Certains livres sont bons, plutôt bien écrits, je sens que l’auteur tient un sujet, lance une intrigue prometteuse, et pourtant j’abandonne souvent ma lecture au bout de cinquante pages. Quand ce n’est pas vingt.
Pourquoi ?
Mon cerveau serait-il formaté à l'impatience sociétale moderne ou le souci vient-il des livres eux-mêmes ? Je lâche par ennui ? Par désintérêt ? Par déception ? Parce que j’ai besoin de m’essuyer ? Ou suis-je simplement nul comme lecteur malgré ce physique irréprochable ? Ayant décidé d’en découdre avec mes soliloques névrotiques, j’ai mené l’enquête afin de déterminer une bonne fois pour toutes l’origine du problème.
Pourquoi certaines histoires pourtant prometteuses nous tombent des mains ?
Si vous aussi, amis lecteurs, vous vous sentez responsable de cet abandon récurrent, suivez donc ma première hypothèse. C’est pas du Sherlock, mais autant vous dire que ça dépote sec.
Affirmer que le lecteur d’aujourd’hui est à la fois exigeant et impatient serait sujet à polémique. Qualitativement parlant, on ne peut pas parler d’exigence outre mesure, j’en conviens. Mais en fait… peu importe ! Aujourd’hui, la forme prévaut sur le fond. En clair, les auteurs n’ont pas besoin de se casser la tête, du moment que c’est bien fait, ça passe.
J’ai mis longtemps à le comprendre, mais voilà un fait avéré : je suis un lecteur du 21ème siècle. Et a priori, on est assez nombreux dans ce cas-là – à part quelques-uns qui stagnent à l’Âge de Pierre et bien sûr les Chinois qui, eux, vivent au 23ème siècle.
Il est évident que la société d'aujourd'hui ne fonctionne plus à la même vitesse qu'il y a cinquante ou cent ans. Ça scrolle, ça emaile, ça textote. Tout va plus vite, nous sommes sollicités de partout, on veut des plats prêts en dix minutes, des coups d’un soir et des colis livrés le jour-même (ou l’inverse). Ce qui fait qu’on n'a plus le temps de rien, pas même de se reposer. Par ailleurs, on vit dans un monde où les funérailles sont plus importantes que les morts, le mariage plus important que l’amour et l’apparence plus que l’esprit. La culture du contenant jetable méprise le contenu durable.
Ce qui, effectivement, rompt la chaîne de l'exigence. À ce compte-là, l’adjectif "capricieux" ne serait-il pas plus approprié pour qualifier le lecteur d’aujourd’hui ? C’est ce que j’ai pensé dans un premier temps. J’étais fier comme d’Artagnan.
Et puis, j’ai réalisé la conséquence directe de cette (dramatique) surcharge cognitive : notre seuil de tolérance à l'ennui s’est considérablement réduit.
Dans ce monde où tout s'accélère, force est de constater que les séries télé et les romans eux aussi s’accélèrent. 24h chrono, Prison Break, Heroes, ont été des programmes précurseurs en la matière. Le lecteur de polars et de thrillers, lui, veut du cliffhanger, du page-turner, des chapitres courts et un début tonitruant, addictif, haletant, il veut être constamment surpris, balloté, électrisé. Il veut de l’immersif à en perdre le souffle. Avant de passer à autre chose.
Les lecteurs d'aujourd'hui sont plus impatients
Certains (les mêmes qui s’acharneraient à brandir tout haut l’étendard de l’exigence) parleraient de sous-littérature, mais ceux-là doivent retirer leurs œillères : les lecteurs d'aujourd'hui sont plus impatients. Sauf les Chinois et les Hindous qui sont plus d’un milliard.
En absence de patience, la question du rythme fait donc toute la différence.
Non seulement l'auteur moderne a peu de temps pour convaincre et pour expliquer les choses, mais il doit le faire à bon escient. C’est-à-dire dans le respect de nouveaux standards, qui ne sauraient être remis en question faute de disponibilité intellectuelle. Mais le pire, c’est que la plupart des écrivains modernes l’ont compris (oui, auteurs MBS, sentez-vous concernés car vous ne dérogez pas à la règle !).
Voilà pourquoi, sans vouloir vexer les puristes de la littérature "lente" qui prendraient cette tendance exécrable pour ce qu’une pute est censée recracher (appelons cela communément du nivellement par le bas), j’estime que Maupassant, Zola, Proust, Stendhal et consors, voire même Simenon, Hugo ou Dumas ne connaîtraient aucun succès aujourd’hui. Ils restent les écrivains (géniaux) d'une époque. Point barre. Donc revenons à nos roustons : en tant que lecteur de mon époque, je n’ai pas envie de me coltiner des histoires écrites à la vitesse du siècle dernier.
Néanmoins, reconnaissons à ces écrivains d’antan une qualité incontestable qui a fait leur succès et que beaucoup de leurs contemporains oublient : ils restent fidèles à la promesse faite au lecteur.
Le meilleur exemple en la matière reste l’ami John Ronald Reuel (ouais, Tolkien) dont l’œuvre gigantesque parvient encore à séduire un large lectorat 90 ans après sa publication ! Contre-argument à ce que je viens de développer ? opposeront les esprits chafouins. Non. C’est l’inverse. Tolkien a créé un univers entier dont il développe la géographie, les peuples, l'histoire et les langues, un univers d’évasion où le lecteur pénètre pour ne jamais en sortir.
Il ne demande que ça !
La promesse renvoie à “ce dont va parler l’histoire”. Et pour moi, lecteur, c’est très important. J’ai besoin de savoir dans quoi je m’embarque afin de déterminer rapidement si je suis susceptible d’apprécier ou non l’histoire, les personnages, le contexte. Pourquoi ne décroche-t-on pas de Madame Bovary qui est un fatras d’inutilités ? Parce que le fil est tendu à la perfection.
C’est de cette tension parfaite dont il est question ici, et des difficultés à la maintenir.
S’il y a bien une chose qui me fait abandonner, c’est qu’on me lance sur une intrigue alléchante avant de m’en écarter sans préavis. Honnêtement, vous commandez un cassoulet au confit de canard et on vous apporte un vieux Canigou en boîte, vous le prenez bien ou vous rectifiez le diamètre rectal du cuistot ?
Toujours est-il qu’à un moment, le contrat proposé par l’auteur n’est pas honoré. Je me sens trahi, arnaqué, alors je me venge sur lui (et son éditeur peu regardant) de la pire manière possible : en laissant tomber son fichu bouquin pour le revendre au prix d’une baguette de pain dans un vide-grenier. Virer dans la romance au beau milieu d’une intrigue criminelle revient à se faire gifler en plein fou-rire. Surprenant d’abord ; insupportable ensuite. Next.
Sauf que même chez les écrivains qui ont tout compris aux attentes des lecteurs de leur époque (oui, auteurs MBS, je parle encore de vous), à un moment donné, ça coince. Les abandons #3 à #10 répertorient par quels moyens mis en œuvre l’histoire en vient à se diluer au point de ne plus avoir aucune saveur :
- abus d’explications indigestes
- les dialogues reprennent ce que les personnages savent déjà
- on change (mal) de protagoniste, de point de vue ou d’époque
- l’auteur se regarde écrire
- l’intrigue est cousue de fil blanc
- le héros s’avère trop parfait, les clichés abondent
- ça pinaille en futilités
- les sous-intrigues phagocytent l’histoire
Bref, quelque chose a été perdu en cours de route : le fil directeur.
Or, tenir le fil directeur de son histoire n’est pas propre à l’époque mais au principe même de narration. L’auteur qui veut en conserver la maîtrise doit donc s’assurer que tout ce qu’il raconte converge invariablement vers l’intrigue principale.
On touche au cœur du sujet.
Vous voyez poindre avec sa subtilité pachydermique la seconde hypothèse que vous attendez en trépignant comme des acariens au salon de la moquette : l’auteur a sa part de responsabilité !
Ne manquez pas mon cri de gueule déchirant : "Pourquoi et comment l’auteur perd-il le fil directeur de son histoire ?"
Antall
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
Sur le fond, c'est le dilemne de l'art versus le divertissement. Si le lecteur veut être diverti, il trouvera un large choix dans bien des genres, dont la qualité littéraire des oeuvres ne sera jugée que secondairement.
S'il lit comme on regarde un tableau ou écoute une symphonie, il lui faudra être plus méticuleux dans ses choix, et l'ennui ne lui fera pas souci.
Le diamètre pourrait aussi être rectifié par reconnaissance et gratitude, tel un acte d'amour. Pas nécessairement comme une punition (à supposer que la boîte soit particulièrement délicieuse).
O.K., c'est un poil plus court. Mais symptomatique d'un certain dérangement, non ? Combien sont-ils à se chamailler ainsi dans votre tête ?
@ Zoe FL de la chambre 12 / premier étage
Oui, c'est sûr, boucle rétroactive négative démonstrative, ça fait trop de mots pour JJ et pis... 50 phrases pour elle qui lit les intro. de balzac sons moufter c'est vraiment beaucoup trop.
Infirmier, vous pourriez lui résumer a ma place s'il vous plaît ? Je ne m'en sens pas le courage...
- oui bien sûr. Je vais essayer. Par contre, ce sera avec mes mots à moi monsieur Bregeant, vous m'excuserez ...
- pas de problème, allez-y. Je crains de toute façon qu'elle ne comprenne en vrai que le langage de bas étage.
- "JJ le monsieur t'a expliqué que tu t'es pris ton argument bidon du cinéma comme un boomerang dans la gueule".. je répète : "JJ le monsieur t'a expliqué que tu t'es pris ton argument bidon du cinéma dans ta gueule"..
"C'est plus clair JJ" ?
Il a dit quelque chose, le défroqué ? Si oui, qu'il me fasse un résumé ; je n'ai pas bien de temps à consacrer à ses papotages décousus, interminables.
@ Zoé FL / alias JJ de la chambre 12.
En espérant que vous soyez capable de réfléchir sans trop vous énerver.... (sinon, ma parole, je vous fais mettre la camisole...)
Si je re-puis me permettre, Antall met en exergue un dénominateur commun aux bons livres de toutes les époques qui est, disons, pour faire court, une intrigue bien menée.
La différence qu'il fait entre notre époque et l'époque classique étant d'un côté, le temps long, et de l'autre, le temps court, d'un côté l'écriture étoffée, la recherche de "style" plus marquée et de l'autre une écriture bien plus schématique et épurée.
Très bien.
Est-ce clair ?
Non ?
Alors relisez...
Et maintenant c'est mieux ?
Oui ?
Très bien..
Une fois que ceci a été compris (car c'est le sens profond de sa pensée, tout le reste n'étant que mots expurgés hors de celle-ci et donc réinterprétables à souhait et à l'infini dans toutes les directions que vous souhaitez) voyez maintenant comme le fait de recourir à l'exemple du cinéma que vous citez va en fait totalement à l'inverse de votre raisonnement qui voudrait que la littérature ne soit que "le style" :
Posez vous les (la) bonne(s) question(s) :
D'après vous, qu'est ce qui retient le spectateur qui visionne "les illusions perdues" :
Le style de l'auteur ??!!
MDR
Il ne saurait y en avoir.
Que je sache, un film n'est pas une lecture publique...
La seule chose qui le retient est l'intrigue, bien menée, qui est la trame du livre avec des personnages bien ficelés et bien rendus au cinéma avec leurs traits de caractères.
Votre prise d'exemple du cinéma est ainsi juste une magnifique pure boucle de rétroaction négative démonstrative car il ne conduit qu'à démontrer l'inverse même de ce que vous aimeriez tant prouver, en illustrant que ce qui compte est bel et bien l'intrigue, la trame du livre, qui se doit d'être bien tissée et non pas le style*, lequel, au cinéma est totalement hors sujet, comme dans cette tribune que vous condamnez pour l'avoir lu, certes, mais, décidément, toujours pas comprise..
et vous prétendez comprendre le génie des grands classiques (sic sic sic)... ?
Ps : à defaut de paroles sensées, merci par contre de me servir au moins, comme d'habitude, de simple correcteur orthographique si d'aventure ici ou là une erreur typographique ou autre en était venue à se glisser.
*"La littérature, c'est le style. Rien d'autre" (cf votre post du 10/08).
Incrémentation de notre monBookTime...
@Antall Bonjour Norin,
Vous avez beau être essentiellement auteur et lecteur de thrillers, je trouve vos conseils aussi judicieux que valables pour d'autres genres. L'abus d’explications indigestes, les dialogues qui n'apprennent rien, les mauvais changements de protagoniste, de point de vue ou d’époque, se regarder écrire, offrir une intrigue cousue de fil blanc, abuser de clichés, pinailler en futilités, phagocyter l’histoire avec des sous-intrigues, sont autant d'erreurs à ne pas commettre quels que soient le genre et la longueur de l'oeuvre.
Pour le reste, je ne suis pas sûre qu'il faille généraliser. J'ai lu intégralement et commenté ici un bon millier d'oeuvres ; certaines courtes et ennuyeuses, d'autres longues, auxquelles je me suis abandonnée sans voir le temps passer ; certaines courtes et parfaitement dosées, d'autres longues, que j'ai lues en diagonales... S'il s'avère impossible pour moi de distinguer une quelconque prédominance, je plussoie votre conclusion : "L'auteur a sa part de responsabilité".
Quant au lecteur, ce n'est pas en le critiquant que l'on fera avancer le schmilblick, ni en l'incitant à la fainéantise (lisez-moi, cela ne vous prendra que dix minutes ;-)). Apprivoisons-le plutôt et donnons-lui le goût de la lecture en lui faisant découvrir d'autres vies, d'autres pensées, au travers d'écrits immersifs... En bref, soyons généreux avec lui et commençons par l'aimer, ce lecteur sans qui nos écrits ne sont que lignes jetées dans le néant.
Sinon, êtes-vous sûr de publier votre deuxième volet ;-) ?
Bonne fin de journée. Amicalement,
Michèle
@Marie Bataille
Je vous en prie, chère demoiselle, ne vous risquez pas à imaginer 1799 (peut-être pouvez-vous tenter 1800, mais ce serait à vos risques et périls), car cela vous cabosserait très certainement le chapeau. Ceci dit, je ne comprends pas très bien ce que vous avez contre Jonas ; pour ma part, je n'ai rien à lui reprocher, sauf peut-être d'ébouriffer les plumes caudales de mon perroquet Balthazar. Je l'ai plusieurs fois corrigé pour cela, mais cette génération ne respecte rien, ni Balzac ni la permanente de ses aînées. Nous vivons décidément dans une drôle d'époque, décadente à plus d'un titre, où l'on martyrise sans vergogne les Psittacidae, où Balzac est considéré comme un auteur difficile (qu'en est-il alors de Proust, de Gracq et de Claude Simon - sans parler de Nemrod Langélus ?) et où "Perlimpinpin contre les Jivagos" est célébré comme le nec plus ultra de la littérature. Cependant, il faudra tout de même m'expliquer pourquoi le cinéma (qui n'est pourtant pas réputé pour jeter délibérement son argent par les fenêtres) n'adapte pas "Perlimpinpin contre la cuvette des toilettes" mais plutôt "Les Illusions perdues" - avec pour résultat un triomphe critique et public. Ne peut-on considérer que, plutôt que de parler de Balzac, on ferait bien mieux de le lire ? Ne serait-ce que pour découvrir que son écriture n'est pas une prise de tête (comme le pense un vain peuple et comme on dit aujourd'hui), mais qu'elle est tout au contraire riche, lucide et drôle à la fois ? Et ne serait-ce que pour cesser d'asséner des conneries ?
@Marie Bataille
"Balzac écrivait-il pour un lecteur de 2023 ?" demandez-vous, non sans qu'on sente pointer en vous une certaine angoisse, avant d'apporter vous-même une réponse : probablement non. L'emploi du "probablement" laisse à penser que vous n'en êtes pas très sûre, et je tenais à vous rassurer sur ce point. Non, non et non, Balzac n'écrivait pas pour un lecteur d'aujourd'hui. Et cela pour une raison très simple : Balzac avait bien d'autres choses en tête qu'un hypothétique lecteur du futur, notamment de rendre sa copie à l'heure et de se taper des duchesses. Ainsi va la vie exaltante de nos grands classiques de la littérature.
@Phillechat 3
"Dire que le lecteur moderne, y compris ouvert et cultivé, a le plus grand mal à lire les introductions de Balzac est un fait", écrivez-vous d'une plume censément bien informée. De fait, la seule chose que je me demande est la suivante : dans quel théâtre de guignol récoltez-vous vos faits ?
Dire que le lecteur moderne, y compris ouvert et cultivé, a le plus grand mal à lire les introductions de Balzac est un fait non un jugement sur l'auteur ou le lecteur.
Oui nous sommes impatients et nous ne savons plus attendre pendant des dizaines de pages le début de l'action.
Faut-il le regretter ?
Sans doute, mais pour un auteur qui suivrait ce chemin cela serait suicidaire.
@Roger Rabi
Bravo !!!
@ celles et ceux que cela intéresse (hm)
Pas d'affolement.
Je vous transfère tel quelle la note de l'infirmier de garde cette nuit :
JJ / 15/08 / 8.00 am
"En termes cliniques, toujours que du grand classique (sic) :
1. Convulsions
2. Hallucinations (hanté par ses pires souvenirs ?)
3. Agression verbale et demande expresse d'expulsion hors de sa chambre de l'aumônier venu la confesser, qui, parce que venu précipitamment en jeans, a été pris pour Mr Bregeant."
@Jack and Jill coupent à pique
C'est vrai de vrai qu'il devient péniblos, le scribe ! Qu'il retourne faire tartir les coptes et les musulmans et qu'il s'aère un peu la prostate ! Et qu'il s'envoie trois brouettées de saxifrage à tous les repas ! Paraît que ça calme grave l'ébullition synaptique ! Passqu'il va finir par en crever, le centripète ! Faut qu'il fasse gaffe, le décapuchonné !
Couché, le défroqué !
@ tt le monde
JJ vient de nous faire part de ses dernières volontés.
JJ veut maintenant mourir sur la scène littéraire.
Je viens donc de placer JJ dans sa chambre à équidistance entre Madame Bovary et Boule de suif...
Adieu JJ
Snif..
Ps : Wotan, un grand merci pour votre aide discrète.
Bonjour,
Un petit mot d'excuse pour ne pas trop charger la mule auteur :
Le volume et la multiplicité des œuvres de fiction n'a plus rien à voir avec la production du siècle dernier et encore moins de celui d'avant.
C'est un problème auquel le lecteur doit faire face pour éviter le syndrome de l'âne de Buridan.
A savoir un âne affamé et assoiffé placé entre une botte de foin et un seau d'eau, qui se laisserait mourir d'inanition par indécision.
Ici la boulimie de lecture ne peut être comblée que dans la précipitation et la brièveté.
Qui a dit : "Qui se ressemble s'assemble" ? Vous devriez envisager de vous marier. Et ne pas oublier l'avenir de l'ânerie sur la plateforme en nous faisant des petits.
@ Zoé
Attention juste de ne pas marcher sur son sonotone !
Je vais le ramasser et raccompagner JJ dans sa chambre, ne vous inquiétez pas.
Très bonne soirée à vous aussi Michèle & à tt le monde
@Yvar BREGEANT Oups, je suis sincèrement désolée, Yvar ;-) ! Pour me faire pardonner, je me plie sur-le-champ à vos judicieux conseils et m'en vais sur la pointe des pieds, non sans vous souhaiter au préalable une très bonne soirée,
Michèle
PS : @Jack and Jill coupent à pique Chut, calmez votre imagination, vous risquez de vous fatiguer inutilement, cher Jo. Yvar et moi sommes chacun engagés depuis lontemps... et, pour notre bonheur, bien engagés ; tellement bien engagés que je vous souhaite de l'être de la même manière...
PPS : @Zoé F. Laurent Allez-y mollo, tout de même, chaque archive-constat me coûte quinze euros que je préfèrerais dépenser autrement, sans compter que vous pourriez comprendre mon attachement à cette plate-forme autour de laquelle vous orbitez depuis... 2013 ? c'est bien ce que vous indiquâtes à votre taupe en avril 2019, sur la tribune de Pentacle ?
@Yvar BREGEANT Ne lui trouvez pas d'excuses, Yvar, cet homme n'est pas malade, loin de là. Il est totalement responsable de ses actes, comme tout pervers narcissique. Bonne soirée, Michèle
@ Zoé
Chuuut... non ! ne nous l'énervez pas. Je viens de parler avec son psychiatre traitant et il semblerait bien que JJ souffre, outre que d'un complexe d'infériorité surcompensé et de sociopathie, de crises aigues de paranoïa. D'où cette susceptibilité exacerbée..
Il apparaît impératif de laisser JJ se reposer.
Vous aurez beau lui dire que c'était une simple remarque en retour de celle qu'elle m'avait adressée, JJ ne comprendra pas...
@ JJ
Prenez ce petit cachou.. laissez-le fondre dans la bouche... voilà... c'est bien (10 mm de valium devrait nous l'apaiser). Vous avez raison, JJ, vous avez toujours raison. Et puis vous savez quoi ? C'est vous qui avez fait les meilleurs commentaires de cette tribune. Regardez, le yoyo en bois du Japon trône maintenant sur le chevet en bois dans votre chambre.. Allez.. tout ira bien.. à demain.
@ tt le monde.
SVP tt le monde se casse sur la pointe des pieds
@ Antall
Attendez tt de même un jour ou deux pour envoyer la tribune 2 !
@Zoé Florent
Salut, Sainte Nitouche ! (Nous avons décidé de vous surnommer désormais ainsi, car "la Florentine" vous suppose une ruse, une subtilité et un raffinement qu'on serait bien en peine de discerner chez vous.) Vous ne manquez décidément pas de culot en venant dénoncer ici, entre autres choses issues de votre seule imagination déréglée, des réglements de compte. A votre avis toujours éclairé, qui a écrit, alors que personne ne lui demandait rien, alors que personne ne s'intéressait à elle : "Vous êtes à présent assez grand pour qu'on vous parle sans détour : a est la conjugaison du verbe avoir à la troisième personne du singulier de l'indicatif. D'ordinaire, on conseille de ne pas le confondre avec à, qui est très modestement une préposition", écrivîtes-vous, avec une insupportable suffisance teintée de condescendance, à Yvar le 10 août, sur cette même tribune. Puis, le 11: "PS : A tout hasard, et afin qu'il n'y ait pas de méprise, nous avons bien écrit "Méfiez-vous"", en omettant, comme à votre habitude, d’accentuer le A majuscule… Cherchez l’erreur :-)... Pourtant, il me semble que seule l’irréprochabilité pourrait justifier que vous nous rebattiez les oreilles avec des leçons à deux balles tout juste bonnes à masquer la pauvreté comme les contradictions de vos arguments. Peut-être serait-il temps de vérifier l’état d’un piédestal certainement devenu bancal par excès de hauteur ? Une chute de si haut pourrait bien vous être fatale, cher Jo Lapipe. Imaginez alors notre état :-)" ? La citation est un peu longue, je vous l'accorde, mais nous tenions à la rapporter ici dans son entièreté, afin de bien souligner toute l'étendue de la malhonnêteté qui est votre fonds de commerce. Car si ça, chère Sainte Nitouche, ça n'est pas du règlement de compte, alors il faudra nous expliquer ce que c'est.
Bien le bonjour à Monique Louicellier, que vous détenez sous clé.
@Antall Bonjour Norin. Eh bien, il y avait longtemps qu’une tribune n’avait pas provoqué une telle déferlante ;-) ! Hasard ? Nature du sujet ? Anthipathie à votre égard ou simple envie d’en découdre, de régler ses comptes, de déverser un fiel qui ronge de l’intérieur ? Je penche plutôt pour le dernier cas de figure qui supplante le reste, quantitativement.
Nous avons donc eu droit successivement au règlement de comptes, façon cour de récréation, avec son lot gros bras, de victimes, de spectateurs moutonniers (indifférents, outrés ou réjouis), de surveillants aveugles ou volontairement passifs, aux interventions répondant au sujet de votre tribune (passées inaperçues, puisque vous avez opté pour le silence le plus total), au jugement arbitraire, bons et mauvais auteurs, bons et mauvais lecteurs (sans réaliser qu’il serait temps de leur "lâcher un peu la grappe" à ces lecteurs qui se raréfient, mais bon, ce que j’en dis...), pour finir dans une ambiance de vogue avec décrochage de pompon d’un risible avéré, à mon goût, mais qui a le mérite de compléter le message d’encouragement du site : "Participez à la communauté d’auteurs et de lecteurs de monBestSeller". Participez donc à la vie de la communauté, oui, et comme il vous sied. Vous pouvez ironiser, manquer de respect, car pour nous, seuls comptent flux, stats et référencement.
Ceci étant dit et n’engageant que moi, je vous ferai part de mes réflexions à la lecture de votre tribune dans un commentaire distinct.
À bientôt. Amicalement,
Michèle
PS : @Jack and Jill coupent à pique Oh, quelle invraisemblable surprise, voici notre cher "guette au trou" :-) !
Je ne me suis pas adressée à vous, me semble-t-il, mais bon, une fois de plus, allons-y d’une courte réponse en post-scriptum, afin de vous abandonner bien volontiers un devant de la scène dont vous ne pourrez décidément jamais vous passer : est-il si difficile pour vous d’admettre qu’à agresser continuellement, il soit normal de vous faire parfois agresser à votre tour ? D'accord, vous avez la comprenette laborieuse, mais tout de même : n’est-ce pas le b.a-ba des relations humaines ?
Pour le reste, je vous renvoie à l'un de mes précédents post-scriptum, que vous n'avez probablement pas assimilé : "Je me fous de vos opinions à mon sujet et ne me sens vraiment pas dans l'obligation de vous rendre le moindre compte. Il me semble qu'il en va de même pour Monique."
Bien le bonjour chez vous,
Michèle
@Catarina Viti
Dieu du ciel (et du métropolitain) ! nous n'espérions nulle récompense en venant griffonner nos réflexions (ce qui est un grand mot) convulsives au bas de cette rubrique. Mais puisqu'il semble qu'au final il en existait une qui nous pendait au nez, il paraît commode pour @Clarisse Balsamo (probable descendante de la Comtesse de Cagliostro) qu'elle lui soit attribuée - cela lui épargnera l'effort de la voler, comme l'aurait sans doute fait sa redoutable ancêtre...
@Clarisse Balsamo. Un lutrin ? Vous êtes sûre ? Un DIM (Do It Myself) ? Je veux bien essayer si c'est votre plaisir. J'ai des planches, des vis, et avec ma Makita, on craint dégun. Bon. On en parle en Off si vous voulez bien. Un lutrin... j'vous jure.
@Catarina Viti
Je ne peux pas plutôt avoir un lutrin (même miniature) ? (Pour une fois que je gagne un concours. Enfin, pour être totalement honnête, je suis arrivée bonne deuxième à : "Gagne ton poids en Carambar ® avec un dessin" lorsque j’avais 5 ans.)
Tellement flattée d’avoir fait progresser – à l'insu de mon plein gré – le référencement du site, grâce à mes si profondes et si originales cogitations….
Chère Clarisse, @Clarisse Balsamo.
100e
VOUS AVEZ GAGNE LE YOYO EN BOIS DU JAPON.
Un de mes bouquins au choix (contactez-moi, via ma page auteur pour me dire lequel vous plairait)
100e
Merci à tous,
Merci pour le site,
les COMS font avancer le référencement.
Bravo à tous les participants.
Bravo à Clarisse Balsamo.
(réalisé sans trucage. Dommage pour Yvar, J&J, qui s'étaient vraiment décarcassés. Dommage aussi pour Lucas (parti trop tôt, ou revenu trop tard, ou l'inverse, je ne sais pas, je ne sais plus).
Rendez-vous pour l'article 2 !
Merci Antall.
Voici mon gros grain de sel, cette tribune d’ @ANTALL soulevant quelques points qui "m’interpellent au niveau de mon vécu"… de lectrice.
L’une des raisons de l’abandon d’une lecture reste le manque de temps disponible – toutes les enquêtes et statistiques soulignent la baisse inexorable à la fois des "gros lecteurs" et du nombre de livres lus dans l’année permettant de s’arroger ce qualificatif. Il faut donc être sélectif. "Trop de livres, pas assez de temps" (de cerveau disponible), clame un slogan américain. D’où, sans doute, le décrochage rapide. (Et surtout en ligne, surtout quand le formatage ne permet pas une lecture confortable – note aux auteurs monbestseller, les 3/4 des textes que j’ai effleurés ici ne suivent pas les conseils de mise en forme.) Pourquoi perdre son temps alors qu’un autre livre, quelque part, nous attend ?
Par ailleurs, il faut séparer (artificiellement) le fond de la forme.
Passons au plus saillant lors de la lecture, ce qu’on voit (quasi) en premier : "l’orthographe, la syntaxe (priez pour nous.) la ponctuation, et les tournures de phrases", comme le précise @Kroussar . En ce qui me concerne, leur absence est rédhibitoire au-delà d’un certain stade du relâchement de l’écriture.
Ce n’est pas du snobisme de ma part : une expression confuse ne peut pas transmettre correctement le message. Par ailleurs, ils sont désormais rares, les auteurs (de tous genres et tous types de publications) capables de jouer ludiquement et consciemment avec les règles parce qu’ils les ont intégrées. N’est pas Rimbaud, Lautréamont ou Céline qui veut ! Pour passer outre, il faut bien connaître son périmètre. (Et, si vous l’ignoriez, sachez que l’on passe au crible et, souvent, retouche les textes publiés chez les granzéditeurs ; même les granzauteurs y sont soumis.)
Pour la forme – ou est-ce déjà le fond ? (il me semble bien que oui) –, ajoutons la respiration et le style. Oui, le style, cette petite chose évanescente si difficile à qualifier mais tellement essentielle… Si la rythmique du texte, sa respiration, ne s’accordent pas à celle du lecteur, c’est parfois peine perdue. C’est mon cas. Si je ne peux "respirer" avec le texte, tout différent soit-il de ce que je suis, j’étouffe.
Pour certains, la littérature est surtout cela : le style. C’est cette pâte qui fait le livre, qui modèle sa réalité. Et, pour le goûter, l’affinité est reine. (Mais pas que…)
(Si j’ai pu apprécier des romans dont le sujet ne m’intéressait a priori pas du tout, c’est grâce à la plume de l’auteur. Ainsi, j’ai cliqué par curiosité sur "Sans fard", de Flore Freynet. À la lecture du synopsis, je n’étais guère convaincue, et puis… sa plume m’a emportée ! À l’inverse, un roman portant une thématique m’intéressant peut être abandonné rapidement car le traitement littéraire me semblera insuffisant.)
Pour d’autres, ne comptent que l’histoire, le récit, et non la manière dont ils sont amenés. Ils sont nombreux.
Entrent alors en scène les cases dans lesquelles on fait entrer (de gré ou de force) la fiction : feel-good, polar, thriller, S.F., romance, autofiction, roman historique, satire, politique-fiction, etc. Envers lesquelles le lecteur a des affinités ou non ; autre tri sélectif, donc… (Mais le secret de la bonne littérature n’est-il pas aussi une certaine hybridation des genres et non l’application de ces recettes stéréotypées, rapporteuses immédiates de profit pour les maisons d’éditions ?)
Chacun trouve midi à sa porte, et différents types d’ouvrages cohabitent, sachant que les plus "faciles" d’accès (ceux brossant le lecteur moyen dans le sens de ses attentes) auront toujours plus de succès. Mais souvent, aussitôt lus, aussitôt jetés. Le livre est devenu un produit de consommation comme les autres… (Voir le très éclairant essai de Hélène Ling et Inès Sol Salas, "Le fétiche et la plume. La littérature, nouveau produit du capitalisme" (Rivages, 2022).)
Et c’est ainsi que la production livresque se scinde en deux, s’est toujours scindée en deux, dès que les progrès de l’imprimerie ont favorisé une production de masse peu coûteuse. D’un côté, la littérature "littéraire" (destinée aux quelques milliers de lecteurs de la NRF, disait-on dans les années 1930 – je crois) ; de l’autre, la littérature "populaire", d’un accès plus "aisé", mais susceptible tout autant de renfermer des pépites (comme Maurice Leblanc, pour ne pas le citer.) Et qui semble se scinder depuis en quatre, puisqu’on semble aussi distinguer les Anciens et les Contemporains, séparation où l’on retrouve les anciennes spécificités.
Le tout est de savoir ce que l’on recherche, ce que l’on attend de sa lecture. Il n’y a pas un lecteur, mais différentes sortes de lecteurs.
Ajoutons que, comme le rappelle @Catarina Viti , cela fait longtemps que l’on fustige la contamination du cinéma (puis de la télévision et d’Internet, et désormais des réseaux sociaux), dans l’évolution de l’écriture… et de la lecture. L’époque est de plus en plus rapide, c’est un fait. La capacité d’attention se réduit. L’écriture s’en ressent (autant pour les "écrivants" que pour les lecteurs. Mais c’est à l’auteur de jouer avec cette contrainte, et non d’appauvrir son texte.)
Quant aux "grands Anciens" plus ou moins récents, ils usaient de la description ? Mais ce "fatras" supposément passéiste n’est pourtant jamais gratuit, émanation des personnages, les qualifiant autant que leurs actes et leurs paroles… Finalement, on en revient toujours là, sans doute. Tout est affaire de style, de cette mystérieuse affaire de style…
P.S. : Quant aux défauts stylistiques spécifiques, qui suscitent ce manque d’adhésion du lecteur, c’est une autre paire de manches dans laquelle je ne fourrerai pas les mains. La question est bien trop vaste.
Pour revenir sur Balzac, je l'ai cité comme exemple typique des changements de style d'écriture et de texte difficilement lisible pour nos contemporains.
Ajoutons que
1) il ne s'agit pas de l'intégralité des oeuvres mais des (très) longues introductions.
2) Balzac reste un de mes auteurs favoris.
3) on ne peut décemment prétendre apporter sa fort modeste contribution à la littérature, en ignorant ce classique absolu.
@ JJ
Aaarghhh ce que je craignais...
Électroencéphalogramme plat.
Les infirmiers vont s'en occuper.
Quelqu'un pour prendre le relais de JJ ?
@Yvar BREGEANT
...
@ Jack and Jill à l'hospice
Hm. Le sujet n'est pas Bregeant.
Le monsieur (Mr Kroussar) vous demande de recentrer le débat, je répète, le monsieur vous demande de recentrer le débat.
@Yvar BREGEANT
Il faudra quand même, un jour, que vous pensiez à vous louer un cerveau.
@ Jack and Jill à l'hospice
Laquelle charité, lorsque bien ordonnée, commence par soi-même..
Un couple de pontifes de la littérature qui ne connaît pas ses classiques... on aura tout vu, tout lu oui. Alzheimer ?
Enfin... bref... :
Jack and Jill, le monsieur vous demande (Mr Kroussar) de recentrer le débat, je répète, le monsieur vous demande de recentrer le débat...
Le sujet n'est donc pas le nombre de lectures Mbs. Je répète le sujet n'est pas le nombre de lectures Mbs..
(ce vieux couple aigri est malaimable et un peu dur de la feuille mais avec un peu de chance il va finir par y arriver).
MDR
@Kroussar
Le nombre de lectures fait-il la valeur du lecteur ? Il témoigne simplement du temps que le lecteur a consacré à l'assouvissement de son vice impuni...
@Jack and Jill coupent à pique
Effectivement, vos trois/quatre grandes raisons sont tout à fait acceptables. Et je m'y retrouve.
Quant aux "Meilleurs lecteurs", même si ce terme doit être pondéré, je pense sincèrement qu'il y en a parmi les membres du club mBS et les plus anciens auteurs.
Si vous regardez le nombre de notes attribuées par eux (les chiffres sont représentatifs.), du moins pour ceux qui ont conservé le même pseudo depuis leur première inscription, il y en a qui cumulent plus d'une centaine de lectures.
Cordialement,
@Kroussar
Parce que nous avons fait l'erreur de la commencer.
Plaisanterie mise à part, il existe, nous semble-t-il, quatre grandes raisons 1) le bouquin est tellement mauvais qu'il ferait fuir à lui seul une horde entière de sangliers, 2) le bouquin ne nous est pas destiné, en particulier parce qu'il brasse des thèmes dont nous n'avons rien à secouer, 3) le bouquin est excellent mais nous sommes de piètres lecteurs, englués que nous sommes dans une paresse intellectuelle de compétition, 4 (qui se rattache à la précédente) nous avons eu les yeux plus gros que le ventre.
Qu'en pensez-vous-t-il ?
PS : Meilleurs lecteurs, les membres du club mBS et les plus anciens usagers ? Cela resterait à prouver...
Dans un précédent commentaire, j'ai évoqué la liste des raisons et critères proposée par Norin Antall...
Je pensais recentrer le débat ! Que nenni...
Il me semble, peut-être me trompe-je, que l'enchaînement des commentaires ont fait fuir nos meilleurs lecteurs, les plus assidus. Ceux du Club mBS d'une part (les grands absents de ce débat) et, d'autre part, les plus anciens membres de ce site.
Alors permettez-moi cette dernière tentative (oui, je sais, j'insiste lourdement.).
Pouvons-nous répondre à la question suivante : "Pourquoi décroche-t-on en cours de lecture ?"
Vos retours seront sûrement très constructifs pour les apprentis auteurs que nous sommes.
Cordialement et bonne semaine à toutes et à tous.
@Yvar BREGEANT
Nous aurions du mal à décrocher ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité.
@Lucas Belmont1
Mais enfin, M. Belmont ! Êtes-vous vraiment sérieux lorsque vous remerciez la Florentine pour ses "étoiles de visibilité" (sic) ? Ne comprenez-vous pas qu'en donner à pratiquement tout ce qui bouge et en particulier aux usagers qui écrivent comme des cochons, ça n'a aucun sens ? Et que, dès lors, il y a même quelque déshonneur pour un auteur à les recevoir et à les accepter ? Reprenez-vous, M. Belmont ; vous filez un mauvais coton.
PS : A peine parti, déjà revenu : à quoi jouez-vous, si ce n'est pas indiscret ?
@Zoé Florent
Vu votre naturel enjoué, nous sommes bien sûrs, chère Madame, que vous allez rire : figurez-vous que nous ne nous étions pas aperçus que vous aviez fait une apparition parmi tous ces commentaires. C'est tout à fait regrettable, parce que, vous ayant enfin lue, nous sommes admiratifs de l'éclairage nouveau que vous apportez sur cette rubrique. Cependant, nous nous demandons quelque chose : c'est quoi, cette obsession pour l'accent sur les voyelles majuscules ? Parce que ce n'est pas la première fois que vous nous gourmandez vivement pour les avoir omis. Comme s'il n'y avait plus que ça que vous trouviez à nous reprocher. Votre souci est toutefois parfaitement légitime, et nous sommes bien certains que, de votre vertueux côté, vous n'en avez oublié aucun, de ces accents, en rédigeant vos si innombrables mails de dénonciation adressés à M. Monbestseller. Et nous regrettons sincèrement que vous n'ayez pas eu le même souci des formes en rédigeant votre dernier opus, ce qui nous aurait évité de nous heurter à toutes les fautes de français qui émaillent si joyeusement votre texte. Mais, bon, il paraît qu'on ne peut pas être brillant partout et tout le temps.
PS : Nos amitiés à l'incomparable Monique, à qui vous avez interdit de s'exprimer.
PPS : Nous ne vous considérons pas comme une tête folle, jamais nous n'avons eu l'audace de croire que vous pourriez souffrir d'un collapsus de l'encéphale, nous avons toujours jugé que vous étiez une interlocutrice pleine d'allant et de jovialité, d'esprit et de sapience, nous avons toujours combattu la rumeur sacrilège qu'hystérie et paranoïa constitueraient le fond de votre caractère, et c'est pourquoi nous ne voulons pas croire que vous nous avez donné le surnom de Jo Lapipe sans une raison particulière. En effet, un surnom, surtout quand il se veut infamant, doit nécessairement faire référence à un travers de celui à qui il s'adresse ; or, en l'occurrence, nous avons eu beau chercher, nous n'avons pas trouvé ce qui le motivait et en quoi il devait nous atteindre. Aussi, afin de vous plaire et d'être bien blessés, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous expliquer ce choix censément offensant mais, jusqu'à aujourd'hui, parfaitement nébuleux. D'avance, un grand merci.
@ Jack and Jill ne seront donc pas de la garden party.
Ouuuuf ! Je m'imaginais déjà devoir détacher au couteau chacune des dents de votre radula d'arapède des grilles de ma résidence...
Surtout, surtout, ne changez pas d'avis.
Vu comme vous avez du mal à décrocher...
Sur ce, Zzzzzz Zzzzzz, bonne nuit..
@alban paulh
Vous avez tous les droits, cher Monsieur. Y compris celui de dénoncer l'insondable vacuité de nos propos, et cela d'autant plus que c'est vrai. Voilà. Vous vous sentez mieux ? Pouvons-nous repartir sur des bases plus allègres ? Et chanter en choeur, dans un grand esprit de concorde, l'excellence des thèses antalliennes ?
@Yvar BREGEANT
Vous êtes admirable, l'Yvar. Admirable et d'une rare présomption. Comment pouvez-vous croire, ne serait-ce qu'une seconde, que nous accepterions une invitation de votre part ? Sans doute vouliez-vous nous vexer. Eh bien, c'est raté, vous nous amusez.
@ à tt le monde sauf.. JJ
En attendant le deuxième épisode de cette tribune qui entrera sûrement dans les annales de MBs, je propose à tout le monde de venir à la maison se retrouver autour d'un bon goûter, entre personnes intelligentes et bien élevées
De facto, tout le monde est invité sauf.. sauf.. ?
JJ bien sûr... (Je le nomme parce que sinon il comprend pas)
@Zoé Florent
Chère Michèle, merci de votre petit mot. Vos étoiles de visibilité comme vous aimez les appeler et vos éclairages subtils et pertinents ont souvent porté mes textes au-delà des ténèbres du site. Vous l'avez fait aussi pour nombre d'auteurs de mBS. Soyez remerciée de votre bienveillance et de cet immense travail de lecture que vous avez mené et menez encore auprès de cette communauté. Bonne continuation dans votre écriture et tous vos projets.
@alban paulh
C'est marrant, mais nous n'avions pas compris que nous avions des comptes à vous rendre. De toute façon, gros malin, pourquoi, vous, ne décrochez-vous pas ? Vous êtes à la pêche de lecteurs pour votre bouquin ? Si oui, c'est maladroit. Vous risquez fort le bide...
@Yvar BREGEANT
Nous comprenons parfaitement que vous essayez d'être spirituel, mais ça ne vous va pas au teint. Cela demande des prédispositions (et une maîtrise de la langue) que vous ne possédez pas. Vous ne parvenez donc à n'être qu'ennuyeux. Continuez donc sans nous.
@ Robby le clown.
Donc, non seulement vous n'écrivez pas correctement mais en plus vous ne savez pas lire entre les lignes. Sic.
La réponse, simple, était pourtant dans la question. Non ?
Et vous voudriez aussi nous servir de modèle d'analyse et de pensée ?
Non contente de cela, votre mauvaise foi transpire a/à/A/À grosses gouttes dans votre réaction vis à vis de Zoé dans cette tentative maladroite et désespée de vous rattraper par vos gesticulations verbales plutôt que de simplement vous excuser comme Lucas a parfaitement su le faire sans pour autant renier ses convictions.
Et vous seriez un modèle de grand esprit littéraire ? Avec des valeurs à nous apporter ?
Il n'est pourtant pas trés intelligent de gesticuler quand on s'est soi-même pris au piège dans des sables mouvants.
Mieux vaudrait-il vous saisir de la perche qu'encore si gentiment, tenez...morts de rire, l'on vous tend.
@Yvar BREGEANT
Merci Yvar pour votre témoignage de sympathie. J'apprécie aussi de vous lire. Bonne continuation dans vos écrits et vos recherches.
@Yvar BREGEANT
A votre éclairé avis ?
@Zoé Florent
Ce message, chère et éclairée Madame, pour vous dire notre étonnement de ne vous voir pas participer à ce débat - d'une hauteur intellectuelle sans précédent sur le site - entre les tenants d'un antallisme jusqu'au-boutiste et ceux qui prétendent que l'auteur de la rubrique ferait bien mieux de se reconvertir dans le petit commerce des allumettes. N'auriez-vous rien à dire (ce qui serait surprenant de la part d'une défenseuse stellaire du droit d'écire comme un cochon), ou est-ce seulement que le très, très, très abondant courrier que vous avez adressé au qui-de-droit du site afin de lui réclamer nos têtes vous ait à ce point fatigué le poignet ? Sauvez-nous, par pitié, chère et avantageuse Madame, de l'inquiétude qui nous étreint (de 18h11) à votre sujet.
PS : Tant que nous y sommes, avez-vous quelques nouvelles de Mme Louicellier, qui tant nous charmait avec ses vues imprenables (quoique souvent confuses et même contradictoires) sur les êtres et les choses, et plus particulièrement sur les oeuvres et les auteurs de monBestSeller. Elle aussi a disparu du tableau de service, et nous nous adressons à vous parce que, plusieurs fois, elle nous a expliqué que vous étiez son gourou femelle et que, pour elle, en dehors de vous, il n'y avait pas de salut. Dites-lui bien que son absence nous est presque insupportable, que nous prions nuit et jour pour son retour triomphal, et saluez-la bien de notre part.
@Kroussar
Pour l’adaptation cinématographique, si vous appréciez l'oeuvre de Henry James, regardez-donc le magnifique "Daisy Miller" de Bogdanovich : le film est magnifique, l’adaptation fidèle et elle comporte des variations très intéressantes sur le thème principal. (C’est sorti en DVD et bluray.)
@ Robby le clown
Il y a en littérature comme en humour des règles et schémas universels et intemporels.
Par exemple, la blague de l'arroseur arrosé que l'on a sans doute pratiqué en se fendant la poire depuis la préhistoire jusqu'à nos jours.
Pour que l'arroseur en rie lui-même, il lui faut toujours, comme avant, une bonne dose d'autodérision, un soupçon de modestie et un brin d'humilité.
En seriez-vous doté ?
@Yvar Brégeant
Croyez-vous donc être le seul à vous amuser ?
@ le philosophe / Robespierrrrrrrrrrrette
L'essentiel a été dit en bas de tribune il y a bien (trop) longtemps (pour celles et ceux que le sujet de fond interesse vraiment). Depuis, le reste ici ne relève, pour ma part, en tous cas, non pas de "l'écharpage" mais juste du pur divertissement. La tribune était très drôle comme les réactions outrées de robespierrette notamment.
D'ailleurs, Robespierrette, pour le "r" manquant, je redemande la VAR ou la Florentine.
Mdr..
Ps : pour le a/à/A/À, hahahaha, quand je vous dis que c'est juste un clown...
J'avais peur de retrouver un site somnolent autour du 15 août : je me suis trompé.
Bah, il vaut mieux s'écharper autour de la littérature qu'autour du nouveau jdd.
J'ai cru comprendre qu'une deuxième tribune allait suivre : est-ce bien raisonnable ?
Bon dimanche à toutes et à tous !
@Yvar BREGEANT
Vous délirez, mon cher Monsieur, nous n'avons mis de guillotine nulle part. C'est peut-être seulement celle de votre conscience qui vous guette, vous savez ? l'épée de Damoclès réunie à l'oeil de Caïn.
PS : Nous savons bien qu'on va, prétendant que les noms propres n'ont pas d'orthographe, mais Pierrette étant dérivé de Pierre, il semble correct d'y mettre deux R. Comme à Robespierre, du reste. En son temps, pour une faute pareille, le bougre vous aurait fait couper la tête.
@Lucas Belmont1
Ne vous y trompez pas, nous n'avons rien à pardonner à quiconque. Et ce n'est pas seulement au "va pour ouvrir" que nous faisions allusion. C'était un tic, chez vous, de vous dédouaner à bon compte. Pas grave tout ça, et nous vous regretterons (un peu, pas beaucoup).
@ Lucas Belmont
Sincèrement, Lucas, je pense que vous devriez prendre tout ce qui est dit avec un peu plus de distance. Ce n'est pas parce que vos analyses et ressenti ne sont pas toujours partagés que vous n'êtes pas apprécié, comme ce qui vous anime. Vos excuses sont la preuve de l'excellence du genre de personne que vous êtes.
Quant à JJ, c'est juste un clown triste dont les bons mots hélas ne dépassent pas les mauvaises pensées.
Je peux toutefois comprendre que cela requiert un minimum d'influx dont il serait dommage en effet que vous en priviez votre écriture.
Quoiqu'il en soit, bonne continuation dans vos projets.
@Jack and Jill coupent à pique
Le coup du "va pour ouvrir", dans "L'improvisation, c'est le secret de la fête", vous ne me le pardonnerez jamais ;) vous avez la rancune tenace, mais il est bien possible que dans une version future, j'adopte votre point de vue pour vous rendre hommage. J'ajouterai cependant un obstacle sur le chemin pour garder le suspens de "elle va pour ouvrir la porte". On ne sait jamais, avant d'ouvrir une porte, ce que son chemin pour y parvenir nous réserve. C'est parfois bien de le rappeler... et ce n'est pas un concept, mais une réalité toute empreinte d'expérience :) Bonne continuation dans votre écriture.
@ Robespierrrrrette (Robert et Pierrrrrette) du café litteraire alias Jack and Jill coupent...
Vous ne souhaitez pas la mort du pécheur et avez la critique saine mais pourquoi avoir mis cette guillotine au dessus de la porte alors que je passais la tête juste pour faire un petit coucou ?
Damned !
Elle roule à vos pieds les yeux un peu exorbités !
@Lucas Belmont1
Ainsi vous nous quittez. Nous n'en mourrons certes pas, mais nous vous regretterons, car nous avions toujours un grand plaisir masochiste à lire vos commentaires, par lesquels vous affirmiez à la fois notre indignité de lecteur et votre suprématie d'auteur. Nous vous avons accusé une fois de nous assommer avec vos concepts fumeux. De fait, ce n'était pas tant qu'ils le soient (après tout, la plupart étaient parfaitement respectables), c'était surtout l'usage que vous en faisiez pour faire porter au lecteur la responsabilité des insuffisances de l'auteur. Ainsi donc, nous allons perdre avec vous une pittoresque illustration de la mauvaise foi, et c'est dommage parce qu'il n'y a pas si tant tellement d'occasions de se réjouir l'âme.
@Yvar BREGEANT
Dites donc, le Brégeant, vous n'attigeriez pas, par hasard ? Il n'y aurait donc que vous qui côtoieriez constamment le sublime ? Vous paraissez tout à fait content de vous et de vos prodigieuses analyses, et nous sommes pour notre part contents que vous soyez content. Après tout, nous ne voulons pas la mort du pécheur, ni même celle de l'auteur enivré de lui-même, mais, comme le remarque Catarina Viti (à qui nous donnons raison, même si, par ailleurs, nous trouvons qu'elle déconne ordinairement à plein tube), vous énoncez gravement nombre de sottises qui feraient rougir de honte un bachelier en section littéraire. Nul ne vous demande, c'est vrai, d'être un phénix de la critique littéraire, nul ne vous interdit de vous exprimer (et mBS deviendrait bien tristounet si l'on ôtait la parole à qui veut bien venir y étaler au grand jour ses névroses), mais, pour emprunter son vocabulaire à notre petite nièce Jézabel, une sale gamine obsédée par son clitoris et par les expériences qu'il autorise, qu'est-ce que vous accumulez comme conneries ! Ne vous suffit-il donc plus les bouquins-fleuves qui font votre réputation auprès des usagers naïfs et éblouis par vos bavardages interminables ? Vous savez quoi ? Nous serions, ce qu'à Dieu ne plaise, à la place de M. Antall, nous serions bourrelés d'angoisse à l'idée de recevoir votre approbation.
@Catarina Viti
Pour info, j'ai quitté le site hier avant votre intervention. Ce qui a entrainé la disparition de tous mes commentaires ici ou ailleurs.
Je quitte le site parce qu'il me prenait trop de temps et d'énergie. Ce n'est donc pas cette chronique qui me fait partir, mais un prétexte (avec d'autres discussions épuisantes sur d'autres pages) qui m'a donné le signal du départ. Il est temps de préparer ma saison d'écriture, l'automne arrive.
Il est donc inutile de m'écrire sur le site, Catarina, puisque je ne suis plus membre (j'ai ouvert ce compte uniquement pour répondre à votre commentaire). Je ne l'étais déjà plus avant votre intervention. En revanche, je conteste les éléments suivants de votre commentaire :
- "insanité" : on se demande bien ce que j'ai pu écrire, alors que je n'ai fait que défendre (avec véhémence, je vous l'accorde) la littérature. Je n'ai pas attaqué personnellement l'auteur de la tribune, mais le caractère arbitraire de sa chronique. ”En tant que lecteur de mon époque, je n’ai pas envie de me coltiner des histoires écrites à la vitesse du siècle dernier.” dit-il. Monsieur Antall avoue donc ne pas lire les oeuvres du passé alors qu'il les juge (sur le seul critère de la lenteur d'une autre époque). Appartenant à la même époque que la sienne, il nous met tous dans le même sac.
"on s'attendrait à des excuses" demandez-vous Catarina, est donc superfétatoire. C'est plutôt à l'auteur de la chronique de s'excuser auprès de la communauté d' "auteurs-amateurs” qui a droit au respect de ses goûts littéraires. En revanche, @ANTALL, je vous présente mes excuses si je vous ai blessé personnellement. C'est sur le contenu de cette chronique que nous sommes en désaccord (pas sur vos textes de fiction, plutôt bien faits et avenants).
Bonne continuation à tous.
@Kroussar
Vous nous faites peur. Franchement. Parce que si nous commençons à nous poser les bonnes questions, quel frein restera-t-il pour nous retenir sur la pente savonneuse de la respectabilité ?
@Jack and Jill à la plage
Cher Jack, Jill se poserait-elle la bonne question ?
Évidemment !
Sinon, pourquoi diable les scénaristes s'évertueraient-ils à faire d'excellents films à partir d'une littérature désuète ?
Pour avoir une cousine qui a suivi (sans jamais les rattraper) les cours de la fameuse ESRA (Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle), je confirme que ses scénarios à l'américaine, aux dialogues grossiers (au sens propre comme au figuré), ne valaient pas tripette.
Par contre, j'ai souvent été déçu par les adaptations cinématographiques d'œuvres littéraires.
Car j'attends de l'adaptation cinématographique qu'elle soit l'exacte illustration des mots, la traduction littérale des descriptions, on veut y entendre l'écho sonore des paroles attribuées par le romancier aux personnages. Enfin, on exige le même rythme narratif, la même histoire, mais aussi le même discours que celui véhiculé par le langage romanesque.“
Or, bien plus qu'un travail de traduction en images, on sait depuis "Cocteau" qu'il s'agit de réaliser « une récréation de l'œuvre ». Et parfois, souvent ?..., la récréation n'est pas au rendez-vous.
Tout est question de sensibilité, car une belle œuvre laisse place à l'imaginaire, permet de combler les points de suspension, les silences... Mais ceci est un autre débat !
PS : concernant le fond de votre pensée (pas que le fond d'ailleurs), c'est absolument clair, et même partagé.
@ Tt Le monde
Coucou ! C'est moi ! Le père brégeant !
De retour d'un dîner quelque peu arrosé, je passe la tête au salon de cette tribune juste pour voir si entre-temps quelqu'un à dit quelque chose d'intéressant et de juste en termes d'analyse.
De bonne idées chez Kroussar et Catarina (par contre, dire que je dis des grosses bêtises, c'est pas trés gentil ça ! Mouaaa ? Brégeant ? J'en suis bien incapable ! ;).
Pour le reste, eh bien c'est toujours aussi mauvais..
Rien qui vaille le détour.
Donc bon. On verra. Peut-être demain.
Je trouve que ça serait sympa si Antall nous donnait son sentiment sur ces commentaires et ses détracteurs inconditionnels.
Non ?
A moins qu'il n'ait pas envie de s'abaisser à leur niveau ce qui serait parfaitement compréhensible..
En attendant, Bonne nuit !
@Catarina Viti
Merci, chère Madame, de votre si subtile analyse. Entre Brégeant et vous, il ne nous restera bientôt plus que les yeux pour pleurer.
PS : Et si vous alliez plutôt vous occuper de vos poules. Nous les entendons braire d'ici.
@Kroussar
Jill se demandait, pas plus tard qu'hier, comment il se faisait que l'industrie cinématographique, qui n'est pas réputée pour sa désinvolture, pour son je m'en-foutisme, ait puisé tant de fois dans un fatras d'inutilités (sic) pour y trouver un scénario. On compte 24 adaptations de "Madame Bovary".
« C’est curieux, cette manie de faire des phrases chez les auteurs amateurs », ferait dire Audiard à l’un des personnages de la saga mBS.
Cher monsieur @Lucas Belmont. Quel étrange virus avez-vous attrapé ? Je connais, pour en avoir fait les frais, cette maladie, chez certains auteurs, qui consiste à faire le procès d’un autre auteur sur la base de propos qu’il n’a jamais tenus, mais qu’on lui prête sans aucune amabilité. J’ignorais le caractère contagieux de cette même maladie.
En définitive, si monsieur Antall émet une critique, c’est celle du lecteur du 21e siècle. Sans doute que cette critique vous est plus agréable si elle est faite par Paul Valéry. Comment pouvez-vous imaginer un seul instant que le lecteur du 19e siècle et celui du 21e soient comparables ? (Pourquoi n’écririez-vous pas un article sur le sujet si vous imaginez que cela se peut ? Pour info, dans les années 30, Paul Valéry soulignait déjà la divergence entre les lecteurs du 20e et ceux du siècle passé, en prenant pour exemple que le lecteur des années 30 était irrémédiablement conditionné par l’image cinématographique, et que, par voie de conséquence, la littérature en serait irrémédiablement impactée.)
Monsieur Belmont, ne vous sentez pas visé, si nous parlons seulement de vos commentaires, c’est que, voyez-vous, nous n’accordons aucune importance aux interventions de @Jack and Jill à la plage, car nous savons depuis belle lurette que cette péronnelle n’intervient ici que lorsqu’il lui arrive de sortir de son sarcophage, et ce, non point pour sucer le sang de ses victimes, comme Dracula, mais pour jeter des poignées de poil à gratter dans les corsages hypersensibles, et qui ferait bien, au lieu de dévergonder son petit camarade @Yvar BREGEANT et lui faire répéter de grosses bêtises ; qui ferait bien, disais-je (et excusez la ponctuation, par avance, merci), d’arroser ses jardinières de virgules et de désherber son Bescherelle. Activités autrement plus lucratives et lubrifiantes que de dégommer l’article du père ANTALL, dont, je suis bien sûre, elle se moque comme de sa première brassière.
Bref, nous attendons avec impatience la suite : l’article 2. Pauvres de nous ! Courage, @ANTALL ! Le pire est à venir !
PS : (mdr), « auteurs amateurs » : car c’est ce que nous sommes tous ici. TOUS ET TOUTES. Il ne faudrait pas l’oublier, comme le fait judicieusement remarquer @KROUSSAR.
PPS : (remdr), cher monsieur Belmont, vous voici arrivé à la phase terminale de "étrange maladie", et dont le symptôme ultime est : effacer ses propres commentaires dans l'espoir de sauvegarder son image. Ou parce que d'un coup, on prendrait conscience de l'insanité de ces mêmes messages... mais dans ce cas, on s'attendrait à des excuses, non. Qu'en pensez-vous-t-il ?
@Kroussar
Ce qui rend insupportables les thèses de M. Antall, c'est qu'il mélange tout, choisissant de cracher sur la grande littérature pour prôner la littérature populaire, révélant ainsi et la confusion qui règne dans son esprit, et l'ignorance de ce dont il parle. Or, sans porter quelque jugement péjoratif sur la seconde (pour notre part, nous apprécions beaucoup certains polars de bonne cuvée), grande littérature et littérature populaire sont deux choses qui, bien qu'émanant de la même origine, n'en poursuivent pas moins des buts différents et qui, de ce fait, tout en demeurant l'une et l'autre des objets littéraires, utilisent évidemment des techniques d'écriture distinctes et ne doivent par conséquent pas être jugées à la même aune. Or, M. Antall, du haut de sa superbe (dont on se demande bien ce qui la légitime), fait du poujadisme littéraire en opposant, à l'avantage de la première, littérature populaire et grande littérature, et cela pour une seule et bête raison : la littérature populaire est d'ordinaire d'une lecture plus facile. Dès lors, s'étant lui-même dévalué en étalant toute la pauvreté et (disons le mot) la crétinerie de son analyse, il peut bien gloser ensuite, tant et plus, sur ce qui fait à ses yeux un bon livre, force nous est d'avouer que nous n'en avons plus rien à foutre.
PS : Tout ça est un peu rapide, mais c'est le fond de notre pensée.
Sans vouloir mettre de l'huile sur les braises (encore que), pouvons-nous revenir à nos moutons, poules, chèvres ou tout autre animal de basse-cour, que certains de nos auteurs apprécient ?
C'est-à-dire à la dernière partie de l'article qui, il me semble, s'adresse à juste titre aussi bien aux lecteurs qu'aux apprentis écrivains et écrivaines.
Il serait intéressant de débattre sur les raisons et critères qui provoquent l'abandon d'un roman qui, pourtant, se voulait prometteur.
Est-ce que la liste proposée par Norin Antall répertorie toutes les causes d'abandons de lecture ? Est-ce qu'il y a d'autres critères ? À mon sens, cette liste n'est pas exhaustive, puisqu'elle n'aborde pas les principes de base : l'orthographe, la syntaxe (priez pour nous.) la ponctuation, et les tournures de phrases.
Personnellement, je suis plus lecteur qu'auteur, car l'accouchement de mon livre fut très difficile (au passage, merci mBS).
Et je ne commente que les romans ou nouvelles qui méritent que l'on s'y attarde. Donc, les livres qui m'ont séduit de la première à la dernière page ; soit moins de 30 % de mes lectures.
Mais comme tout lecteur, chacun à sa propre sensibilité, ses thèmes de prédilections, ses manies... Donc une œuvre, aussi bien écrite qu'elle soit, ne peut pas plaire à tout le monde ; c'est aussi un aspect de l'abandon.
Je vous souhaite un excellent weekend.
@Yvar BREGEANT
Ce n'est pas en répétant à l'envi la même connerie qu'elle en devient pour cela nécessairement vraie.
PS : C'est cela, prenez congé. Nous n'avons pas l'impression que qui que ce soit va vous retenir.
@ JJ
Moui moui..
Vs "où les avez-vous pêchés ?" Je note dans mon carnet "distorsion ophtalmologique dû à un biais cognitif hypertrophié ?"
Un vrai cas d'école..
Mais, vous le notez aussi, cela conduit à des actions-réactions redondantes aussi me dois-je de prendre congé..
@Yvar BREGEANT
Merci très, très beaucoup pour votre diagnostic. Il est rare, en effet, d'en obtenir autant pour si peu - et qui esbaudira si tant tellement la Florentine -, encore que vos exemples nous restent quelque peu obscurs (qu'est-ce quoi donc vous causez et où les avez-vous pêchés ?). Toujours est-il que cela fait de vous, mine de rien, un prince de la médecine. A situer du côté de Sganarelle et de Diafoirus. Tous nos plus sincères respects.
@ JJ
Il me semble que votre point de vue est connu et compris de toutes/tous.
Le marteler ne le rendra ni plus persuasif ni plus cohérent. Ce n'est pas faire preuve d'une grande perspicacité que de le croire.
Cette tribune met ainsi en évidence chez vous, je trouve, un aveuglement, symptôme d'une forme rare mais, hélas, de plus en plus commune d'analphabétisme toujours trés intéressante à observer et analyser (en prenant bien sûr toujours de la distance d'avec l'agitation verbale du sujet, un peu comme un pédiatre s'annoterait les dérangements comportementaux d'un enfant ayant été victime d'un trauma qu'il se doit de déterminer afin de pouvoir l'aider).
Il s'agit là en effet d'un d'analphabétisme non pas littéral (encore moins littéraire, je vous rassure, je vous rassure) mais bien plutôt d'ordre cognitif puisque vous n'êtes à l'évidence capable que de lire certains passages et pas d'autres, alors même qu'ils pourraient pourtant vous être trés utile (égo surdimensionné ?)
Comme par exemple :
- les dialogues reprennent ce que les personnages savent déjà
- l’intrigue est cousue de fil blanc
- le héros s’avère trop parfait, les clichés abondent
- ça pinaille en futilités
On pourrait aussi ajouter le piège bien connu de faire des redondances inutiles.
Vous êtes, en plus, aussi visiblement totalement hermétique à l'humour (sociopathie ?) ce qui fait de vous, vraiment, un cas d'étude très très intéressant avec un tableau clinique riche et varié.
@Yvar BREGEANT
Parce que vous appelez ça une tribune, vous ? C'est plutôt un placard publicitaire à la seule gloire de M. Antall. Relisez-la, vous verrez, il ne parle que de lui.
@ JJ
Ben c'est normal. N'ayant rien compris à la tribune il est naturel que vous n'ayez rien compris au reste..
@Yvar BREGEANT
Qui finira par vous occire, nous ne savons pas. En revanche, nous connaissons d'ores et déjà le mobile : mettre un point final à votre logorrhée.
PS : Ne le répétez à personne, mais nous n'avons rien compris à votre diarrhée scripturale.
@ JJ dans son potager survivaliste
Vous titillez ma curiosité.
Elle ne m'aurait donc pas tout dit.
Et puis, cette particule "LA" qui fait d'elle une grande dame semble confirmer qu'elle est bien votre grand-mère dont vous auriez, finalement, bien tiré votre titre de marquise par le sang. Me serais-je trompé ?
Ni une, ni deux.
Vous m'en voyez désolé mais je dois y voir plus clair. Je me détache tout seul, met un coup de boule au bourreau et m'absous moi même à ma majorité absolue de mon hérésie littéraire, ce foutu accent mal placé, comme votre orgueil, il faut bien l'avouer.
Je n'ai même pas le temps de vous jeter un regard et encore moins à la foule qui m'acclame.
Il y a beaucoup plus urgent.
Je cours donc chez La Florentine.
Une question me brûle les lèvres :
Qu'est ce qui a construit JJ ?
Quelles sont les contines et récits que sa grand-mère lui racontait quand elle était petite ? Que lui lisait-elle à voix haute et que lui a-t'elle enseigné ?
Peut-être comprendrais-je en allant à la source les raisons de cette épidermie à la différence littéraire du temps présent..
Je vous invite donc cette enquête en marge de cette tribune.
Et si on me retrouve mort chez La Florentine, ça fera toujours un bon polar :
il vous faudra deviner qui a tué Bregeant, quand et pourquoi ?
@Yvar BREGEANT
Il n'est pas question de Florentine mais de LA Florentine, ce qui change tout. Et nous ne plaisantions pas lorsqu'on parlait de sa manie de collectionner les captures d'écran. Il faudrait que nous prenions le temps de vous conter toute l'affaire (car il s'en passe de drôles et de coquettes sur mBS), mais elle est si improbable que vous ne nous croiriez pas.
@ JJ à la plage, au potager, en cuisine, au four et au moulin.
C'est vraiment pas bien de mentir.
Vous aviez écrit "mais fiez-vous à moi" et vous venez de le modifier en "méfiez-vous".
Attention, Florentine peut témoigner..
@Jack and Jill à la plage
Comme quoi, cher ami, vous savez faire court. Mais, même là, vous arrivez quand même à vous répéter. C'est prodigieux ! Quel est donc votre secret ?
@Yvar BREGEANT
Méfiez-vous, vous allez finir par être drôle et, être drôle, quand on n'en a pas l'habitude, ça peut vite être astringent
PS : A tout hasard, et afin qu'il n'y ait pas de méprise, nous avons bien écrit "Méfiez-vous".
@ florentine
Mme Florentine, bonjour.
Je m'excuse de vous déranger.
Je suis yvar bregeant, l'auteur de Mbs.
Ha.. vous voyez pas, hm... bon ok c'est pas grave. Grrrr..
Désolé de venir vous trouver tout nu et les cheveux cramés mais je vais faire court : un léger différend m'oppose à Mme Jack and Jill qui passe son temps à la plage ou dans son potager.
Vous voyez de qui je veux parler ?
Oui ? Ben tiens... vous êtes sa grand-mère ou quoi ?
Bien, il paraîtrait que vous mitraillez les tribunes de MBs avec votre captureur d'écran.
Étrangement, partout où JJ s'affiche. Ouais. Vous êtes bien sa mamie hein ? Allez... avouez Florentine !
Bref. Vous pourriez juste remonter à 11h31.05 ? Oui top. C'est celle-là. Faites voir ce que votre satanée petite fille JJ a écrit ?
Ha ouaiiiiis..
Mince.
Elle avait raison.
Vous l'avez pas photoshopé Florentine hein ? Regardez moi dans les yeux !
Bon OK.
Le fait est que ce matin j'avais pas mes lunettes pour voir de près et j'ai pas du bien lire.
On va faire un truc.
Je vous file un petit billet de 500 et vous lui dites pas que c'est elle qui a raison.
Parce qu'elle est tellement de mauvaise foi en temps normal que vaut franchement mieux pas lui laisser un os à rogner.
On est d'accord ?
On est d'accord.
Vous m'aimez bien du coup ? Moi aussi Florentine.
Allez, Adieu et merci quand même.
@Yvar BREGEANT
Dieu du ciel, qu'est-ce que vous pouvez être bavard ! Et tout ça pour remettre seulement en cause notre bonne foi ! Consultez tous les VAR que vous voudrez, ils vous diront tous la même chose : il n'y a pas eu tricherie. Et si les VAR ne vous suffisent pas, vous aurez toujours le loisir de vous adresser à la Florentine. C'est une maniaque dont la moindre des bizarreries est de collectionner les captures d'écran. Un effet de l'âge, certainement. Quoi qu'il en soit, avec un peu de chance, peut-être aura-t-elle celle qui vous intéresse. Sinon, nous sommes assurés qu'avec l'amitié insubmersible qu'elle nous porte, elle acceptera volontiers de témoigner contre nous. Car c'est aussi une fort agréable personne. Si, si.
@ Jack and Jill plantent des radis hallucinogènes ? après avoir été à la la plage du Touquet en perruque poudrée.. (je précise pour que tout le monde puisse comprendre et excuser leur coup de chaud et leur somme toute logique totale incompréhension du texte en tribune)
Madame la marquise, je dois vous dire, bien humblement, et trés franchement, sur cette place publique et devant toute cette foule réunie que votre comportement à mon égard est tout de même, justement, plutôt trés culottée. Non, ne faisons plus de chichi entre nous. Voyez, j'ai les mains attachées derrière le dos à ce maudit poteau, je suis nu comme un ver et votre bourreau m'a sciemment, certainement à votre sournoise demande, privé de mes lunettes. Dites lui au moins de davantage approcher mon téléphone portable que je puisse lire cette tribune en respect de mes dernières volontés !
Je n'ai par ailleurs jamais eu l'honneur de voir, quant à moi, votre auguste fessier, tout engonçée qu'il est dans des robes à cerceaux interminables. Je ne puis donc juger de son authenticité. Mais une chose, hélas, Madame, est certaine : recourir à ce langage de poissonnière risque fort de semer le trouble chez vos partisans qui pourraient penser que ce titre de marquise en littérature qui est le vôtre ne soit pas innée mais qu'une auproclamation voire le fruit d'une promotion canapé, pardon boudoir.
Pour en revenir à ce point si crucial du débat, savoir si oui ou non il y a eu de votre part, ou pas, rectification à posteriori, je sollicite donc auprès de MBs la VAR afin de savoir qui a raison, même si donc, à cause de votre satanée mauvaise foi, j'ai, hélas, certes, pu me tromper..
Par contre, faites vite SVP parce que ça commence ici, de mon côté à sentir le roussi...!
Ps : Ha, j'oubliais.. qu'est ce que la VAR ?
Je me dois de vous l'expliquer puisque vous ne savez jouer qu'au bilboquet.
En ce XXIème siècle, nous jouons encore comme au XXème à ce jeu simplet nommé football en anglais et consistant à courir à plusieurs après un ballon pour le faire rentrer dans une cage. Souvent, cette activité ludique suscite, comme ici, de vifs désaccords et il est alors possible de recourir à l'arbitrage vidéo pour déterminer qui a raison. Arbitrage vidéo dont l'acronyme (anglophone) est donc VAR.
@Yvar BREGEANT
A posteriori mon cul ! Changez de lunettes.
@ Jack and Jill encore et toujours à la plage
Bien vu pour le rajout à posteriori !;)
@Yvar BREGEANT
C'est pas vrai ! Vous le faites exprès, ou quoi ? Nous avons écrit très clairement "Désolés nous sommes", ce qui, malgré l'inversion, reste du parfait français, quoi qu'un vain peuple en pense.
Sympa cette tribune ! Antall doit halluciner de l'effet produit !
@ Jack and jill à la plage (visiblement bondée et surchauffée ?)
il n'y a absolument aucun malentendu entre nous.
Il ne manque à vrai dire entre nous que l'absence de distance pour que vous puissiez boire le verre d'eau (ou de rosé) que je vous tends avec un calmant en vous éventant gentiment.
Par contre, vous devriez cessez de ne pas tarir d'éloges sur moi, je vais finir par en rougir.
Le feu virtuel comme le feu naturel est impuissant pour faire taire les idéaux comme les idées qui lui survivront toujours.
Je suis triste que vos lectures ne vous aient pas appris cela mais il semble que votre subconscient en ait gardé une trace puisque vous me complimenter ainsi à mots couverts.
Par contre vous me ccomplimentez ouvertement en me mentionnant aux côtés de ces auteurs de Mbs, membres dont vous faites d'ailleurs partie.
Encore Merci.
Ps : Vous avez omis "désolés" dans "nous sommes désolés de.." Je peux dès lors vous faire une petite place à côté de moi sur le bûcher si vous voulez ?
@Jack and Jill à la plage
Non point d'irascibilité, juste un excès de morphine et d'amphétamine qui ont agacé mon crustacé.
Car vous connaissez sûrement les bienfaits de cette dernière, l'amphétamine, qui induit une hypertension et une tachycardie, ainsi qu'une plus grande confiance en soi, une sociabilité et énergie accrues.
Bien à vous, et au plaisir de vous lire.
@Kroussar
Eh bien, dites donc ! Que vous arrive-t-il, cher camarade syndiqué, pour que vous sortiez ainsi de vos gonds ? Auriez-vous contracté la maladie de l'irascibilité, à la suite d'une morsure traîtresse de votre crabe malgracieux ? Sincèrement, vous nous inquiétez, vous d'ordinaire si équanime.
@Lucas Belmont
Personnellement, nous vous trouvons particulièrement injuste avec les saucisses. Et avec les parkings. Surtout Jill, qui gagne sa vie en monnayant son corps (mirobolant) entre les voitures stationnées. Nous n'avons pas l'habitude (ou la faiblesse) de prendre fait et cause pour M. Monbestseller, mais là vous exagérez.
@Yvar BREGEANT
Il existe, pensons-nous, un horrible malentendu entre nous. En effet, lorsque nous parlions de l'incombustibilité de vos livres, nous n'entendions nullement faire l'éloge de votre littérature mais dire plus simplement notre crainte que même le feu ne parvienne pas à les éradiquer de mBS. Désolés nous sommes de n'avoir pas été assez clairs.
PS : Toute réflexion faite, il nous semble que vos bouquins sont tout à fait à leur place sur le site. Après tout, n'y trouve-t-on pas déjà les oeuvres complètes de MM. Belmont et Canal (ci-devant carabinier) et celles de Mmes Louicellier, Florent et Dumond ? (Nous ne citerons pas les oeuvres de M. Galodarsac, parce que ce dernier nous a grassement rétribués pour qu'on fasse silence sur sa poésie cacochyme.)
@Isabelle Blackeney
C'est parfaitement vrai ce que vous êtes venu(e) nous dire, quoique complètement faux et totalement incompréhensible. Et c'est ça, surtout ça qui est beau.
@ Jack and Jill (enfin plus cool à l'heure de l'apéro ? Allleeeez) à la plage
On est pas là pour parler de moi mais bon... J'apprécie au passage le compliment.
Les livres incombustibles étant le fait des immortels car remplis et reliés d'un idéal inextinguible.
En totale harmonie avec ce qui est écrit.
Les tournures du siècle des lumières avaient cet avantage de décrire en quelques mots ce qu’aujourd’hui il nous faut développer en un livre complet, confirmant que l’idée simple peut se passer de vocabulaire alambiqué et de phrases interminables souvent confondues avec la qualité de l’écriture.
Et s’il nous faut écrire si longuement sur des sujets déjà abordés par le passé, nous nous enfermons dans la répétition pitoyable car la copie ne sera jamais aussi bonne que l’original.
S’il est donc de bon ton d’écrire « comme avant », dans une période qui ne fait que renier son passé, comment peut-on être en harmonie avec le lecteur d’aujourd’hui ?
Alors si deux et deux font quatre, disons le simplement en évitant les exponentielles.
@Lucas Belmont
C'est quoi, votre nouvelle manie de poster des commentaires et de les supprimer dans la foulée ? Des remords rétrospectifs ?
@Yvar BREGEANT
Allez en paix, pauvre pécheur. Et pour l'autodafé que vous nous conseillez, nous craignons trop que vos bouquins ne soient incombustibles.
@ Jack and Jill (pas vraiment detendus) à la plage
Je suis impardonnable en effet. En tant que l'éminence grise de ce KKK littéraire, pourriez-vous SVP abrèger mes souffrances, organiser un autodafé de tous les ouvrages que vous désapprouvez et me brûler sur ce bûcher improvisé en guise d'exemple ? Je ne mérite pas de vivre, de penser ni d'écrire et je préfère désormais la mort pour ne plus être torturé par ce souvenir maintenant lancinant d'avoir ainsi osé, ne serait-ce que l'espace d'un court instant, attenter un tant soit peu à votre si auguste pensée..
@Yvar BREGEANT
Vous êtes à présent assez grand pour qu'on vous parle sans détour : a est la conjugaison du verbe avoir à la troisième personne du singulier de l'indicatif. D'ordinaire, on conseille de ne pas le confondre avec à, qui est très modestement une préposition. Ainsi n'écrit-on pas "Jack and Jill a la plage" (ce qui, au demeurant, serait une faute de français puisqu'il faudrait plutot écrire 'Jack and Jill ont la plage") mais "Jack and Jill à la plage". Pour un grand monsieur comme vous, admirateur des thèses antalliennes, cela semblera sans doute un détail sans importance aucune (en effet, soyons rapides et ne perdons pas notre temps si précieux à mettre des accents où le français l'exige), mais nous vous assurons qu'une lecture un peu plus studieuse des grands auteurs de la littérature vous aurait assurément permis d'éviter cette faute on ne peut plus impardonnable.
@ Jack and Jill a la plage
La VERSION XVIII ème normalement c'est pas : "patati et patata"... ??
@Yvar BREGEANT
Et na na ni et na na na...
@ Jack and Jill a la plage
Bien étrange, cette façon de me préjuger d'emblée comme étant "méprisant" simplement parce que j'exprime un avis, aïe, différent du vôtre.
Aussi, si cela ne vous dérange pas et si vous voulez bien me l'autoriser, je vais vous répondre normalement, gentiment et avec respect quoi.. :
De toute évidence, de votre côté, le constat est glaçant car toutes vos lectures du grand siècle ne vous en ont visiblement pas transmis les valeurs fondamentales comme la liberté de pensée, l'écoute et le respect de la divergence de vue et d'opinion. C'est bien la preuve que la littérature seule d'une époque donnée ne compte mais aussi la qualité de coeur du lecteur.
Vous ne vous en rendez même pas compte mais, avec ce point de vue péremptoire et d'emblée accusateur, vous ne respectez même pas les auteurs que vous prétendez défendre puisque vous en renier les valeurs humanistes qu'ils ont voulu vous transmettre, de toute évidence, hélas, sans succès. Voilà peut-être pourquoi vous ne faites attention qu'au style, à la superficielle sophiste surface des choses plutôt qu'au contenu du discours, à son harmonie et à la cohérence de l'écrit.
De fait, si ceux que vous aimez voire adulez ne sont pas minimement parvenus à vous raisonner, je ne me vois effectivement pas réussir et n'ai donc aucune envie de m'y essayer.
Ce sera avec vous dorénavant sans moi.
J'ai dit ce que j'avais à dire et chacun chacune se forgera sa propre opinion.
Et donc, madame Jill, monsieur Jack, comme dit si justement Giscard D'Estaing :
Au revouaaaaar...
@Yvar BREGEANT
La littérature, c'est le style. Rien d'autre. Et c'est vrai aussi pour la littérature de divertissement (voir un auteur comme James Lee Burke, écrivain considérable, pour ne parler que de lui, qui prend le temps, dans ses polars, de nous parler de sa Louisiane et qui pourtant est lu aux quatre coins du monde). Aussi, avec vos histoires de clavecin et de guitare électrique, vous nous faites bien rire. C'est un peu - ce que, bien entendu, il ne se serait jamais offert le ridicule de faire - ; c'est un peu comme si Gainsbourg s'était comparé à Beethoven, Katchatourian, Brahms, Dvorak ou Chopin au prétexte qu'il leur avait emprunté des morceaux. De toute façon, se sentir obligé, comme M. Antall, de s'en prendre aux grands noms de la littérature pour prouver l'excellence de ses dires, c'est bien la preuve et d'une ignorance crasse et d'une présomption sans limites.
PS : Inutile de nous répondre (ce que d'ailleurs, méprisant, vous ne ferez pas). De toute façon, nous ne vous lirions pas : vos commentaires pèchent irrémissiblement par leur longueur.
@ Lucas Belmont
Lucas, franchement, cette chronique ne dit pas "laissons les grands noms de la littérature reposer en paix", soit ils n'ont rien à nous apprendre.
Au contraire, elle remarque chez tous ces grands noms des dénominateurs communs qui ont fait leur réussite. Elle les met en exergue et nous les présente comme étant toujours parfaitement d'actualité même aujourd'hui :
1. Conserver un fil conducteur en 2. maintenant une tension sans tomber dans les pièges 3 à 10.
Cette chronique nous dit bien : "tenir le fil directeur de son histoire n’est pas propre à l’époque mais au principe même de narration"
Autrement dit il y une recette narrative de base dans la création d'un bon livre qui est universelle et intemporelle et dont les grands auteurs étaient passés maîtres.
Le seul grief que cette tribune a vis à vis de la littérature du grand siècle porte sur la lenteur du développement de cette structure narrative, rythme spécifique à cette époque, mais pas sur la qualité géniale de sa structure narrative (pour reprendre ses mots "en tant que lecteur de mon époque, je n’ai pas envie de me coltiner des histoires écrites à la vitesse du siècle dernier").
Ainsi, de la même manière qu'une belle mélodie parce qu'entraînante et harmonieuse sera universelle, qu'elle dure 1 heure jouée au clavecin ou réduite à l'os jouée à la guitare électrique, un bon livre doit respecter une harmonie structurelle, peu importe qu'on la préfère dans sa version longue et étoffée (grand siècle) ou courte et épurée (le notre).
Ce qui est universel en littérature comme en musique est son harmonie et mélodie intrinsèque, pas l'instrument avec lequel on la joue ou le siècle dans lequel on la loue.
Là où je vous rejoins c'est qu'en grandissant en littérature, on doit naturellement progresser par paliers et apprendre à apprécier de plus en plus le temps long qui est le propre des mélomanes littéraires au temps court qui est davantage du registre de l'enfance littéraire.
L'auteur d'excellence devra lui être capable des deux, capable d'aller à l'os comme de lui donner la chair la plus développée.
C'est ce que cette tribune m'apprend ainsi que vos questions qui incitent aussi très justement à la réflexion.
Enfin, pour ma part, vous savez, je suis plutôt du siècle dernier, voir de l'avant-dernier ! Et j'aurais beaucoup de mal à faire court quelque soit l'époque !
Amicalement
Yvar
@Lucas Belmont
Force est de reconnaître que nous ne sommes que rarement d'accord dans nos échanges, mais ici nous ne pouvons que vous applaudir des quatre mains (deux chacun), tout en regrettant de n'en avoir pas de supplémentaires pour ajouter à notre vigoureuse approbation (appréciez-vous à sa juste mesure notre sublime sabir ?). De fait, l'horripilant de la chose, ce n'est pas tant l'imbécillité qui s'expose (elle n'a rien de très originale ; on la retrouverait aisément dans la tête de tous ceux pour qui la littérature, que par ailleurs ils ne connaissent pas ou que par ouï-dire, n'est qu'un passe-temps pour oisifs) que le ton comminatoire, outrecuidant, avec lequel elle s'étale. M. Antall a tout compris ; tenez-vous bien, il va vous l'expliquer - et le parterre d'applaudir. Ici nous revient à la mémoire cette fameuse réplique que l'on doit à Audiard : "Les cons ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît". Nous n'irons pas jusqu'à prétendre qu'Audiard avait prévu M. Antall ; nous dirons simplement que M. Antall a toutes ses chances pour récolter la palme de la foutaise, de la couillonnade et de l'abrutissement réunis.
@ Lucas Belmont
Lucas, sincèrement, je ne pense pas que sortir une phrase de son contexte et la monter en épingle soit la bonne façon de saisir le sujet traité.
Pourquoi la suite de la phrase d'Antall est elle omise dans votre raisonnement : "Parce que le fil est tendu à la perfection".
Ainsi, bien que les beaux livres de la grande époque pouvaient contenir de longues digressions descriptives qui sont aujourd'hui considérées comme désuètes, Antall reconnaît pour autant à Flaubert le génie de suivre un fil conducteur tout au long de son non-dit de sa satire sociale.
Est aussi omis dans ce raisonnement le fait qu'Antall dise pourtant clairement : "j’estime que Maupassant, Zola, Proust, Stendhal et consors, voire même Simenon, Hugo ou Dumas ne connaîtraient aucun succès aujourd’hui. Ils restent les écrivains (géniaux) d'une époque".
Ainsi, Antall a, de mon point de vue, de toute évidence le plus grand respect pour les grands auteurs et les beaux livres des siècles d'antan.
Il ne sert à rien d'ergoter sur une expression sortie de son contexte pour alors lui faire un procès d'intention.
La question n'est pas là.
Le sujet traité est le fait qu'il est moins que certain que les auteurs du passé, Flaubert inclus, avec leur génie littéraire de l'époque, qui correspondait à des codes littéraires de l'epoque, connaîtraient aujourd'hui le même succès, car l'époque est différente et ses codes ont changés.
Ce n'est franchement pas leur faire injure que de le dire.
Ce constat posé, il est alors plutôt utile de se demander : qu'est ce que cela nous dit de notre époque ? Et nous, en tant qu'auteur, comment pourrions/devrions-nous nous y adapter sans nous perdre ?
Après, je me trompe peut-être.
Sachez néanmoins que j'apprécie d'une manière générale vos commentaires mais je crois qu'ici vous vous êtes un peu laissé emporter par votre passion pour la belle littérature ce qui reste assurément tout à votre honneur.
Amicalement.
Yvar.
Ne prenez pas ce texte au premier degré ! C'est du Antall pur jus ; de la provoque en veux-tu en voilà. Et ces propos sont à remettre dans le contexte du polar, mauvais ou bon, mais du polar à la sauce moderne. Je dis ça, je ne dis rien...
Cordialement et "Bonne journée" à tous.
@Lucas Belmont. La réponse est dans la "météo" : il faut de tout pour faire un site. Autrement, cela s'appelle un club, et c'est un autre choix.
Ce texte provocateur m'amuse plus qu'il ne me choque.
En revanche, je refuse totalement l'approche quantitative de la littérature, proposée dans la précédente discussion.
J'ai été le premier à répondre à ce texte que j'ai lu au second degré ? La suite de la
discussion m'échappe un peu.
Pour ma part, je trouve qu"opposer Flaubert et Tolkien n'a aucun sens ; on ne parle pas du tout de la même chose.
En revanche je remercie ces deux auteurs qui m'ont fait aimer la littérature grande ou petite.
En voilà une chose qu'elle est merveilleuse : la balourdise qui se hausse du col, la balourdise qui se pose en donneuse de conseils littéraires, la balourdise qui se fait critique en contemplant, extatique, son propre nombril où il se passe des choses, mais des choses, ah là là ! si vous saviez, c'est qu'il a cogité, le bougre, c'est qu'il en a avalé des précis de sociologie pour les nuls, de psychologie à l'usage des trépanés ! Vous êtes prêts pour la masterclass du sieur Antall, qui, de balayeur des coulisses, passe tout à coup au statut envié (en tout cas, envié par lui) de conférencier ? Vous êtes bien assis ? Alors allons-y. Et que je te balaie d'un soufflet 99,99% de la littérature mondiale (c'est vrai, quoi, merde, il y a trop de mots dans ses livres, qui plus est des mots polysyllabiques (l'horreur ! on n'a plus le temps de les lire en entier), voire polysémiques (comment, doux Jésus, peut-on espérer qu'on s'y retrouve ?), et que j'explique "Madame Bovary" en déclarant sans ambages que ça n'est rien d'autre qu'un fatras d'inutilités (on voit très bien, dès lors, d'où nous parle l'auteur de la rubrique : de son cagibi avec vue sur le néant), et que je t'expédie dans l'oubli Maupassant, Zola, Proust, Stendhal, Simenon, Hugo, Dumas ("et consorts", est-il précisé, sans doute de peur d'omettre quelqu'un) - brèfle, nous en passons et des moins vertes, because on n'a pas que ça à faire, entendez : commenter ce fatras d'inepties satisfaites.
Mais ce que M. Antall oublie dans sa candeur naïve (quoique agressive un peu), c'est que la lecture de Tolkien est chiantissime au possible et que, dans un siècle, on lira encore les auteurs qu'il cite alors que, demain, son propre nom sera déjà passé aux oubliettes. R.I.P.
Bonjour Antall et merci pour cette excellente tribune. Franchement je me suis bien marré. Elle est excellemment bien rédigée avec beaucoup d'humour (j'imagine bien les acariens trépignants à l'ouverture du salon de la moquette).
Pour tenter de rester sur le fond, je suis d'accord avec vous : il faut se remettre en question. On ne peut pas se suffire de dire que l'appréciation ou le rejet de nos écrits est uniquement dû à un l'indigence du lectorat si notre livre lui tombe des mains. Il y a aussi nécessairement de notre part des remises en question à faire et ce, sans pour autant devoir "vendre notre âme". Il y a nécessairement un équilibre à avoir. Je crois personnellement que la littérature qualitative tous genres confondus va progressivement devenir une niche au même titre que les articles de qualité sur le net ne peuvent pas lutter contre le fait de pouvoir slider des shorts à un rythme effréné et à la véritable addiction, perte de cognition, concentration, réflexion que cela génère.
En gros, soit on fait des kebabs et des pizzas soit on fait de la restauration traditionnelle avec le meilleur rapport qualité-prix, soit du gastro.
Il faut d'emblée avant de se lancer dans l'écriture connaître sa propre identité, le public cible auquel on va s'adresser, et choisir la catégorie de son fonds de commerce littéraire en fonction donc de ce que à quoi l'on aspire et du public que l'on vise.
Et alors, je le crois, sur le temps long, auteurs et lecteurs se retrouveront.
L'auteur cuistot se devra d'être particulièrement attentif aux remarques des lecteurs clients de son cœur de cible.
En tous les cas votre tribune fout les jetons à tous les cuistots des mots et de leurs saveurs que nous nous efforçons d'être.
Je vais de ce pas aller me blinder l'arrière train au cas où je foire chacun de mes livres !
Je me suis retrouvée à cent pour cent dans tout ça... et je fais partie de ses auteurs qui aiment aller droit au but. J'aime entendre les lecteurs me dire qu'ils ont lu mon roman comme on regarde un film. Cela étant sans doute des lecteurs ont lâché en cours de route mais si c'est le cas alors je suis toute ouïe pour comprendre pourquoi et comment y remédier
@Phillechat 3 _ Les temps ont changé, nous aussi, avec (et parfois contre, tout contre ou très loin, pif !)
MAIS,
le bonheur (pour moi) reste quand même de voguer sur une écriture inouïe.
Parce que les intrigues correctes ou mêmes bonnes, y'en a, et c'est pas pour rien que le modèle du polar triomphe.
L'écriture quant à elle, est bien plus rare (hélas ou tant mieux; ça aide à faire ses choix)
C'est tout simplement que les temps ont changé : on ne peut s'astreindre à lire les vers de Hugo ou les longues introductions de Balzac.
Pour ma part, quand j'écris j'ai un faible pour les textes courts : j'ai donc apprécié la nouvelle formule courte de Monbestseller.
Toutefois, comme pour la mode on peut n'aimer que le long !