
Adossé, un duc, facétieux, lustrait sa coiffe de hibou. Eh, les crocs de la meute. La « diablesse », agrippée à la grille d’étain, produisait son effet. « Qui brusquerait ma chair ? » Nue, de dos, Zoa se savait livrée à la concupiscence, ce qui la ravissait. D’ailleurs, après ce souper, fort cérémonieux, le rire libéré de la Caste se figea. Les très pieux, soudain, se pressaient aux pieds des cathédrales, comme toujours, avant leur grand massacre, égarés par cet intimidant spectacle. Puis, la berge n’ondulait plus. Sais-tu ? Dans les clairières, ces bocages abandonnés, ironie, le cerf immobile, enhardi, les bovins en quiétude… tranchaient encore avec le sort des hommes.
Ce livre est noté par
@Felix CULPA
Je saisis mieux pourquoi vous avez compris mon travail. Zèbre, pour l’éducation nationale, sauvageon, sans doute aimé, j’ai été sauvé, dans ma préadolescence, par Charles Baudelaire, après le décès de ma chère mère… Un professeur de théâtre, un jour de fugue. Puis, j’ai été amoureux de ces grands poètes, que je hissais bien plus haut que les écrivains. Je viens de rencontrer « Fruits d’esprits », votre hymne poétique. Ce serait faiblesse, incongruité, que d’expliciter. Je crains de surseoir à ma promesse. Je vais avoir besoin de m’ancrer durant des jours par votre émotion. Ma dureté, tentatrice, parfois, sur les êtres disparaît dans ces moments. Vous versez une « essence » qui me galvanise. Que pourrais-je vous dire d’autre ? Merci. Communiquons, à notre gré. Je dois entériner quelques projets en ce moment. J’aurai plaisir de vous compter parmi mes amis. Et de vous rencontrer avant le printemps. Alix
@Felix CULPA
Ces quelques lignes m’honorent. Je ne saurais le cacher. Le moment venu, si vous le désirez, j’aurai grand plaisir, personnellement, à vous envoyer le premier exemplaire. Ou la forme manuscrite, artisanale. Vous n’aurez qu’à me contacter par mon site… J’apprends aussi que vous écrivez. Je renouerai à ce propos par un courriel demain. Les biographies offrent aux romanciers, souvent, une vérité, une audace qu’ils s’interdisent parfois. Alix
@Agostini Francois-Xavier
Bonjour François-Xavier, heureux que ce futur, improbable, pour beaucoup, puisse passionner. Je prendrai plaisir à vous découvrir. Alix
Bonjour, et bonjour Lutèce même ce fut le nom de Paris il y a si longtemps, un retour vers le futur ou une idée que les chaos du passé peuvent revenir sous une forme actuelle ou futuriste pire encore qu'il a des siècles et des siècles ?
Vision chaotique du futur disent certains, je n'en suis pas si sûr, comme dans mon roman "Prophetia et Clémence la revanche contre la barbarie" sur Monbestseller, j'imagine un futur pire encore. L'Homme n'a pas fini d'être dépassé par ses inventions et comme nous vivons dans un monde où la science-fiction dépassera, désormais, toujours la réalité, nous ne sommes qu'au début d'une refonte totale, massive de l'humanité. En attendant bonne lecture à tous AGOSTINI François-Xavier je noterai à la fin du roman; bien à vous.
@Annie Pic 2 Bonsoir Annie, j’ai ouvert votre recueil de nouvelles, en veillant bien sûr à commencer par le début. Il arrive... souvent (mais pas toujours) que ce soit l’ordre de fraîcheur qui induit la maturité, convenant à l’auteur(e). Voyage au centre des rêves (qui méritait un titre plus ajusté selon moi), Et le temps naissait sont d’intéressantes idées fictionnelles. Mais c’est avec Décalage temporel (le titre aussi...) que je trouve une meilleure épaisseur futuriste. Sans doute suis-je un esprit complexe ? J’ai besoin d’être nourri en permanence par la réflexion. Même au gré du plaisir. L’assise sous-jacente m’y paraît plus dense. Je continuerai ma lecture ce week-end. À bientôt. Alix
@ LORANGOUTAN Bonne journée à vous aussi.
Bonjour, j'ai bien aimé l'ajout de dessins, étant fans de BD. Je finirai ma lecture ce soir. bonne journée
@ Gaspard du Gévaudan Gaspard, je ne saurais vous donner tort. Le lecteur doit avoir son confort. Une nécessité. Bien sûr, parfois, la littérature... se révèle un peu diverse. Pour ce thème, l’idée qu’une science extrême, dans son inadvertance, puisse aboutir à cette... concrétisation « hasardeuse » d’un Dieu machine, me paraît intéressante. Et ne pouvait, selon moi, être traitée de façon classique. Une société audacieuse, mais incomplète, induit des risques. Notre monde changera, comme sans doute jamais dans son histoire. L’avenir dira si je suis visionnaire... ou pas ! Je vous remercie pour cet échange très appréciable. Alix
Vous avez raison : "pourquoi rendre la tâche aisée" ? c’est ce que je me demandais en lisant votre texte (trop) dense (pour moi amateur de sff bien de chez nous ou d’ailleurs !). Cela dit, j’ai parcouru quelques pages et apprécié ce rythme, cette cadence, la danse de vos mots. Dommage pour moi qu’ils soient impénétrables !