Actualité
Le 07 sep 2014

Pourquoi « Merci pour ce moment » est un titre monBestSeller.com.

C’est souvent à travers le partage d’une épreuve que commence l’écriture. Puis parfois la larve sort de sa chrysalide pour donner place à un papillon, joli ou pas. A bien y réfléchir, je n’ai pas envie d’accompagner les hurlements de la foule qui vilipendent notre première « girlfriend », et qui en même temps font la queue, affolés dans toutes ces librairies, qu’ils boudent depuis plusieurs années. Qu’ils assument leurs contradictions, ils achètent donc ils financent. En la critiquant, c’est eux mêmes qui s’exposent, comme amateurs fanatisés de « linge sale ». Et pourquoi pas d’ailleurs ?». C’est la version télé- politico-réalité d’ « Amour, Gloire, et Beauté ».
Valerie Trierweiller : l'écriture comme thérapie.Trierweiller : la thérapie par l'écriture.

Je n’ai pas envie de la vilipender, non pas par esprit de contradiction mais parce que cela dépasse le phénomène du « coup littéraire ». C’est le reflet de notre Société et de  l’écrit qui  l’accompagne. C’est un cri hasardeux et strident, dans le champ des média, pour ravager bien sûr, mais pour se réparer surtout, faire son deuil et entrer dans l’espace d’une convalescence.

Je n’ai pas envie de la vilipender car monBestSeller.com auraient reçu ses écrits, sans censure avec bienveillance (Il y a quelques Valérie Trierweiller sur le site) . Et aurait laissé les lecteurs critiquer, commenter, apprécier. (Certes nous n’aurions pu verser les « avaloirs »)

Ecrire, c’est ne pas dire. La force de la transmission est plus forte, on en voit l’effet ; elle permet, faut-il croire, d’apprivoiser les doutes, de dompter les souffrances. L’écriture est un miroir, elle renvoie à sa propre image et permet de s’interroger. Car le miroir interroge, on s’y lit, on s’y décripte. Valérie Trierweiler se distribue le rôle de la victime, à juste titre sans doute, mais là n’est pas la question. La question est celle de la guérison, la sienne. Ce livre existe pour ça.

L’écriture pourrait être un fil de vie qui se manifeste au jour le jour pour témoigner de tous les accidents de la vie. Elle permet de reprendre sa respiration dans les évènements les plus graves et marquants : la  rupture en particulier. Dans ce cas l’écriture laisse couler ce qui vient. Souffrances, colères, passions s’y manifestent en toute innocuité car dans un premier temps l’écriture est une lettre muette ou plutôt une lettre envoyée à soi même. Dés que l’intention de publication ou de partage se fait sentir, le narcissisme s’installe, car ce n’est plus la vérité qui importe, c’est l’image projetée de soi. C’est en cela que l’on soupçonne Valérie Trierweiler de déborder la vérité, ou de divulguer des vérités inutiles.

Par delà l’effet cathartique : « on vide la poubelle », qui agit comme une purge, il y a l’effet libératoire : « son compte est bon, la vérité est dite, que tous soient informés ! »... Puis l’effet miroir, mais aussi la découverte de « ce qu’on n’a pas consciemment mis dans ses propres écrits.». Et c’est là sans doute la dimension « suicidaire » de ce type d’ouvrage. Car, à cause et grâce au succès, l’auteur lui-même n’en mesure pas la portée.

Dés qu’on écrit, l’ambition littéraire nait naturellement. Et si l’on écrit pour soi d’abord, rapidement la volonté du partage se fait sentir car si l’écriture facilite la compréhension de soi-même; elle réclame la compréhension des autres. Les petits arrangements avec l’objectivité commencent là.

 «Les paroles disparaissent, les écrits restent». En écrivant, on donne une existence à ce que l’on pense. Sur le papier, la mémoire ne nous encombre plus l’esprit, il en est le dépositaire. Il faut respecter toutes formes d’écrits, même s’ils sont parfois maladroits.  Car comme le dit Marguerite Duras « Ecrire, c'est se taire. C'est hurler sans bruit ».

Christophe lucius

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Vu de l'Helvétie, le monde politique français nous semble bien léger et un rien perdu. Les millions de moutons ont de bien tristes bergers.Le drame est que pour cacher la réalité intérieure, il faut donner des leçons à ces Petits-Suisses. Pauvre Hollande, pauvre France. La politique n'est pas un genre littéraire. Le vécu, les témoignages sont souvent intéressants. Un éclairage personnel et unique peut aider à décrypter la société. Une dispute entre parents n'est jamais drôle, surtout s'il y a 60 millions d'enfants perdus. Est-ce que la Garde républicaine peut garder son sérieux? Si l'exemple est le seul moyen de former la jeunesse... Bref il serait temps que la France porte haut le flambeau de la francophonie. La littérature pourrait en être le levier.
Publié le 09 Septembre 2014
Dès le début, je n'ai pas aimé cette femme qui m'a donné l'impression d'être très orgueilleuse,jalouse, possessive etc.... maintenant, quand à savoir si elle a eu raison ou non de publier ce livre, je n'ai pas la réponse par contre, si elle est coupable, il faut partager cette culpabilité avec les 50.000 lecteurs qui se sont précipités sur son bouquin, avides et friands de ce genre d'étalage. Mais le plus coupable, c'est l'homme qui est à la tête de l'état et qui a plus affiché ses aventures sentimentales que sont talent à diriger la France.
Publié le 08 Septembre 2014
Mais si les editeurs ne publiaient que de la litterature, la vraie, leurs etageres seraient bien vides. Et bien sur ils feraient faillites encore plus vite qu'ils ne le font. Ce n'est pas pour rien que la presse a scandales se porte aussi bien, et que les emissions de tele realite s'enchainent a un rythme soutenu.
Publié le 07 Septembre 2014
Ce n'est pas de la littérature mais du voyeurisme. La vie privé doit être respectée. Mais hélas, tout le monde sait que les français sont friands de ce genre de chose.
Publié le 07 Septembre 2014
Beaucoup d'internautes ont ete assez cruel(le)s pour faire remarquer que sur l'affiche presentee ici, il y a avait trois fautes dans le nom de famille de la dame en question :)
Publié le 07 Septembre 2014
Bon, il a fait son petit effet avec son affiche. D'accord il ne vend pas de soupe. Mais refuse t-il de vendre M. Levy, G. Musso. Et encore plus important: accepte t-il en depot vente des auteur auto-edites ou des auteurs publies par des toutes petites maisons d'edition? Parce que j'avais contacte 50 librairies independantes lorsque mon bouquin (publie par les editions du Bord du Lot) etait sorti pour leur proposer 30% du prix en depot vente. 50 demandes, 50 refus.
Publié le 07 Septembre 2014