
Ah, parce que vous croyez que mon histoire peut se résumer en quelques mots ?
Oh non, non.
Les flics me décriront comme « une fille tranquille, studieuse, qui ne sortait pas beaucoup, ne fumait pas, peu d’amis connus ». Bonne description, ma foi. Sauf qu’il manque un détail : qui je suis vraiment.
Pour des raisons bien compréhensibles, je ne peux pas vous donner mon vrai nom. Je ne cherche aucune publicité. Dans quelque temps, les journalistes prendront l’habitude de m’appeler « Alecto », une référence mythologique plutôt bienvenue qui émaillera tous les articles de presse à mon propos. Ça claque, non ? Ça fait pro, je trouve. Une sorte de marque déposée, rapport à ma vendetta perso. Peut-être ferai-je des émules, allez savoir ?
Car d’autres suivront, vous savez.
Beaucoup d'autres.
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