
Quand on a vingt ans et une douloureuse cicatrice au cœur, on commet parfois des actes regrettables. Surtout si l'on rencontre un garçon comme Kane qui trouve toujours la faille pour immiscer le doute. Que dire encore si la fatalité s'en mêle ? Celle d'être né dans le populo, chez les prolos, dans un bled paumé du Var où le Blues bat à plein régime.
Trois novellas sur le fil du rasoir. Des personnages avec des bleus à l'âme. La dérive sur la côte varoise. L'envers de la carte postale de nos vacances. Du Blues, du vrai, sous un soleil toujours trop éclatant ou dans des nuits toujours trop noires.
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Merci @Parthemise33 d'être passée par ici. J'ai voulu en effet débuter le triptyque avec des portraits de femmes. Les deux blues suivants sont très "masculins". Les cicatrices des femmes n'ont pas grand chose à voir avec celles des hommes (et l'inverse).
Le deuxième triptyque débute également sur le duel entre deux femmes, et des cicatrices qui relèvent de la fatalité, de la naissance, du destin... bref, des trucs typiquement "méditerranéens" (tragiques).
Ah, oui, j'en suis sûre : ce qui qualifie le Sud, ce ne sont pas les plages, le bronzage, les cigales, voire l'accent. Non, c'est le sens de la tragédie. La tragédie est née de la mer Méditerranée. Elle est né de la Grèce et la Grèce est née de l'Olympe.
Donc, oui, j'ai du boulot devant moi...
Et s'il y a des lecteurs pour apprécier tant mieux. Sinon :-)))))))))))
@Paula Pons, ce que vous dites de ce texte m'a collé une larmiche.
Vous savez que ce n'est pas hier que j'ai posté Blues 1
Fin 2016. Et comme je me suis absentée à partir de début 2017...
La vache... Vous venez de m'offrir tout ce à quoi rêve un auteur.
Merci d'avoir osé. (Osez toujours)
@Hubert !!! très cher super Jedi ! Merci. Un très grand merci du fond du cœur. Depuis le temps que nous fréquentons le même endroit sans jamais nous rencontrer... Je ne sais que vous dire d'autre... d'être passé par là, d'avoir laissé ce petit mot : un très grand merci.
@Kroussar. C'est un immense plaisir pour moi aussi. Raison n°1 pour laquelle je les propose sous cette forme et surtout... surtout... raison n°2 : la magnifique illustration de Sol Ferrières en couverture.
Une vraie couverture... j'avais fait une croix sur la possibilité d'en avoir une, un jour, car pour qu'elle naisse, il faut la rencontre entre un texte et un illustrateur. Une rencontre de laquelle jaillit une vision. Autrement dit, il faut que l'illustrateur tombe amoureux du texte. Et ça, c'est un truc que même l'argent ne peut pas acheter.
Sur le coup, je n'ai pas compris pour quelle raison il voyait des automobilistes, lancés à fond sur une autoroute. "Conduire, c'est le point commun entre vos différents personnages", m'a t-il répondu. En fait, son dessin exprime beaucoup plus que cela et d'une certaine façon traduit l'âme de ces textes.
Nous avons recadré le tableau pour que le blanc mette en valeur le titre et le nom de l'auteur, mais dans son ensemble, le tableau (c'est une encre) est très noir (ombre des platanes) et la route aveuglante de soleil.
Bref, c'est aussi l'illustration qui m'a donné envie de rééditer ces textes.
Et puis, le Blues 4 est (presque) terminé, et cette fois-ci, Sol Ferrières sera sur le pont dès le départ.
Merci à monBestSeller de permettre ces magnifiques rencontres et de donner naissance à ces belles histoires de passion et d'amitié.
Et salut à tes rizières, Kroukrou !
@la miss 11 : j'attends que vous chantiez en direct sur YouTube : "Some day my krill will come"... habillée en Blanche Neige et avec tous vos nains en costumes de jockey.
Mais oui, il va venir. J'attends d'être en grande forme... parce que le krill c'est tout sauf de la dentelle... et c'est pas du poil à gratter non plus. Sortir Elephant Man, c'est tout un programme...