"Avant que le vent..."

146 pages de cristina fdjesus
"Avant que le vent..." cristina fdjesus
Synopsis

Un récit autobiographique dédié à mes grands-parents maternels.

Elle s'appelait Rosa, il s'appelait Francisco. Il était cantonnier mais il avait l'âme d'un jardinier. C'était une femme pieuse, qui consacra sa vie à sa famille.
De souvenirs en souvenirs, la petite fille que j'étais vous emporte tantôt au Portugal, à Santa Maria de Airão, petit village où vécurent mes grands-parents, tantôt en France, dans le Puy-de-Dôme, où je demeure encore. Des années 1970 aux années 2000, c'est trente ans de bonheur, parfois de souffrance, que l'enfant, puis l'adulte que je suis devenue, partagent avec vous.
Qu'elle était belle la bâtisse qui m'avait vue grandir ! Certes sans grand confort mais si chaleureuse ! Qu'il était loin le temps où grand-père, grand-mère et moi vivions heureux avec si peu...

Publié le 12 Juillet 2013

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4 commentaires , 1 notes
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5
Cristina, que bela homenagem aos seus queridos avós. Fez me tanto lembrar a minha infância. Emocionei me várias vezes durante a leitura deste maravilhoso livro. Obrigada
Publié le 19 Août 2020
Merci, Magritte (Marie-Christine) pour ton sublime commentaire, et merci à frenchwritersworlwide de nous faire découvrir de jeunes auteurs francophones...
Publié le 16 Juillet 2013
Laissez-vous guider par la main de Cristina dans les sentiers odorants qui parcourent le jardin de son grand-père, vous baisserez la tête en repoussant les branches ployant sous les fleurs rouges de Callisternom, appelé aussi « la plante goupillon », les fleurs de grenadiers, des bougainvilliers, et du câprier blanc aux pistils mauves qui ne fleurit qu’un seul jour par an. A vos pieds, elle vous conseillera de ne pas froisser les bégonias roses « elportos », les dahlias-pompons, les zinnias, les cosmos, les arums blancs, de cueillir une pousse de kalanchoe, le cactus francophone, superstition divinatoire qui veut que si une femme désire savoir si un homme l’aime, elle dépose précieusement la feuille dans son livre… si celle-ci fait des pousses c’est que l’amour est au rendez-vous. Et si grand-père, un peu rustre, n’avait jamais vu Rosa sa femme en te-nue d'Eve , on pouvait déduire que par le soin délicat qu’il prodiguait à ses fleurs il en connaissait un bout sur l’unisson de la nature humaine. fermez les yeux et sentir le murmure du vent, des joues roses à l’oreille aimante, tendre son âme aux douces paroles de l’esprit qui souffle de nos ancêtres, se laisser-être oiseau pour un instant, clapotis de l’eau du ruisseau, feuillage de l’oranger frissonnant … Ah ! quel plaisir enchanteur pour cette jeunesse en semence. Un livre qui coule de sources ! Bien des immigrants portugais s'y reconnaîtront, des passages d'émotions vécues, parfois graves mais aussi humoristiques Ce livre a été sélectionné pour le livre du mois de mai 2013 http://www.frenchwritersworldwide.com/book-of-the-month/avant-que-le-vent Toutes mes félicitations à Cristina FDJesus
Publié le 15 Juillet 2013
Merci, Marie pour cet émouvant commentaire... Puisse-t-il inciter les lecteurs à voyager dans mes souvenirs d'enfance...
Publié le 15 Juillet 2013
Cristina F.D.Jesus a une mémoire d'éléphant et la plume qui la démange, alors elle écrit un petit peu. Mais très vite, c'est un torrent de mots qui déferle de page en page. Dans Avant que le vent... elle s'attache à nous faire partager ses souvenirs d'enfance. Entre humour et émotion, on découvre son pays natal, le Portugal. Le récit commence avec l'évocation de ses grands-parents maternels, leur naissance, leur rencontre, leur union. Leur petite histoire s'inscrit dans les pas de la grande, parsemée de coups d'état et de périodes de dictature. A cette époque-là, la vie est dure. On vit pourtant, la tête haute. Avant que le vent...nous parle d'une enfant immigrée en France. Mais plutôt que d'hésiter entre deux cultures, elle se nourrit de l'une et de l'autre, n'oubliant jamais celle d'où elle vient, s'intégrant tout naturellement dans celle qui l'accueille. Même si... il y a toujours quelque indélicat pour exprimer sa haine de l'étranger, du différent. Les blessures sont à peine évoquées. On les ressent pourtant. Certaines cicatrices picotent toujours, en dépit de toutes les couches de bonne humeur dont on essaye de les recouvrir. Mais n'est-ce pas le lot de quasiment tous les immigrés ? Ouvrir ce livre témoignage, plus que récit littéraire, c'est se plonger dans le miel de l'enfance, avec ses saveurs, ses parfums, ses couleurs. Nous avons presque tous des souvenirs impérissables de vacances passées auprès de grands-parents formidables, qui sans le savoir ont participé à la gestation de l'adulte que nous sommes aujourd'hui. Ils sont les passeurs d'un savoir pas forcément intellectuel, les passeurs d'un mode de vie basé sur l'honnêteté et le respect... Des passeurs qui manquent cruellement le jour où ils viennent à disparaître. Il n'y a pas plus universel que le thème choisi par Cristina : l'enfance et ses découvertes, son ouverture au monde. Même si nous ne partageons pas tous son expérience de déracinée, en grande majorité nous avons en commun le souvenir de grands-parents bien présents. De sacrés personnages dont l'histoire mérite d'être retranscrite, afin de ne jamais les oublier. C'est toute la raison d'être de ce beau titre, Avant que le vent... Alors comme moi, découvrez ce fourmillement d'anecdotes, laissez-vous emporter par le souffle de toutes les émotions recréées par le langage clair, parfois naïf, mais toujours vrai, de l'auteur. Vos propres souvenirs referont surface, à n'en pas douter...
Publié le 13 Juillet 2013