Dufondesages

Biographie

Auteur de plusieurs ouvrages et articles : éditions critiques, biographies, bibliographies, enquêtes historiques. Spécialisé dans la littérature marginale. Notamment publié aux éditions Champion, Voltaire Foundation, Rodopi, Les Points sur les i… (Pour autant, a vaguement entendu parler de droits d'auteur mais n'en a jamais vu la couleur, sinon en centimes, et déclarables...)

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5
Un roman qui a demandé une telle préparation mérite le respect. Dommage que vous n’ayez pas porté autant de soin à la forme littéraire... (cf. courrier privé sur votre facebook). Je mets toutefois 5 étoiles pour la complexité du travail de fouille et de précision, pour les références, glossaire, et illustrations (qui manquent bien souvent à la plupart des romans pour les rendre plus attractifs), et pour le principe qui montre que la rédaction d’un livre, quel qu’il soit, cela se prépare. Merci d’avoir donné l’exemple. Un roman historique n’est pas seulement une manière de rendre l’Histoire plus séduisante. Le lecteur y apprend énormément sans effort (et sans avoir à faire des tustes qu’on oubliera le lendemain de l’interro). Mais surtout, la mise en scène romanesque ouvre des perspectives qui échappent à l’historien pragmatique. En s’immergeant dans la vie supposée des protagonistes, il est parfois possible de solutionner des faits d’histoire qui posaient problème, ou encore d'ouvrir un autre regard sur notre passé.
Publié le 22 Novembre 2015
4
Vous avez l’air de bien vous amuser. Il y a un style, de l’imagination, de l'humour, du rythme. On comprend que la perfection rédactionnelle passe au second plan et que les coquilles font partie du climat... (À la volée : -p.7 : le commissaire Flamberge et non FALAMBERGE. -p.8 : la locution adjectivale invariable « collet monté » et non « collé-montée ». -p.45 : de pied en cap, et non en cape... Oulà ! O.K., on s’en fout, coco ! Faut pas te véner pas pour ça. T’as raison : quand les zieuteurs sauront lire les fautes, on leur apprendra à les compter.) Juste un truc pour percuter meilleur : vous devriez parfois faire des phrases à peine plus courtes. Mais... continuez. C’est plaisant. Bientôt le prix San Antonio ?
Publié le 27 Septembre 2015
1
Vous confondez dans l’un de vos messages le nombre de lectures de votre synopsis (près de 1700 à ce jour) et celui des lectures de votre livre (une soixantaine depuis 2013, dans les statistiques) : cela montre que votre acuité analytique laisse à désirer et que votre sujet n’intéresse pas vraiment les visiteurs, du moins ici... Rien d’étonnant : ceci est dû à votre manque d’objectivité affiché. Votre titre est péremptoire, votre but est prédéterminé, votre "démonstration" est un réquisitoire. Si vous aviez intitulé cette réflexion : "Le système multiculturel en France : échec ou réussite ?", au moins, votre étude en aurait été plus équilibrée et la curiosité aurait peut-être incité le lectorat à aller chercher la réponse plutôt que de lire d’emblée la conclusion. Enfin, j’observe que votre entrée en matière est lourdement scolaire, truffée de clichés, de pléonasmes (« dans lequel nous vivons aujourd’hui... ne fonctionne pas dans notre présent », p.2 ; « sans percevoir des autres nations une quelconque discrimination de la part des autres », p.2 ; etc.), et que vous ne maîtrisez pas la rédaction (« idéologie soit disant », p.2 [soi-disant] ; « une satisfaction de ses réclamations », p.2 [à ses réclamations] ; « le fait qu’il y est aujourd’hui », p.3 [qu’il y ait] ; etc.). Pour le reste, vous confondez culture et religion. Et ce n’était vraiment pas la peine de vous lancer dans une démonstration sur un tel thème : n’importe quel âne sait qu’aucune religion n’est compatible avec une autre, que toutes ont construit leur histoire dans un océan de sang, et que chacune tient les peuples abêtis dans la terreur d’un dieu qui les attendrait pour les juger et les sanctionner, d’où leurs milices criminelles et leurs guerres perpétuelles et insolubles. Quant à votre façon de déduire à partir de faits d’histoire, elle est à l’image du cloisonnement de votre pensée : vous n’êtes pas neutre, et j’ajouterai que vous n’êtes pas assez cultivé pour vous lancer dans de telles leçons. Pour finir, il est inutile de vous ridiculiser un peu plus en vous auto-commentant sous les pseudos bisons de Carole Massot, de Militant, de MarcelaAlvarez, et peut-être aussi de Garavan qui ne semblent s’être inscrits sans rien publier que pour commenter un seul titre sur ce site : le vôtre. Quelle ficelle !
Publié le 01 Juillet 2015
5
C’est le livre d’une psycho. Alors on va s’autoriser quelques réflexions spontanées. Vous me ferez le diagnostic après. -- Un gamin de 26 ans aux dents longues qui écrit sans fautes d’orthographes (p.9) ?!... Ouf ! je suis rassuré, l’action se passe à une époque où tout le monde n’avait pas de téléphone portable (p.31)... -- « Max était libre » (p.8). Cristiani Love ? (Bon, O.K., c’est moyen...) -- « La vie étant loin d’être une joyeuse comédie, seuls les simples d’esprits me semblaient pouvoir se convaincre d’être heureux. Partant de là, un homme intelligent était forcément un homme torturé. » (p.15) Un grand merci pour la première assertion ! Attention, pour la seconde, voir la vie en vrai n’est pas une torture ! La narratrice confond "torturé" avec "réaliste". Un peu comme "pessimisme" et "réalisme" dans l’esprit populaire. C’est voir la vie en rose, qui est un facteur pathogène grave, et... et puis d’ailleurs, est-ce le lieu, ici, d’engager des débats socio-analytico-philosophiques ? Allez, tais-toi, Ducon ! Arrête de transférer et continue à lire. -- « Les hommes dotés d’un calme olympien, en toute circonstance, parvenaient à susciter sur ma personne une admiration certaine. » (p.37) Mais... c’est moi, ça ! Trixia, ne cherche plus, je suis le Max de tes rêves. -- « pas question de passer pour une fille facile » (p.39) Ah, mais moi non plus, je ne veux pas passer pour celui qui couche le premier soir ! Enfin, une fois que c’est dit... on peut y aller, non ? -- « En admettant qu’il ait été déçu en te voyant [...] il aurait pu au moins en profiter pour tirer son coup. C’était la moindre des choses. » (p.71) Vraiment ? C’est comme ça que vous nous voyez, les filles ? Ça va pas s’arranger, alors, nos rapports, hein ?... Quel impoli, quand même, ce Max ! -- « Il arrive que les femmes entretiennent des relations avec le sexe opposé les croyant purement amicales, alors que ces prétendus amis n’ont en réalité qu’une idée en tête, finir par les baiser un jour ou l’autre. » (p.74) Et allez !! (Mais non, pas du tout, chérie.) -- « Les hommes, eux, ne pensent jamais qu’une femme viendra les sortir de leur torpeur. » (p.78) Ah, quand même, un compliment !... Certes, ils ne le pensent jamais (réalisme), mais je crois qu’ils l’espèrent tout le temps (masochisme). -- « la plupart des gens sont de malheureux actionnaires à la Bourse de l’amour » (p.84) Bien, le calembour ! Même que par contre, certains savent toucher du doigt le point sensible de la relation. -- Bon, tout ça pour dire que cette fiction se lit aisément, interpelle le lecteur qui a forcément versé à un moment ou un autre dans les sites de rencontres (ou qui va s’y mettre dès ce soir), touche le questionnement intime de chacun, et s’annonce comme une lecture plaisante, surtout pour l’été. Alors, même si le vieux macho que je suis aurait tendance à bouillir sur les piques que l’auteur m’envoie, on va dire que c’est un bon bouquin. Le simple fait d’avoir envie de se glisser dans la narration en est la démonstration.
Publié le 22 Juin 2015
5
Hervé, je t’ai pas connu, mais laisse-moi te dire un truc. Y’a pas beaucoup de nanas qui écrivent des lettres d’amour comme celle-là, surtout après vingt-sept piges de ronflements. J’espère que là où tu te trouves, tu vas prendre une petite heure de ton éternité pour leur lire l’épitaphe, à tes potes, histoire de leur faire regretter de pas s’être occupés de bobonne, eux, quand il était encore temps. Et comme il te reste à peu près trente piges de plus pour lui préparer la villégiature éthérée, s’il te plaît, laisse tomber les expos là-haut et fais ça bien, parce que je crois qu’elle va avoir quelques comptes à régler avec toi quand elle va débouler. Eh, t’avais qu’à pas te barrer comme un voleur ! Avec mes respects.
Publié le 17 Juin 2015

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