
La guerre est finie. Une autre commence. Celle de la chasse aux collabos, aux profiteurs, aux salauds.
Que vont devenir Dédé, la Truelle, Lili et tous les autres ? Jacques va-t-il enfin percer le mystère entourant la mort de Legallec ? Et Max, réussira-t-il à rester le roi des nuits parisiennes ?
Après la nuit, le soleil réapparaît-il nécessairement ?
Le bilan du mitan est le dernier opus de la trilogie VALSE A PANAME.
Ce livre est noté par
Merci beaucoup @Pascal.S pour votre beau commentaire et votre notation.
Vous résumez parfaitement ce que j'ai voulu faire : écrire la grande histoire en parlant de la petite. Mettre de l'humain dans cette période qui en était dénuée. Et surtout, évoquer le Paris interlope qui reste encore parfaitement méconnu du grand public, voir sciemment occulté.
La vie n'est jamais manichéenne comme beaucoup aimeraient nous le faire croire. Elle est beaucoup plus complexe que cela. Posez-vous cette question : qu'aurais-je fait en toute objectivité, si j'avais été un salarié lambda de 40 ans dans une petite entreprise à Paris dans une situation pareille ? Avec une femme et des enfants à nourrir avec un salaire minuscule et des tickets de rationnements, des soldats, des barrages, des patrouilles, des vérifications de papiers à n'importe quel moment et des espions partout dans les rues, auriez-vous vraiment pris les armes pour résister ? La réponse n'est pas d'une si grande évidence. Je pense que vous auriez certainement fait comme la très grande majorité des français : vous auriez fait le gros dos en attendant que ça se passe. Vous auriez planqué la peur au ventre dans votre valise le jambon que l'oncle Fernand vivant à la campagne vous avait donné pour nourrir votre famille avec autre chose que des topinambours. Peut-être même l'auriez-vous revendu au marché noir. Ça ne s'appelle pas de la lâcheté mais l'instinct de survie. Quatre ans à vivre dans la terreur et le dénuement total peuvent renverser bien des certitudes. C'est ce que j'ai voulu démontrer avec le personnage de Dédé par exemple.
Jacques est commissaire de police mais pourtant il résiste. Max est un gangster mais pourtant il résiste. De tels personnages ont réellement existé. Non, vraiment, la vie n'est pas si manichéenne.
Très heureux que vous ayez apprécié Valse à Paname.
Merci pour ce nouveau commentaire @Raphaël M !
Avec ce roman, j'ai essayé de faire des allers-retours entre la fiction et la réalité historique de l'époque.
Si je l'ai publié sur Monbestseller c'est justement pour avoir des avis, des ressentis ou des interrogations concernant la forme, l'écriture ou que sais-je encore, me permettant de l'améliorer.
Concernant l'argot ou le phrasé peut-être un peu trop utilisé, j'avoue m'être certainement pris au jeu puisque j'ai vécu, parlé et pensé ainsi pendant les années d'écriture qui m'ont été nécessaire.
En tout cas, je suis ravi que vous ayez pris du plaisir à sa lecture. La vraie finalité après tout.
@Jean Luc Solomas, vous ne pouviez pas me faire meilleur commentaire ! Si mon livre vous fait penser à Sautet, Giovanni et Audiard, c'est que je suis, un peu, sur la bonne voie. Ils ont bercé mon enfance, ma vie, et continuent de le faire. J'ai un très grand respect pour ces figures incontournables, donc votre commentaire me touche au plus haut point !
Avez-vous lu les deux premiers tomes ?
Je vous souhaite également une bonne continuation.
Merci à vous.