
Adossé, un duc, facétieux, lustrait sa coiffe de hibou. Eh, les crocs de la meute. La « diablesse », agrippée à la grille d’étain, produisait son effet. « Qui brusquerait ma chair ? » Nue, de dos, Zoa se savait livrée à la concupiscence, ce qui la ravissait. D’ailleurs, après ce souper, fort cérémonieux, le rire libéré de la Caste se figea. Les très pieux, soudain, se pressaient aux pieds des cathédrales, comme toujours, avant leur grand massacre, égarés par cet intimidant spectacle. Puis, la berge n’ondulait plus. Sais-tu ? Dans les clairières, ces bocages abandonnés, ironie, le cerf immobile, enhardi, les bovins en quiétude… tranchaient encore avec le sort des hommes.
Ce livre est noté par
@Karl Forterre
Je vous remercie. Je goûte les contes et la poésie. J'aurai grand plaisir à vous découvrir. Alix
@Hubert
Impressionniste, ou, plutôt, semblable à Lautréamont, dans ce trouble procuré, comme à tant, très jeune, avec les Chants de Maldoror, je me convaincs, Hubert. Souvent, bercé par l’inanité, l’extase, l’instant d’une trêve, j’observe. Une mouche. Une libellule, un passereau ? Je ressens, révélé, intense, ce que d’autres « natures » recueillent. Une tiédeur, sur des écailles, la foudre annonciatrice, sous nos voutes plantaires, qui peut-être mènera, saccadé, aux rives d’une mare naissante. Alors, mon narrateur ? Un transhumain. Je suis lui. Absolu. Vous trouverez, j’en demeure sûr. Mais… je reviendrai. J’aurai le temps de vous lire. Alix
Une profusion d'idées, de mots semblant surgir d'un puits sans fin se bouscule sous mon crâne.
Des tournures de phrases complexes, mais pertinentes, des concepts géniaux, mais alambiqués…
J’ai le sentiment d’un absolu chaos vu de loin, mais lorsque je "zoom" je prends plaisir à rentrer dans ton monde.
Bref, totalement inclassable. Il doit encore me manquer quelques clefs pour pénétrer complètement dans ton univers sans me perdre.
Merci pour le partage
MERCI BEAUCOUP
Merci Alix
@Mamadou Baïdy Diop
Deuk Wolof. J'ai lu votre récit. Un ton naturel. Et le quotidien d’une délinquance, qui se rappelle à nous cosmopolite. Ces pages ont ces qualités, elles ne sont mues que par la description, mais… au-delà, l’évidence : notre part de tourments. De Bogotá, d’Odessa à Naples, les sociétés rangent, si lentement, leur Problème commun. L’errance, le déclassement. Qu’il s’agit d’un récit sociologique, policier ou autres… un auteur qui observe contribue à révéler l’épice de son ciel. (L’instant, pour le lecteur, où la trame universelle se pare de couleurs.) Poursuivez. Mon seul conseil. Si je puis. Restez qui vous êtes. Alix
Trop classe, avec cette manière qui caractérise les personnages, on ne peut que vouloir regarder une suite, bravo
@Alix Verne,
Lorsque l'auteur vous parle de son œuvre des ombres se dissipent. Merci pour la dédicace. Bonne continuation.
@Alix Verne,
Lorsque l'auteur vous parle de son œuvre des ombres se dissipent. Merci pour la dédicace. Bonne continuation.
@Innocent de Dieu
Oui. C’est compliqué… On ressasse les révolutions politiques, industrielles. Présumant ce futur, exacerbant, induit par ces “nouvelles” technologies. Mais l’une, toujours, échappe, à nos contemporains. Un bouleversement biologique. Imaginez que vos sens ne vous appartiennent plus, Innocent. Une cérébralité, vive, effervescente. Là, une aiguille qui chute, arrachée d’un napperon, tonnant, par saccades, à plusieurs mètres. Puis, ce fil de lin désembobiné, qui cisaillera votre ouïe ?! Ainsi, vous parvenez à comprendre que le talent rassure. Mais… le génie ? Je crois que la littérature servira le passé. Certains films, traitant, avec sérieux, des mutations, demeurent indescriptibles, confus et vains, avec des mots. L’image avance. Du moins, pour un temps. Merci. Voici… donc ma dédicace. Alix
@Alix Verne, bonjour.
Depuis le 17/01/2020 que j'ai commencé l'aventure dans l'univers de votre feuilleton, je suis parvenu à la conclusion que vous aimez vous évader loin des sentiers battus. Et c'est une bonne prise de position.
Mais faudrait-il le faire plus éveillé, afin d'aider vos lecteurs comme moi, à ne pas se perdre dans votre, que dis-je, dans vos univers.
Merci en tout cas, pour ce voyage inhabituel.
Innocent.
@Alix Verne
Merci pour votre réponse.
Bonne inspiration pour la suite de votre univers :)
@ROTH Didier
Tout avis est respectable. Surtout pour un auteur que l’on suppose « inaccessible ». Mais, bon, je construis tranquillement. Je verrai dans quelques mois. D’ailleurs, j’aurais peine à échapper à mon univers. Il y a des malédictions qu’il vaut mieux porter dès l’enfance. Alix
j'ai bien aimé l'originalité de la mise en page du début, par contre après (assez rapidement) je me suis perdu dans votre univers, ces descriptions volubiles dans vos dialogues qui m'ont fait perdre le fil.
La poésie ne me déplaît pas, bien au contraire, mais ici je n'ai pas réussi à retrouver des sensations dans ce melting-pot foisonnant :)
Merci pour le partage en tout cas :)
@metya Nganga
J’apprécie votre curiosité. J’ai même grand espoir de voir chez vous, mais aussi sur votre continent, la relève prometteuse de la francophonie ! Alix
Toutes mes félicitations pour la réussite de cet bon roman avec une inspiration excellente.
@Alix Verne, tous encouragements pour cette inspiration fantastique.
@AKIX VERNE, MERCI, bonne étude de l'ensemble j'en tiens compte au plaisir.
@Felix CULPA
Ces quelques lignes m’honorent. Je ne saurais le cacher. Le moment venu, si vous le désirez, j’aurai grand plaisir, personnellement, à vous envoyer le premier exemplaire. Ou la forme manuscrite, artisanale. Vous n’aurez qu’à me contacter par mon site… J’apprends aussi que vous écrivez. Je renouerai à ce propos par un courriel demain. Les biographies offrent aux romanciers, souvent, une vérité, une audace qu’ils s’interdisent parfois. Alix
@Agostini Francois-Xavier
Bonjour François-Xavier, heureux que ce futur, improbable, pour beaucoup, puisse passionner. Je prendrai plaisir à vous découvrir. Alix
Bonjour, et bonjour Lutèce même ce fut le nom de Paris il y a si longtemps, un retour vers le futur ou une idée que les chaos du passé peuvent revenir sous une forme actuelle ou futuriste pire encore qu'il a des siècles et des siècles ?
Vision chaotique du futur disent certains, je n'en suis pas si sûr, comme dans mon roman "Prophetia et Clémence la revanche contre la barbarie" sur Monbestseller, j'imagine un futur pire encore. L'Homme n'a pas fini d'être dépassé par ses inventions et comme nous vivons dans un monde où la science-fiction dépassera, désormais, toujours la réalité, nous ne sommes qu'au début d'une refonte totale, massive de l'humanité. En attendant bonne lecture à tous AGOSTINI François-Xavier je noterai à la fin du roman; bien à vous.
@Annie Pic 2 Bonsoir Annie, j’ai ouvert votre recueil de nouvelles, en veillant bien sûr à commencer par le début. Il arrive... souvent (mais pas toujours) que ce soit l’ordre de fraîcheur qui induit la maturité, convenant à l’auteur(e). Voyage au centre des rêves (qui méritait un titre plus ajusté selon moi), Et le temps naissait sont d’intéressantes idées fictionnelles. Mais c’est avec Décalage temporel (le titre aussi...) que je trouve une meilleure épaisseur futuriste. Sans doute suis-je un esprit complexe ? J’ai besoin d’être nourri en permanence par la réflexion. Même au gré du plaisir. L’assise sous-jacente m’y paraît plus dense. Je continuerai ma lecture ce week-end. À bientôt. Alix
Bonjour, j'ai bien aimé l'ajout de dessins, étant fans de BD. Je finirai ma lecture ce soir. bonne journée
@ Gaspard du Gévaudan
Je ne saurais vous donner tort. Le lecteur doit avoir son confort. Une nécessité. Bien sûr, parfois, la littérature... se révèle un peu diverse. Pour ce thème, l’idée qu’une science extrême, dans son inadvertance, puisse aboutir à cette... concrétisation « hasardeuse » d’un Dieu machine, me paraît intéressante. Et ne pouvait, selon moi, être traitée de façon classique. Une société audacieuse, mais incomplète, induit des risques. Notre monde changera, comme sans doute jamais dans son histoire, je vous remercie pour cet échange, très appréciable. Alix
Vous avez raison : "pourquoi rendre la tâche aisée" ? c’est ce que je me demandais en lisant votre texte (trop) dense (pour moi amateur de sff bien de chez nous ou d’ailleurs !). Cela dit, j’ai parcouru quelques pages et apprécié ce rythme, cette cadence, la danse de vos mots. Dommage pour moi qu’ils soient impénétrables !