombilical » est très bien décrit. Solitude, incertitude, tristesse, sont autant d’obstacles qu’il faut vaincre. Et puis aussi, faire face avec courage au regard des autres ; car bien sûr, dans ces cas de figure, c'est la personne qui part qui est la "méchante". J'ai beaucoup aimé cette lecture, à la fois triste et positive. Merci, et bonne continuation à vous. Marguerite.
Publié le 12 Août 2016
5
Intense, très bien écrit, bien sûr, et tragiquement vrai dans le constat. De plus, le sujet peut être traité à propos des pères ou même des enfants. Le constat est aussi tragique qu'il est irréfutable, car il est très vrai que les psychoses prennent bien souvent racine derrière les portes closes des familles. J'ai beaucoup aimé, merci. Marguerite ----- PS : page 11, dans la phrase : "Je les comblais toutes dès fois (des ne pas accentuer), tant j'étais affamé d'amour"
Publié le 04 Août 2016
5
Comment écrire, comment commenter une œuvre si généreuse, tellement équilibrée, qui est tout à la fois profonde comme un ciel nocturne étoilé et légère comme un souffle printanier dans les arbres en fleur ? Je me sens maladroite à le faire. Ouvrir si grand les portes de vos imaginaires à travers les mots de Nour et Lounis, mais quel somptueux cadeau ! Nour la rebelle, Nour la fantasque, Nour l’insaisissable, Nour la lucide, face à Lounis, le conciliateur du rêve et du réel, Lounis, le pêcheur de perles cachées dans les profondeurs des grands lac, quel duo ! Quel duo que ces deux imaginaires si souvent au bord du réel, comme avec les mots qui disent la vie d’un soldat qui s’achève dans le regard d’un enfant, ou bien ceux qui racontent le vol d’une nuée de grues cendrées au milieu d’un ciel plus bleu que bleu, parce rêvé, parce que réel. Je me doutais que votre « bébé d’écriture » à quatre mains serait une réussite, mais je ne savais pas à quel point cela le serait ! Mille mercis à tous les deux pour ce magnifique cadeau, ce fut un bonheur de vous lire. Bien amicalement à tous les deux, Marguerite.
Publié le 01 Août 2016

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