Actualité
Le 08 sep 2015

Les Français ne lisent plus. Forcément ils écrivent.

En trois ans le nombre de lecteurs a encore baissé de 5 %, 3 français sur 10 ont confié n’avoir lu aucun livre en 2014 (enquête Ipsos). Que se passe-t’il ? La lecture n’est-elle plus une passion ? L’écriture le reste, les auteurs sont de plus en plus nombreux, et les ventes vont decrescendo.
Les lecteurs disparaissent au profit des auteursLes lecteurs disparaissent au profit des auteurs. Dessin © Chappatte

Le lectorat se structure, favorise les grands best-sellers, au détriment d’une littérature « élévatrice », plus difficile d’accès.

La diversité des lectures se réduit. On se concentre sur ce qui marche, ce qui se voit. Les libraires, tout comme Fnac.com, Amazon assurent leurs arrières : Marc Levy, Harlan Coben, Katherin Pancol, c’est le fond de commerce. Les distributeurs en accompagnant ce choix du « volume », certes, ménagent leurs marges à court terme, mais réduisent du même coup le champ d’investigation de nouveaux auteurs talentueux ou audacieux, et précipitent peut-être la mise à mort d'une certaine littérature.

Pis, les résultats des ventes des derniers livres d’auteurs de la « grande » littérature sont désastreux : Pascal Quignard (Prix Goncourt et prix de l’Académie Francaise) : 10 000 ex, Jean Rouaud (Goncourt) : 3000 exemplaires, Jean Echenoz (Medicis et Goncourt) : 16 000 examplaires, Antoine Volodine (Livre inter, Medicis) : 2000 exemplaires...(Source GfK)

Les Français lisent de moins en moins, un phénomène particulièrement marqué chez les 15-24 ans. Mais les genres littéraires varient aussi. Les jeunes par exemple semblent massivement privilégier un genre en particulier : la science-fiction et la fantasy. 

Philip Roth, inquiet, habitant un pays ou un individu sur 2 n’a pas ouvert un livre cette année, prévoit le pire. "Lire un livre de littérature dans 20 ans, ce sera comme lire des poésies en latin aujourd’hui".

Le livre numérique et l’e-book seront-ils vraiment l’issue ?

Les éditeurs français s’y préparent. Ce ne sera pas un raz de marée, mais une grande vague progressive. Chaque année, les Français se convertissent au livre numérique : 18 % de la population aujourd’hui contre 15 % l’année d’avant. Une progression qui a peu de rapport avec l’équipement des Français en liseuses, tablettes, smartphones qui autorisent une lecture ubiquiste. Mais l’habit ne fait pas le moine, le livre ne fait pas le lecteur : les mordus de livres numériques sont aussi de « grands lecteurs papier ». Et pour 74 % d’entre eux, ils trouvent dans le livre traditionnel le « confort » de lecture qu’ils recherchent.

Déjà ancré dans le paysage de l’édition dans les pays anglo-saxons, La France fait de la résistance avec le livre numérique. Pis, 75 % des Français ne prévoient pas de s’y essayer...

Pourquoi ne lit on plus ?

« Le manque de temps » déclarent 63 % des Français (IPSOS 2014) ; ce temps ils le trouvent pourtant bien pour jouer à la vidéo, à répondre aux sollicitations Facebook, re-twitter et googliser, aux multitâches (écouter de ma musique en surfant sur Internet, et en mangeant des glaces), lire des blogs ou des contenus multimédias. Télévision, radios, pod-casts et autres barbarismes…

Oui mais voilà, la littérature demande du temps et de l’attention. Lire un livre, c’est exigeant, c’est long. Notre temps est de plus en plus fragmenté entre les différents médias. Et quand les Français disent qu’ils n’ont plus le temps de lire, c’est faux, c’est une distribution, une priorisation du temps selon leurs arbitrages. Au début des années 2000, les Harry Potter ont fait progresser le temps de lecture chez les jeunes. Idem avec « la trilogie Millénium ». Alors quand ça intéresse…

monBestSeller un acteur stimulant de la lecture.

Les chiffres parlent d’eux mêmes. monBestSeller est un acteur qui favorise la lecture. Avec plus d’1 lmillion de visiteurs depuis sa courte existence, la lecture est stimulée par les auteurs eux mêmes qui apportent leurs propres lecteurs et qui en devenant eux mêmes lecteurs et critiques génèrent des lectures en retour.

Sur monBestSeller.com, quand un visiteur ouvre une page auteur, 1 sur 6 d’entre eux devient lecteur du livre concerné. Et quand on considère les 50 premiers livres du mois, on découvre que la moyenne de lecture de ce top 50 est de 1200 lectures par mois, oui par mois.

Et quand des Cassandre(s) viennent nous dire : oui mais un livre ouvert n’est pas un livre lu ; je lui réponds : Auteurs, à vous de jouer, on peut amener l’âne à la fontaine mais on ne peut pas le forcer à boire.

Christophe Lucius

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15 CommentairesAjouter un commentaire
Fragmentation du temps qui mène à un sentiment (ou une réalité?^^) de manque de temps. Une chose est sûre, les français lisent, mais différemment. Quand je vois ma génération (je suis trentenaire), j'ai presque l'impression d'être un dinosaure. Eh oui, lire pour le plaisir, pour la culture, pour la découverte, pour le voyage, pour l'apprentissage, ça prend du temps et de l'attention. Comme le dit si bien Christophe Lucius dans cet article, c'est la distribution qui est différente. Combien de "jeunes" vois-je soupirer quand il s'agit d'ouvrir un livre, fuir devant un pavé qui dépasse les 50 pages, devant une couverture qui ne "déchire pas sa race"? Les attentes des lecteurs ont certainement évolué à grande vitesse, comme le rythme effréné dans lequel le quotidien de nombre d'entre nous nous entraîne. La manière de lire est probablement en mutation, pour une partie d'entre nous du moins, et cette partie semble ne faire que croître. Je fais partie des "puristes" appréciant un livre pour la qualité de son contenu comme de l'écriture. J'ai du mal à me plonger dans une histoire géniale écrite avec un style pauvre ou des fautes trop nombreuses, là où d'autres ont du mal à lire un texte trop bien écrit justement. Ceci dit, je ne suis pas étonné que de plus en plus de lecteurs passent outre l'aspect purement stylistique d'un ouvrage. Il devient de plus en plus difficile de trouver des ouvrages sans fautes de frappe ou de français, même dans les livres édités par des maisons prestigieuses. Et je ne parle même pas de la presse, ou pire encore, de la presse via internet. On baigne dans un tel appauvrissement de la langue écrite qu'un texte "propre" paraît presque bizarre, isolé du reste. Franchement, entre un nanar à la télé ou un bon bouquin, le choix est vite fait (mais nous ne faisons pas tous le même ;-) ). Heureusement qu'il y a encore des acteurs stimulants pour la lecture, et monbestseller en fait indéniablement partie. Je vais même vous faire une confidence : monbestseller est ma première et pour l'instant ma seule aventure de lecture en numérique. Les seuls ouvrages que j'ai lus à l'écran se trouvent sur le site, et j'ai même acheté une petite tablette uniquement pour cela, car sur mon écran de bureau ça pique un peu les yeux. Sinon je me cantonne uniquement à des livres papiers. Mais doucement je m'ouvre au numérique, et je pense que je franchirai bientôt le pas pour lire du numérique ailleurs que sur ce site formidable :-) Bonnes lectures à tous, quelles que soient les formes qu'elles prennent.
Publié le 24 Septembre 2015
Christine de Garavan : parfaitement d'accord pour cette mutation en gestation de la littérature actuelle, même si je suis un ardent défenseur de la qualité, de l'écriture. Bilal a révolutionné avec d'autres la mise en page, intégrant la peinture à la BD (ou l'inverse ?), lui donnant une vie dans le live, dernièrement, avec la musique de Truffaz ... il y a là une sortie du cadre à trouver pour l'écriture qui doit peut-être prendre d'autres supports (et je veux pas dire numérique) ... Que cela ne nous détourne pas de notre envie (et fonction) première(s) : transmettre. L'arbre à palabre fonctionne toujours, lui. Le véritable support de l'écriture n'est ni la page ni l'écran, c'est en effet l'Autre, son cerveau, sa conscience, son coeur, pourquoi pas son corps ...
Publié le 22 Septembre 2015
Je ne sais pas si j'ai du talent ou non, si mes bouquins sont à leur juste place dans le classement MBS par rapport à d'autres certainement plus qualitatifs ou qui prétendent l'être...J'utilise les réseaux sociaux pour faire un minimum de promotion, n'en déplaise à certains puristes ou aigris de la plume. Ce que je sais en revanche, c'est que via FB ou twitter, j'ai ramené dans ma besace un gros paquet de nouveaux lecteurs qui se sont inscrits sur MBS et contribuent encore aujourd'hui activement à sa promotion !!! Donc à la vôtre également^^
Publié le 14 Septembre 2015
Le plaisir pris à la lecture d'un texte véritablement littéraire dépend du niveau de connaissance et d'amour porté à la langue française. Ce niveau ne cesse de baisser. Donc...ne reste que l'intérêt porté à l'histoire elle-même, peu importe la qualité littéraire de l'écrit. Ceci explique cela...
Publié le 12 Septembre 2015
Je suis malheureusement de l'avis de P. Roth... les gens liront de moins en moins de livres ce qui ne veut pas dire qu'ils ne lisent pas. Les sollicitations de nos jours sont multiples et le temps manque pour faire tout ce que nous voudrions dans nos vies. Notre cerveau a une tendance à la facilité, du coup il plonge vers ce qui demande peu d'efforts : le Net, Facebook etc...C'est le monde de l'image qui l'emporte. Lire un livre demande de la concentration, on ne peut pas faire autre chose en même temps or dans notre monde du zapping la concentration est en perte de vitesse, la preuve en a été donnée par des chercheurs qui ont démontré que celle de l'humain est désormais inférieure à celle d'un poisson rouge (!!!). En ce qui me concerne, je lis des livres (papier ou numérique) après minuit... parce qu'avant j'ai des tas d'autres choses à faire... Les jeunes qui lisent de la fantasy passeront-ils à autre chose ? De la même façon que les jeunes générations ne regardent plus la télé, mais regardent des séries, en littérature on pourrait voir se développer un format type série, une forme courte. On va peut-être assister à d'autres schémas d'écriture, moins conventionnels, le livre va peut-être sortir de son moule pour répondre à d'autres exigences. Une forme innovante est peut-être à définir pour redonner le goût de lire. La belle littérature disparaît parce que ce n'est pas ce qui se vend. Ce qui se vend ? Des histoires plus que du style, ce qui fonctionnera dans le processus identificatoire avec le public plus que l'élégance d'une écriture... L'époque ne tend pas à l'excellence mais plutôt à la rentabilité. Sans compter avec les références qui sont mouvantes, l'appréciation d'hier n'est plus celle d'aujourd'hui. Un jeune homme de 30 ans me disait récemment 'J'ai essayé Flaubert, mais non vraiment ça le fait pas !'. La littérature est en conformité avec les mentalités, les formes littéraires d'un autre temps ne sont peut-être tout simplement pas faites pour concorder avec les esprits d'aujourd'hui. Je pense notamment en écrivant cela au rythme, le rythme d'un livre du XIXème siècle peut-il être en phase avec celui dans lequel on vit ? Pas sûr... Que le livre numérique existe ne va pas donner plus envie de lire à ceux qui ne l'ont pas. Ce qu'il faut c'est donner du sens à la lecture, sous des formes peu rébarbatives amener la réflexion à travers des textes qui ne vont pas repousser le lecteur mais lui permettre de grandir, qu'il se sente plus riche après avoir lu. Peu importe la forme, pourvu qu'on ait le fond...
Publié le 10 Septembre 2015
Je teins trois blogs : les personnes qui les visitent y vont plus pour les images, les illustrations, que pour en lire les textes (souvent des romans ou nouvelles à suivre).
Publié le 09 Septembre 2015
Voyez la rentrée littéraire 2015 : avez-vous constaté que déjà, les romans sortis le 27 août sont pénalisés par rapport à ceux parus dès le 20 ? Les médias digèrent ces derniers, en parlent d'abondance et semblent faire fi des autres.
Publié le 09 Septembre 2015
En 1980, Umberto Eco pouvait publier sans problème un roman policier médiéval érudit de niveau univeritaire et vendre des millions d'exemplaires dans le monde. Maintenant, cette première version du Nom de la Rose peut être considérée comme illisible et impubliable : la plupart des éditeurs refuseraient son manuscrit. Idem pour Dan Simmons et Hyperion : ce livre, autre chef-d'oeuvre, est devenu trop ardu pour le lecteur lambda contemporain pressé... il y a d'ailleurs plus de lectrices que de lecteurs, comme davantage de cavalières que de cavaliers. Nous nous orientons plutôt vers une lecture utilitariste sur écrans nomades que vers une lecture plaisir, passe-temps. Inquiétant !
Publié le 09 Septembre 2015
Bonjour Brian. Merci pour votre commentaire et sans rancune pour le petit « coup de gueule ». Vous dites à propos du nombre de commentaires laissés après lecture d’un livre : « 11,25 %, c’est peu », nous dirions plutôt "certes ce n’est pas assez", mais c’est déjà beaucoup plus que les 1 % sur Amazon (ratio commentaires/ventes). C’est ce que nous avons appris lors d’une longue conversation lancée à ce propos dans un groupe FB par Patrick Ferrer (auteur monBestSeller de la première heure, aujourd’hui dans le Top 100 d’Amazon et sélectionné pour le Prix des Auteurs indépendants Amazon 2015 et que nous saluons et félicitons). Un ratio qui s’est confirmé au fil des échanges avec d’autres auteurs indépendants vendant leur livre sur Amazon. Alors ça nous encourage à poursuivre nos efforts pour faire grossir ces 11,25 % ! Vous avez d’ailleurs sûrement remarqué que nous saisissons toutes les occasions de solliciter les commentaires après lecture d’un livre que ce soit dans des articles, le « livre le + de la semaine », la newsletter, nos posts Facebook et autres réseaux, nos échanges mails avec les membres… et nous espérons que les auteurs eux aussi font passer le message à leur propre réseau. Quant à vos suggestions, oui elles sont bonnes et nous avons effectivement pensé à différentes façons de mettre en avant les meilleurs commentaires, ce que nous faisons déjà chaque vendredi dans le conseil de lecture « le livre le + », et il y en aura d'autres. Enfin, pour ce qui est d’un compteur de pages lues, cela implique des développements technologiques qui ne sont pas encore à notre portée. Malheureusement. En tout cas, merci pour votre intérêt et votre dynamisme sur le site. Nous vous souhaitons beaucoup de commentaires sur votre livre et puisque vous l’avez sûrement compris, pour être lu, il faut aussi lire, bonnes lectures à vous ! Et bons commentaires ;-)
Publié le 09 Septembre 2015
On dira ce qu'on voudra, le livre numérique sur tablette supprimera le livre papier dans 20 ou 30 ans. Parce que le livre papier est trop encombrant et trop cher. Je sais bien que les maisons d'édition classiques paieront des enquêtes qui démontrent le contraire. Mais il faudra des livres "modernes", quel que soit le sujet. Les jeunes n'arrivent plus à lire Balzac et encore moins Flaubert. Pour eux, c'est la même époque que la guerre de Troie. Comment voulez-vous qu'ils se passionnent pour les sentiments décrits dans Le Lys dans la vallée ? Cela les fait pouffer de rire, si cela ne les ennuie pas. Bien sûr, les jeux video et autres ânneries des séries télévisées qui ne savent même pas à quel niveau se situe la ceinture risquent de les accaparer longtemps. Beaucoup de gens écrivent ? Bien sûr, parce qu'ils écrivent des livres qui les intéressent, ils intéresseront leurs concitoyens. Les spectacles navrants des distributions des Prix de rentrée sont vécus comme des évènements fictifs pour une communauté de vieux princes qui cherchent un Roi parmi les têtes à la mode des medias et des académies en bordure de la Seine. Et plus il y aura de livres numériques gratuits, ou à un prix dérisoire, moins il y aura d'amateurs pour payer 18 à 25 euros le livre promu par les éditeurs à grands coups de klaxon.
Publié le 09 Septembre 2015
Bonjour ! Article très intéressant. L'excuse du "je n'ai pas le temps de lire" est tellement sotte ! On a le temps pour tout : regarder la télé, perdre son temps sur Facebook, Twitter... mais pas pour lire ? Lire est un exercice cérébral, et les NTIC (dont Internet) ont considérablement modifié le fonctionnement de notre cerveau par rapport aux stimuli extérieurs. Notre concentration est mise à l'épreuve par de multiples notifications qui sortent de partout, l'info est fragmentée, l'info est multiple (une page internet = des dizaines d'infos sans rapport les unes avec les autres.) C'est là que lire devient difficile car il faut se concentrer sur une chose à un moment donné et faire abstraction du reste. Enfin, un problème de société qui privilégie l'abrutissement par rapport à la quête d'un certain intellect. Lire est vu comme quelque chose de vieux, passé, démodé, ridicule. Ce sont les vieux qui lisent. Les vieux, ça pue, alors lire ça pue. Voilà ce qui se passe dans la tête de celles et ceux qui sont nourris à "Touche pas à mon poste" et autres "Marseillais à Kuala Lumpur". Est-ce que notre littérature n'est pas un peu trop élitiste d'ailleurs ? Pourquoi les grands écrivains (tels que ceux cités dans l'article) semblent se complaire dans une attitude de déité intouchable, éloignée de tout et tous, qui ne fait que repousser le primo-lectorat ? Les jeunes peuvent aimer lire, il faut juste leur faire aimer. Cessons d'imposer des lectures fastidieuses, laissons-leur le choix ! Qu'ils viennent au livre en commençant par Twilight, et alors, si cela leur permet de lire du Balzac par la suite ? Votre phrase "Auteurs, à vous de jouer, on peut amener l’âne à la fontaine mais on ne peut pas le forcer à boire." m'a fait rire ! Mais elle est vraie. Suggestions : - un compteur de pages lues au lieu d'un compteur de lecture (un PDF ouvert = 1 lecture alors que pour la majorité des cas ce n'est pas vrai) - sur votre page FB il est dit : "les lecteurs [...] ont ouverts 20 000 livres et ont laissé 2250 commentaires et votes après leur lecture", cela représente 11,25% !! C'est très peu ! Soit les 90% restant ne lisent pas tout (ce qui rejoint la suggestion précédente), soit ils ne commentent pas parce que... pourquoi ? Est-il possible d'organiser des sortes de "concours", ou des façons de promouvoir les commentaires ? Voilà. Merci pour votre article et désolé du petit coup de gueule !
Publié le 08 Septembre 2015
@EW. Ce n'est pas le modèle de mBS. En créant le site, notre propos était de donner plein pouvoir au lecteur lambda. Qu'ils organisent et mettent en avant leurs ouvrages favoris . Il est vrai comme le mentionne Hermann qu'il y'a ceux qui connaissent les réseaux sociaux et leurs modes de fonctionnement et les autres… Il y'a un classement qualitatif,sur le site : le best of, qui est la résultante d'un choix du Club de lecteurs et de nos deux journalistes. Il mérite d'être ab-nimé plus car il y a quelques perles.
Publié le 08 Septembre 2015
@ Christophe // Il est vrai que le système de classement n'est pas forcément au point. Un club de lecteurs acharnés (qui lirait réellement les livres sur MBS) devrait pouvoir classer les livres...
Publié le 08 Septembre 2015
@hermann Bien sûr Hermann, et vous êtes avec nous parmi les pionniers d'un système révolutionnaire, en jouant avec nous les apprentis sorciers. Mais attention, on peut aussi acheter des livres papiers sans les lire. Le marketing de l'auteur commence dés son titre, dés son synopsis, dés sa bio et surtout bien sûr dés sa première page. Qu'on aime cela ou pas, séduire le lecteur, c'est la dure loi à laquelle il faut se plier. Encore faut il avoir accès au livre. C'est la technologie du net qui le permet, même si elle a des effets pernicieux par ailleurs. Nous essayons d'être ces facilitateurs d' accès. L'habileté informatique est essentielle, bien sûr pernicieuse à certains endroits. Beaucoup font remonter des ouvrages moyens alors que de très bons livres sont cachés dans le site. C'est pourquoi nous déployons beaucoup d'énergie pour le club de lecteurs et pour détecter nous mêmes des livres de qualité et les mettre en avant …Ouvert à vos suggestions
Publié le 08 Septembre 2015
Bonjour Christophe, Je partage la quasi totalité de votre analyse avec toutefois un petit bémol. Un clic pour ouvrir un fichier ne fait pas automatiquement un lecteur, le téléchargement d'une œuvre ne signifie pas forcément qu'elle sera lue et même une notation et un commentaire ne sont pas la garantie d'une lecture complète. La gratuité totale de lecture sur mBS est en même temps une formidable opportunité pour les débutants que nous sommes et malheureusement génère un flou entre les "clics" et les véritables lectures. La démarche qui consiste à choisir un livre "papier" et à le payer (cher !) avant de l'avoir lu donne une vision bien plus précise du nombre de lecteurs. Je reste bien sûr un inconditionnel de la méthode mBS qui nous permet de partager sans être édité. Malheureusement aucun système n'est parfait, on trouve quelques textes dans le haut du classement de mBS qui semblent plus devoir leur position à une habileté en marketing informatique qu'à leur réelle qualité littéraire. Ce qui ressemble furieusement dans le monde du livre "papier" à certaines grosses locomotives qui doivent plus leurs ventes élevées à la publicité qu'au talent ... Maintenant que l'âne est à la fontaine, attendons qu'il ait soif :-)
Publié le 08 Septembre 2015