
Dans la vie d'un avocat, il y a des dossiers plus difficiles à plaider que d'autres. Celui que François Mosset a choisi de défendre en est un.
Sept décès, un accusé présumé coupable, trois complices et un sujet récurrent qui peut atteindre tout le monde : le Tribunal de l'Absurdie est dans tous ses états...
François Mosset sera-t-il à la hauteur de son incroyable plaidoirie ?
Et qui sera la prochaine victime de cette effroyable affaire ?
Un polar juridique au dénouement extravagant, à moins que ce ne soit le contraire.
Ce livre est noté par
Vous on peut dire que votre récit est loufoque et extravagant. Les personnages sont comiques. Mon frère, on dirait Pierre Richard dans la chèvre hahaha. Les dialogues sont hallucinants. Exemple: page 13: " Je tiens à repréciser que mon client aujourd'hui atypique et mal rasé, a toujours eu un comportement remarquable, une conduite irréprochable et que j'en suis convaincu, il ne manqua jamais de respect à ses compères ici présents". Un con m'a tué, on dirait qu'il est écrit : "Omar m'a tuer" mon frère, fameuse affaire judiciaire qui a défrayé la chronique dans les années 90. Les allusions sexuelles, vous vous y allez, Benjamin Griveaux avec sa queue n'a que bien se tenir!hahaha... Non mais sérieusement, votre gars, c'est un feu d'artifice, il lui arrive de ces histoires.... Il y en a même un qui meurt en faisant l'amour. On a même le droit à des plaidoiries èpiques contre la connerie qui attaquerait le présumé accusé, ça va loin votre histoire, il faut arrêter le pastis à un moment donné hahaha.
@Kroussar Merci à vous pour cette appréciation... Etre honoré de vos 5 étoiles me fait énormément plaisir !
En parlant d'honorer, et bien que né à Tours, Balzac reste un des grands maîtres du jeu de mots :
"...Jusqu'alors, le nez du chevalier s'était produit sous une forme gracieuse; jamais il n'en était tombé ni pastille noire humide ni goutte d'ambre; mais le nez du chevalier barbouillé de tabac qui débordait sous les narines, et déshonoré par les roupies qui profitaient de la gouttière située au milieu de la lèvre supérieure; ce nez, qui ne se souciait plus de paraître aimable, révéla les énormes soins que le chevalier prenait autrefois de lui-même et fit comprendre, par leur étendue, la grandeur, la persistance des desseins de l'homme sur mademoiselle Cormon. Il fut écrasé par un calembour de du Coudrai qu'il fit d'ailleurs destituer. Ce fut la première vengeance que le bénin chevalier poursuivit; mais ce calembour était assassin et dépassait de cent coudées tous les calembours du Conservateur des hypothèques. Monsieur du Coudrai, voyant cette révolution nasale, avait nommé le chevalier, Nérestan..." (La Vieille Fille)
Avec toute ma gratitude.