
12h32, j’éprouve une sensation de vertige à l’estomac au fur et à mesure que j’avance, comme si j’oscillais au bord d’un précipice. Je ne sais pas si c’est la drogue que j’ai fumée hier soir, ou les propos de Gavyn qui me mettent dans un tel état. Ce mufle m’a reproché d’être une dégonflée, de ne pas oser affronter ce vieux con d’Édouard, de n’être qu’une toute petite chose dès que je me trouve en face de lui. Quel salaud quand j’y pense. Est-ce que je lui dis que c’est un handicapé de l’émotion. Et pourtant il en est un. Sinon, nous ne serions pas là où nous en sommes, lui et moi. À végéter, à se quereller pour un oui pour un non ou se bouffer le
nez dès que deux jours d’un semblant de relation s’affichent au compteur. Il n’y a que lui qui sait me mettre............
Ce livre est noté par
©René Sauvage
Un grand merci à vous René pour ce beau commentaire. Vous avez entièrement raison, je considère également plus comme un mini roman qu'une nouvelle à proprement parler,même s'il y a une intrigue et de vifs rebondissements tout au long de l'histoire. Encore Merci pour ces observations toujours constructives et sincères. Ravi de vous avoir permis de vivre une parenthèse agréable. Bien à vous. Didier
Ce n’est ni la première fois que j’apprécie vous lire ni celle de ne pas avoir l’impression de lire une nouvelle (j’entends par là un texte dont on sait que la chute va bousculer l’ensemble), mais plus un court roman. Il y a bien sûr tout de la nouvelle, cette capacité que vous avez à décrire une situation, des personnages, des décors en quelques mots. Mais plus un récit, je trouve, qui ne nécessite pas une chute / scoop, mais plus un épilogue, une fin de récit. Bravo en tout cas, c’est toujours une parenthèse agréable.
©BAGHOU
Merci de vous risquer à une autre aventure qui je peux le constater, vous a quelque peu donnée des sueurs froides et une certaine frustration de par le côté court de cette nouvelle. Cela prouve au moins que les personnages ont su vous emmener avec eux et que vous vous sentiez plutôt bien en leur compagnie, ce qui me ravi. J'aime beaucoup votre comparaison avec le plat du jour, il est vrai que lorsqu'on est bien dans un texte et que ça se finit trop tôt, on peut rester sur sa faim. Dans tous les cas, je tiens à vous remercier pour ce retours constructif et fort intéressant. Votre critique est pour moi un met gourmet très appréciable et rare. Et j'avoue sans rougir que je me vois heureux d'avoir su s'emballer votre imaginaire. Un tout grand Merci à vous et j'espère encore vous surprendre dans d'autres ambiances avec d'autres personnages. Bien à vous. didier
©helenebones
Un grand Merci à vous pour cette réaction. Ravi que ce texte vous ai fait passer un bon moment. Bien à vous. Didier
Bonjour @Didier Leuenberger
Vous savez, cher Didier que lorsque, sur mon chemin, je rencontre mon alter égo spirituel je ne l'abandonne pas. C'est tellement rare et précieux et, surtout, réconfortant de savoir que nous ne sommes pas seuls au monde et que d'autres que nous ont les mêmes ressentis, les mêmes émotions, les mêmes interrogations et la même sensibilité à fleur de peau.J'admire votre art de savoir en extraire leur quintessence dans vos écrits. A bientôt de vous lire à nouveau. J'espère que votre roman avance bien. Avec ma très sincère amitié. Fanny
©FANNY DUMOND
Chère Fanny, j'avoue en rougissant un peu que j'attendais votre réaction avec impatience. Un peu comme l'on attend un ami après quelques temps d'absence. Mais c'est un peu de votre faute. Vous m'avez habitué à réagir à chaque nouvelle ou texte que je mets en ligne, avec toute la bienveillance et le sens critique dont vous avez su à chaque fois m'honorer. Votre perception et bien sûr, votre avis qui m'est mine de rien si précieux est attendu comme une lettre que le facteur peut apporter. Ce qui "m'inquiète" un peu ici, c'est que vous semblez si bien me connaître. Vous arrivez à lire entre les lignes, démasquer les mots que je n'ai pas gribouillé dans le texte et bien évidemment, mais pour cela faut-il avoir une grande sensibilité et une grande générosité porté vers les autres, le sens de mon propos. Vos réactions et nos échanges me prouvent encore une fois ce que j'ai toujours pensé: les gens se retrouvent dans leurs valeurs et se reconnaissent par les entailles qui ont jonché leur existence. Je suis ravi que ce texte vous ait séduit. Toujours un immense plaisir de vous lire. Toute ma reconnaissance et ma très sincère amitié. Didier