
Maintenant que Matteo est mort, Julia a la curieuse sensation de vivre dans un monde inconnu et fascinant.
Ne serait-ce qu'une impression engendrée par la solitude de plus en plus profonde dans laquelle elle se mure sans même s'en apercevoir ?
C'est en tout cas ce que pensent certains. Les médecins notamment, qui ont diagnostiqué un état de choc.
Mais refusant toute forme d'aide, Julia se réfugie dans le travail et ses vignes. Jusqu'au jour où les frontières du réel se brouillent, l'obligeant à se questionner sur ce qu'est devenue sa vie.
Ceci est la dernière version, avec un épilogue entièrement nouveau.
Ce livre est noté par
Merci @Domi65. J'espère en effet que ce livre continuera l'oeuvre de Roberta Rivin (Alberta Rosenthal). J'espère que de plus en plus de gens découvriront le chamanisme, non comme une pratique exotique, new-age, etc. mais plutôt comme un simple retour aux sources qui apporte la paix.
Merci @Josef Reyskeed pour votre lecture sensible. J'ai souvent remis ce bouquin sur le métier ; il est pour moi comme un petit laboratoire où j'essaie de faire fructifier quelques graines. L'analyse récente faite par Suzanne Marty m'a permis d'admettre un fait jusqu'ici inacceptable pour moi : ceci est un livre sur le deuil. Il m'aura fallu près de quatre ans pour me rendre à l'évidence et l'assumer. Aussi, dès que j'en ai fini avec les corrections de mon actuel manuscrit en cours d'édition, je vais offrir une nouvelle fin à ce récit. Une fin que vous avez pressentie "une graine est plantée", c'est exactement l'idée : cette histoire va se refermer sur le retour à terre de Julia.
Je suis ravie d'apprendre que votre livre est sélectionné pour le Prix Concours. C'est une étape que chacun d'entre nous vit à sa façon, certains comme une consécration, d'autres comme un incitation au perfectionnement. Je vous souhaite le meilleur.
.....Aveu contre aveu.
@Bruno Verdin,
je n'avais pas vu le dernier en ligne....
ha, mais vous ne manquez pas de souffle, monsieur Verdin !
.......La personne qui lit mon commentaire à haute voix est quelqu' un qui mettra quelques minutes pour me lire. Combien de temps ? 5 mn ? 10 mn ? mais pas plus que ça. Une personne qui me fait la conversation peut prendre la parole et discourir bien plus longtemps... Moins les échanges que je lui fais, elle se sera exprimée en plusieurs fois - c' est une petite différence de l' écriture et du '' parlé ''...........Un roman se lit en nombres d' heures, en tranches d' heures aussi... 10 mn - 3 heures, là c' est le roman qui me fait le monologue. Le roman est exposé, exposant, le commentaire est petit et presque passif mais il existe. Il y a du blanc, plus que de neige en hivers. Là je fais mon sport, je glisse. Je suis en application de glisser.......................Difficile d' exprimer mes ressentis en seulement trois lignes...5 000 à 7 000 caractères d' imprimerie et concourir pour 2 mots '' une première fois ''. Certains ne peuvent s' y faire, demandent plus de caractères....personne ne se plaint du minima 5 000 caractères ..................Les ficelles de mes pensées sont plus longues que 2 ou 3 lignes. Mes émotions sont plus hautes que les centimètres. La raison est courte. Et si j' exprime mes émotions avec mes pensées...trala lalalère... ..............Je ne connais pas d' autres moyens de raccourcir des pensées et des émotions que d' appeler au secours au bourreau qui est dame la raison. Celui qui tranche par '' oui '' ou '' non '' par '' blanc '' ou '' noir '', '' vrai '' ou '' faux ''. L' ennuis est qu' une fois tranché, l' aveu d' une erreur est bien moins vivant, expressif, valorisé. Ca me dit de quel côté ça tombe mais ça ne me dit pas ce que ça fait pour moins tomber. L' expiration d' une vérité, c' est déjà mieux mais j' aime la vérité grande et belle. Le paon n' est pas avar de paraître ses couleurs mais il n' est qu' un paon. Je suis peut-être '' généreux '' ou bien je suis '' pèteux '' si c' est une faute ou un problème, il n' est pas le mien, elle n' est pas la mienne. Je prends plaisir, c' est vrai, à construire des cathédrales et j' y loge les sincérités de ma foi. Je préfère rendre un morceau de mon attention à celui qui m' a occupé a aimer son avènement et son art littéraire que de définir ce que je ne suis pas par absence et silence, par omission ou orgueil. Si je mets des longueurs c' est que je m' emballe et que je manque de compétences, ça ne me gâche pas mes plaisirs et puis ça m' arrangera un jour ?... peut-être..................Plaisirs et amitiés ( de correspondance ) avec toi, pour toi Catarina Viti.
...........C' est fabuleux ! .............Pour un footballeur, on dit '' joli tacle '', chez les rugbymen on dit '' énorme placage '', c' est du '' tic '' et du '' tac '', ce n' est pas de l' arnaque, ce n' est pas '' toc ''...............De ta part, c' est de l' appoint, un contentement ( gros ) pour moi................Tu es bien dans la prière et pas dans l' aumône... j' aurais lu, je n' aurais pas commenté...................Si je triche, je ne mens pas; si je '' triche '' c' est que je glisse. Je reste dans le service avec un exposant par-dessus la tête. Je crois venir demain ou dimanche en camion, pour changer la petite habitude.................Reçois une pétale de ma sympathie..
@Bruno Verdin ! Bruno !! Bruno !!!
Ce n'est plus un commentaire, c'est la tour de Babel, une pièce montée, c'est Broadway ! La foire du Trône, un truc, un machin, j'en perds les pédales. Saperlotte !
Mon petit merci à côté fait tout riquiqui.
Je ne sais quoi dire
sinon
continuez ! décorez-nous, pauvres auteurs, maintenant et à l'heure de notre publication.
Ayez pitié de nos pauvres œuvres esseulées,
ne les laissez pas flétrir
revenez nous voir
que sais-je encore ?
Soyez béni, cher commentateur.
Merci, @Nihad tabouda. Puis-je abuser un peu de votre gentillesse et vous demander ce vous avez préféré dans cette histoire (les personnages, la situation, les idées...) En tout cas, merci pour le passage et les étoiles.
@Michel T, je vous remercie pour votre retour de lecture. En fait, ce sont ces retours qui permettent à l'auteur de se faire une idée de ce qu'il a écrit, en sortant un peu de sa chambre d'écho (et parfois d'ego ;))
J'ai beaucoup aimé votre image : les remous d'un personnage dans le fil de l'eau de la vie. N'est-ce pas une façon poétique de décrire nos existences ? Je retiens la métaphore pour de prochains écrits, pour enrichir le tissu des Blues par exemple.
Et je vous rejoins également dans votre autre remarque : on sort de ce texte plein d'interrogations. Car il ne pourrait en être autrement ou tout ne serait que mensonge.
Encore une fois merci, Michel T. Je me réjouis de faire plus ample connaissance avec vous. (e que viva mBS!)
Merci @darius kabemba. Etes-vous Darius Kabemba Darius le Grand ? Aurai-je un lecteur si lointain ?
Merci, @Dan1690. J'ai eu la chance de connaître intimement Alberta Rosenthal (ou plutôt son modèle vivant : Roberta Rivin), et d'apprendre auprès d'elle. Vous avez exactement résumé ce qu'à été le fruit de cette rencontre : l'encouragement à regarder le monde autrement pour réussir à le voir plus vaste, plus merveilleux, pour s'y sentir "comme chez soi", pour sortir de ses limitations, pour redonner à l'aventure de la vie sa majesté, pour arrêter de chercher ce qu'on a sous les yeux, pour danser sur les frontières. Merci de votre lecture.
Merci, @lily pompa d'avoir lu ce livre et d'avoir laissé ce mot d'amitié.
Merci @maxegor. Ecrire ce livre ne m'a pas été chose facile (trop intime, trop personnel, trop douloureux, trop blabla, etc.) C'est le bouquin le plus étrange que j'ai écrit (à l'ombre de mon cœur et pour ceux que j'aime). Voilà peut-être ce que vous avez ressenti, ce qui vous a touché. Mais avouez, que Diable! que pour un bouquin dont l'essentiel de l'intrigue se trame dans un domaine viticole, avoir une bonne caudalie s'impose ;-) Amicalement, Catarina
@catarina viti
Bonsoir ! Je viens de finir votre livre. Je n'ai pas la prétention d'être un critique littéraire; aussi je me bornerai à dire que, pour moi, une des grandes qualités d'un ouvrage c'est le fait qu'il reste longtemps en mémoire du lecteur et je crois que je m'en souviendrai très longtemps. Bien amicalement
J'ai commencé la lecture de votre livre, que je trouve excellent : quelle finesse de sensations ! En voilà un (c'est rare) que je vais lire jusqu'au bout. Merci !
@Laure Avedian, merci infiniment d'avoir lu et commenté ce livre. J'ai beaucoup apprécié votre remarque concernant la fin.
Ecrire la fin d'une histoire est la chose la plus compliquée qui soit.
Tolstoï (je crois bien que c'est lui) disait qu'il faudrait prendre une paire de ciseaux pour couper les premiers et derniers paragraphes d'un roman.
Pour "Femme au bord du Monde" je me suis résolue à cette fin après avoir compris que cette histoire n'était au fond qu'une métaphore de bout en bout. Le problème de Julia est d'être sortie des sentiers battus et de se retrouver en errance. Rebelle à toutes formes de croyances, elle décide de ne suivre que son instinct et de ne croire que ce que son corps valide par l'expérience sensorielle... au risque de se tromper.
Si vous vous amusez à découdre l'histoire, vous constaterez que rien ne tient. Julia le dit à un moment : "il n'y a pas plus de vérité ailleurs qu'ici". La fin de ce livre n'est donc qu'un pari, une hypothèse qui ne sera peut-être jamais validée. Le seule certitude est que Julia a trouvé une formule qui l'apaise pour un instant.
Merci encore d'avoir laissé un commentaire et surtout merci d'avoir partagé un sentiment personnel. Très cordialement. Catarina.
@jb longmanche, je découvre ce message à l'instant (!?: bug-bug-bug). Je crois que vous avez trouvé une réponse à votre question entre temps puisque vous avez déjà commenté les Blues. C'est d'ailleurs le conseil que je vous aurais donné. Amicalement.
Ah! Ah! Ah! @matallah. J'avais une chance sur deux d'avoir "nul", eh bien, je l'ai eu. Autrement, ç'aurait été "super". Mais, "super" est beaucoup moins drôle.
@Kroussar ! Merci. Mille mercis pour vos visites et vos commentaires. (Et bravo pour les deux coquillettes. Quel œil de lynx !).
Je m’aperçois, grâce à votre remarque sur "l’intermonde" que je dois apporter quelques éclairages supplémentaires. Dans les versions précédentes du roman figurait un long passage qui n’a pas survécu à la réécriture. Dans ce chapitre, le lecteur découvrait, en même temps que Julia, des bribes de la pensée d’Ostad Elahi, philosophe, théologien, musicien, fleur de la mystique iranienne. Je rajouterai un lien dans les "conseils de lecture" en fin de volume (https://www.fondationostadelahi.fr/la-fondation/qui-est-ostad-elahi/).
Il est vrai que Julia, personnage romanesque perdue dans son épreuve, aurait pu rencontrer un moine bouddhiste pour la sortir de son état de choc, mais j’ai préféré écrire en puisant dans un matériau que je connais personnellement et plutôt profondément. Je serais bien en peine pour écrire une seule ligne sur le bouddhisme que je ne connais que de manière livresque. Je préfère puiser dans mon vécu pour plus de transparence et plus d’honnêteté envers mes lecteurs. Si Julia est viticultrice, c’est que j’ai pratiqué ce métier, si elle rencontre un acupuncteur traditionnel c’est que je le suis moi-même et si elle fait l’expérience du chamanisme, c’est que j’ai écrit ce livre en priorité pour rendre hommage à Roberta Rivin qui a embelli ma vie, comme cela est mentionné en fin de volume. Je ne sacrifie à aucune mode et je ne cherche vraiment pas l’air du temps. J’en suis bien incapable. J’écris avec ma vie, mes souvenirs, mes rêves et ma confiance.
Bon, ami Kroussar, pour résumer — mais, par pitié, ne le répétez à personne ! ;) ce roman est basé sur des faits réels à plus de 90 %. Au nombre des 10 % fabriqués, il faut faire figurer le décès de Matteo. J’ai pris le parti de faire mourir ce personnage pour éviter d’aboutir à un récit autobiographique.
Est-ce que votre témoignage de psychopompe figure dans le livre Cambodge — la longue quête ? Je vais le lire de toute manière. Il me faudra un peu de temps avant de vous faire signe à travers un commentaire, mais j’espère que nous nous recroiserons d’ici là.
Je vais faire un nouveau tirage au sort pour gagner un exemplaire papier de "Femme au bord du Monde" et je me permets d’ajouter votre nom dans le chapeau. Bonne chance, donc.
Cordialement.
@Catarina Viti C'est une très belle histoire que vous contez-là ! Bien construite, et argumentée. Julia nous guide à travers ses hallucinations, ses cauchemars, ses souffrances liées à la perte de l'être cher. Alberta nous guide à travers ses délires, ses hypothèses, ses certitudes... Une belle fiction basée sur le chamanisme, qui aurait pu prendre le Bouddhisme pour toile de fond. Mais le chamanisme attire probablement plus les foules qu'une simple référence spirituelle. Et puis, tant que l'on reste dans le domaine de la fiction tout est permit, n'est-ce pas !
/n
Alors permettez-moi d'apporter un autre éclairage sur ce que vous appelez l'intermonde; libérer les Esprits en errance; ou encore la perception de la réalité plus vive.
Selon La Bhagavad-Gîtâ, partie centrale du poème épique Mahâbhârata, les causes de la souffrance humaine se trouvent dans l'incapacité à voir correctement la réalité. Cette ignorance, et les illusions qu'elle entraîne, conduisent à l'avidité, au désir de posséder, à l'arrogance et l'orgueil, à la haine pour des personnes ou des choses. Sa philosophie, qui a été développée 5000 ans avant notre ère, affirme que la souffrance naît du désir ou de l'envie. À cause de l'envie et de l'interdépendance, les hommes sont assujettis au Saṃsāra (le cycle des renaissances). Le « monde » dans lequel ils renaîtront après leur mort dépendra de leur karma, c'est-à-dire de leurs actions passées. L'intermonde ou l'entre deux mondes, est donc le Monde spirituel que toute âme rejoint provisoirement après la mort, où s'effectue la transmigration, ou renaissance.
/n
Tous les peuples d'Asie et de l'Inde vénèrent les Esprits de leurs défunts, dans l'objectif de les aider à passer dans une nouvelle vie, afin qu'ils n'errent plus entre deux mondes... Ainsi, les Esprits font partie intégrante de ces peuples, et je le vis au quotidien. Au Cambodge, notamment tous les huit jours, nous nous rendons au temple pour vénérer nos défunts, mais SURTOUT pour les remercier de leur aide et de leur protection quotidienne, dont les manifestations sont parfois surprenantes. J'ai aidé mon épouse à se libérer après sa mort, et le résultat fut merveilleux. Vous n'avez qu'à lire mon témoignage pour vous en convaincre.
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Par ailleurs, en appliquant les enseignements de Bouddha, on peut comprendre facilement la réalité de la vie : les sensations sont plus vives, plus profondes, plus intense, la conscience que l’on a de soi et des autres est plus juste, plus claire, plus exacte.... Et, parfois, nos pensées se propagent vers les âmes réceptives...
/n
En espérant que cet éclairage spirituel apporte une dimension complémentaire à vos nombreuses recherches. C'est une autre approche qui peut vous ouvrir des nouvelles voies ... Car le Bouddhisme, qui n'est pas une religion, mais un mode de vie, est quand même plus partagé à travers le monde que le chamanisme.
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Merci pour cet excellent moment de lecture.
/n
PS : Malgré vos précieux relecteurs, j'ai noté deux malicieuses coquilles. Et oui, il en reste toujours quelques-unes enfouies, qui ne sautent qu'aux yeux du lecteur ou de la lectrice passionnée, prouvant que la correction n'est jamais finie...
Page 15 - "le renard était arrivé par le vallon comme chaque les soirs", ("les" devrait-être supprimé)
page 138 - "il lui aurait été impossible de les ouvrir" (été, est manquant).
Les 12 et 13 décembre la version Kindle sera disponible en version gratuite. (https://www.amazon.fr/Femme-au-bord-du-Monde-ebook/dp/B077BZYS5S/ref=sr_1_1?s=digital-text&ie=UTF8&qid=1510559734&sr=1-1&keywords=femme+au+bord+du+monde)
Bonne lecture à vous.
"Femme au bord du Monde" est le "Livre le +" du 10 décembre. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire : https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire-conseil/10361-catari.... N'oubliez pas de laisser un commentaire à l'auteure, elle vous répondra.
@amalia rodriguez, pour votre lecture et votre commentaire : un grand merci.
@vespucci, merci.
S’agit-il d’ “ésotérisme ” ? Pas sûr. Ce serait probablement juste si toutes les pièces du puzzle jointaient parfaitement. Or, c’est très loin d’être le cas ! Je préférerais le mot “mystère” dans lequel nous tombons tous dès lors que nos repères s’effacent et qu’on tente par tous les moyens de mettre du sens à ce qui nous arrive.
Je vous remercie pour votre lecture et votre commentaire.
Quand j’ai fait paraître ce livre en 2016 ici même, sur mBS, j'étais loin de me douter qu’il allait me réclamer deux années supplémentaires de travail et quatre réécritures.
Sait-on jamais quand un livre est fini ?
Après ces deux années de silence et de travail, j’ai tendance à croire que je suis arrivée au bout de la quête.
C’est avec un grand plaisir et une grande reconnaissance pour la communauté mBS que je poste cette ultime version.
Bonne lecture à tous.