
"Dans la vie, il y a des choses qu'on aime, des choses qu'on n'aime pas et des choses qui dérangent...
Et puis il y a les choses qui donnent envie de crier, de partir, de frapper, de vomir, de changer de corps et de vie.
Elle est forte. Elle est la fille de Grégoire. Le Macaroni assis en bout de table... capable de fendre une bûche d'un seul coup de hache, de détruire un mur d'un seul coup de maillet, de jeter par-dessus ses épaules des sacs de cinquante kilos. Capable d'aimer les iris et de l'oublier.
L'été dernier, elle se sentait encore une petite fille.
Ce livre est noté par
@Victoire Sentenac
J'ai un sourire chaleureux à lire votre commentaire, chère Victoire. Un sourire qui dit combien j'apprécie votre sincérité. Un sourire d'émotion et de vifs remerciements.
Je viens de proposer par contact à mBS une réflexion sur le rôle de la poésie dans l'écriture du romancier. Je ne sais si elle sera retenue mais elle dit combien la poésie m'est nécessaire.
Je suis en train de découvrir votre appétence à décortiquer les histoires qui pourraient n'être que banales, et le soin que vous y mettez. A très bientôt, cordialement.
Elle est déjà ancienne cette écriture des "Yeux de Pierre", et son ancrage, pour moi, n'a rien perdu de son authenticité. Il m'a nourrie. Focus dans le temps, sépia d'une mémoire, il rattache hier à aujourd'hui. "Des moments possibles" n'aurait sûrement pas vu le jour sans cette mise à nu.
Ces trente premières pages annoncent déjà l'inexorable : la colère d'un été caniculaire, la montée de la guerre, l'éclatement d'une famille dans un petit village du Gers au mois d'août 39.