
Amies lectrices et amis lecteurs… ainsi que tous les autres.
Cette courte histoire est parue une première fois dans le cadre de l’appel à l’écriture "Le silence" sous le titre «Moi Celmar Steprout»
Seulement, les 2000 caractères alors imposés me paraissaient insuffisants. Je vous offre aujourd’hui une version plus développée de cette sottie.
Bonne lecture, cordialement et avec humour.
Boris Phillips.
Ce livre est noté par
Comment cela de l'ironie, @Armonia Lemaître ?
Vous me prêtez des intentions qui vont au delà de mon maigre talent !
Plus sérieusement, oui je me suis amusé en rédigeant cette sottie et... vous remercie de vos étoiles.
Cordialement et avec humour.
Boris.
ça y est, encore un avatar de la miss xyz : Clémentine A à présent. Personne ne l'avait repéré, c'est tellement subtil :-(
Aussi fin que du gros sel dans une poivrière ...
Vous éclairer ? Mais très volontiers, @Clémentine A... même si je doute que vous ayez trouvé ma petite bouffonnerie réellement cocasse.
Celmar Steprout étant le verlan de Marcel Proust, l'accoutrement infligé à sa photographie est une bien innocente espièglerie.
Prenez aussi le temps de lire les autres commentaires et tout deviendra limpide.
Cordialement.
Boris Phillips.
Eh ben voilà ! Maintenant on sait où il crèche le moooossieur ! Pourquoi tant de mystère autour d'un village, dont le nouveau nom résulte d'une savante contraction de : VEUves et de OuZAIN donnant Veuzain. Ils font fort par chez vous !!! Amicalement et avec humour. Kroussar.
"Damned je suis pris !" mon cher ami @Michel CANAL ; tu as décrypté le côté ampoulé, déclamatoire et pompeux dont j'ai volontairement affublé mon narrateur lorsqu'il étale sa prose sans grande aptitude réellement "littéraire".
Alors oui, je me suis amusé à jongler tant avec les mots qu'avec les sensibilités et leurs discordances... à tel point que Celmar Steprout pourrait bien devenir un personnage récurrent dans de futures nouvelles ( ? - ! )
Reste Jean-Sol Partre ! Si l'imaginaire et provincial plumitif vivant à V***-sur-Loire n'est pas assez cultivé pour le connaître, l'auteur Boris Phillips garde une amère nostalgie de l'époque où il a pu se laisser berner par les chimères de celui qui prêchait la "révolte de la jeunesse" du haut de son appartement - fort bourgeois - du boulevard Edgar-Quinet !
Amicalement et... toujours avec humour.
Philippe.
Cher ami @Boris Phillips, comme d'habitude quand le commentaire un peu long mérite des retours à la ligne, ce que ne permet pas la fenêtre "Je note ce livre", la notation sera dissociée.
Tu as dû cogiter un moment (en rigolant j'imagine, te connaissant) pour nous pondre cette version réservée aux esprits facétieux.
Qui aura vu ta facétie dans l'identité cachée du personnage "Celmar Steprout" ? Sacré Boris ! Il n'y avait que toi pour nous pondre ce pamphlet à la richesse voulue du vocabulaire pour soutenir les citadins dans leur calvaire pendant le confinement.
C'est astucieux d'amener le sujet sur le silence, en opposant les conséquences de la réclusion pour les citadins cheminant "sans espoir vers le sommet de cette via dolorosa" où les attend la Grande Faucheuse, à celle du peuple des campagnes, "rats des champs depuis longtemps protégés par l’égoïsme autarcique de la vie rurale", lequel aborde la rubrique nécrologique le coeur léger, haussant seulement les épaules lorsqu'un planqué de moins a l'honneur d'y figurer.
Les deux auront vécu la réclusion avec la même solitude... mais c'est une question d'échelle.
Comme tu sais si bien le dire : « Amicalement, et avec humour ».
MC
Pour info, avant que quiconque ne le fasse pour ramener "sa science", la phrase « L'enfer, c'est les autres », est de Jean-Paul SARTRE, dans la pièce Huis Clos. A interpréter comme un drame intérieur à la conscience, par quoi elle se découvre exposée au regard d'autrui. Il l'expliquait ainsi : « Si mes relations avec autrui sont viciées, alors l'autre ne peut être que l'enfer, autrement dit : c'est grâce aux autres que je peux avoir une connaissance, une conscience de qui je suis ».
Le "rat des champs" Boris remercie son compère @Sansberro.
Je ne sais pas si Marcel Proust était doté du moindre humour et dans le doute je préfère m'abstenir sur ce point ; Celmar Steprout étant un être fictif peut se permettre toutes les licences.
Plus sérieusement, lors du premier confinement, j'ai été très agacé par l'obstination de certains journalistes à "monter en épingle" les ressentis urbains... d'où ce petit texte.
En espérant que nous continuerons à nous bien comprendre.
Bien cordialement.
Philippe.
Merci de tes étoiles comme de ton commentaire, Michèle - @lamish.
Si par le plus grand des hasards tu venais à passer par le Loir-et-Cher, n'oublie pas de faire étape à V***- sur-Loire, commune nouvelle créée en 2017 par le regroupement de O*** et V***... je précise pour les "coupeurs de cheveux en quatre".
Plus sérieusement, lorsque - il y a plus de dix ans - je me suis installé sur les bords de la Loire, j'ai de suite été séduit par la convivialité et l'authenticité des gens du cru ; je me suis aussi rendu compte à quel point le "rock-rural" tendre et ironique de Michel Delpech sur cette contrée berceau de sa famille avait été interprété au premier degré par les citadins et... "nous" causait tort.
Amicalement et avec humour.
Philippe.
Votre souci du détail est tout à votre honneur @Kroussar.
Vous éclairer ? Pourquoi pas ?
Vous avez deux possibilités. 1/ Vous considérez que Celmar Steprout étant un personnage imaginaire, son lieu de résidence l'est aussi. 2/ Vous vous renseignez sur la nouvelle géographie administrative du Loir-et-Cher.
Ai-je bien répondu ?
Cordialement et avec humour.
Boris Phillips.
Pourriez-vous éclairer ma lanterne ? Où se trouve V*** sur-Loire ? À ma connaissance il n'y a pas de village à ce nom, ni commençant par "V" avec le suffixe "sur-Loire", dans le Loir-et-Cher ! Me trompe-je ?