Dommages collatéraux

22 pages
Extrait
de André Bruneau
Dommages collatéraux André Bruneau
Synopsis

Répondant à l’invitation de son ami Gerry, Richard Hamilton passe quelques jours à Montréal au cours desquels il tombe amoureux de son épouse Carole Anne. À son retour à Boston, il est l’objet de harcèlement qu’il attribue à la jalousie de son collègue.

Les évènements se précipitent, l’intimidation et les menaces se précisent. Sans nouvelle de Carole Anne, il broie du noir jusqu’à ce que celle-ci communique avec lui.

Richard entraînera ses collègues de travail et Carole Anne dans une guerre sans merci où tous les coups sont permis. Qui participe à ce complot ayant pour objectif de les faire taire? Que veut-on les empêcher de découvrir? Quels sont les intérêts en jeu? Les uns et les autres s’investiront pleinement non sans en subir des dommages collatéraux.

Publié le 03 Décembre 2014

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Publié le 19 Juin 2017

Extraits d’une critique de Dommages collatéraux parue sous la signature de Monsieur Aurélien Boivin, dans la revue Québec français, numéro 167, automne 2012, pages 9 à 11.Critique de Dommages collatéraux.
Deux confrères juristes, l’un basé à Montréal, l’autre à Boston, restés en contact depuis le début de leur carrière, se retrouvent à Montréal et entreprennent une lutte sans merci. C’est que l’un, le Bostonnais Richard Hamilton, ...à l’emploi de la Northeast.... a connu une aventure avec Carole Anne, l’épouse de Gerry Martin.... S’engage une véritable guerre entre les deux groupes, «les bons» d’un côté qu’incarnent Hamilton, Carole Anne et deux employés de la Northeast, Jeff Leroy et Keit Reynolds, et les «méchants»de l’autre, au nombre desquels il faut compter Gerry, bien sûr, mais aussi Laski, chef de la pègre, ...un certain Norman Maynard, qui avec l’appui du président (de la Northeast) Robert Cartier a mis sur pied un important stratagème dans le but de détourner ( à leur profit)...des sommes considérables d’argent en falsifiant les rapports de réclamation des clients. L’intrigue est bien menée, il faut le préciser, car l'auteur sait produire des effets de façon à provoquer l’adhésion de ses lecteurs et lectrices. Il parvient sans trop d’efforts à les tenir captifs, .... de ce roman qui raconte aussi une histoire de vengeance, ponctuée d’une histoire de jalousie, de violence et de cupidité. ...les âmes sensibles y trouveront aussi une belle histoire d’amour, celle qui naît entre Carole Anne et Hamilton. Dommages collatéraux est un bon suspense qui saura plaire aux amateurs, car ce roman traduit bien les problèmes de la société moderne dans laquelle tout semble permis pour certains afin d’exercer un pouvoir sur ceux qui ont choisi de vivre honnêtement

Publié le 25 Décembre 2014

Critique de Dommages collatéraux d’André Bruneau par Nathalie Degroult, Siena College (NY) dans FRENCH REVIEW 87.2 pp. 262-263.
Cette oeuvre apparentée au roman policier, se distingue principalement par le suspense et la tension dramatique qui dominent le récit, rendant palpable le danger qui guette son personnage principal, Richard Hamilton. Cet avocat, employé par une compagnie d’assurances de Boston, est invité par son confrère et ancien camarade d’université, Gerry Martin, à séjourner trois jours à Montréal. C’est là que Richard tombe immédiatement amoureux de l’irrésistible Carole Anne, l’épouse de Gerry, devient son amant et, par conséquent, déclenche toute une série d’évènements assez théâtraux. Une fois rentré à Boston, Richard subit des menaces puis un harcèlement inquiétant. Se sentant coupable de son adultère, il pense d’abord que Gerry cherche à se venger mais découvre peu à peu quderrière ce complot se cache une fraude monstrueuse menée par certains dirigeants de sa compagnie. Après de nombreux rebondissements, Richard, aidé de ses collègues Jeff et Kate, arrivera à dénoncer les criminels pour que la justice soit faite. Le dénouement est finalement assez prévisible et fait prévaloir la victoire de l’amour sur la cupidité, la jalousie et la vengeance, autant de valeurs négatives qui ne peuvent qu’abaisser l’être humain. Bruneau se veut donc plutôt moralisateur dans son traitement du bien et du mal imprégné d’un judéochristianisme latent. Notons que l’accumulation de rebondissements à peine vraisemblables et plutôt rocambolesques ainsi que de nombreux clichés (la secrétaire devenue épouse du patron puis femme adultère, l’avocat véreux et cupide, l’employé modèle et justicier à ses heures) peut finir par agacer. Par contre, la psychologie des personnages principaux est bien développée et suscite l’intérêt du lecteur. Ainsi Richard Hamilton nous est montré comme un homme de quarante ans divorcé et père de deux filles qui s’est investi complètement dans sa carrière aux dépens de sa vie privée. Bruneau dénonce l’état de précipitation et d’impatience qui domine la société contemporaine, dans laquelle l’individu est constamment sous pression, risquant d’exploser à tout moment. De son côté Carole Anne est décrite comme une femme battue, sous le contrôle d’un mari possessif, jaloux et prétentieux. Elle parvient malgré tout à lui échapper pour enfin trouver le bonheur. L’auteur réussit même à nous plonger dans la psyché de Gerry, ce personnage détestable, pour mieux nous expliquer comment cet être a pu devenir un adulte si haineux. Enfant, Gerry était souvent ridiculisé et méprisé par ses camarades de classe et a beaucoup souffert de la déception qu’il inspirait à sa mère. Quant à Jeff, il nous est présenté comme un individu né dans un milieu social défavorisé qui, grâce aux études, a su grimper l’échelle sociale. Il est évident que l’accent est mis sur la valeur de l’éducation scolaire qui permet le succès professionnel. Dommages collatéraux saura plaire aux lecteurs qui, avides de suspense, apprécient les livres de John Grisham ou Michael Connelly, dont André Bruneau semble s’être inspiré, ainsi qu’aux lecteurs qui s’intéressent tout particulièrement aux problèmes d’argent et de pouvoir dans la société actuelle.

Publié le 25 Décembre 2014