
Pour le plaisir des lecteurs, un tout petit livre organique, court et simple et sans aucune prétention. Aucune.
Gisèle S. est l'héroïne bien réelle de ce roman aussi fidèle aux exigences de l'authenticité qu'à celles de la vérité. Pascal Bezard conduit le lecteur d'une ferme familiale aux consultations divinatoires, d'une disparition aux rencontres sans lendemain, ou encore d'un épanouissement personnel à l'aveu contenu pendant vingt ans. Tel est le cheminement qui traite de la vie d'une femme , avec ses espérances, ses désillusions, ses épreuves et ses évolutions, où il s'agit aussi d'intégrer des relations, des convictions et un ultime témoignage qui permet de retraverser, dans ce qu'il y a de meilleur et de pire, tout ce livre.
Ce livre est noté par
@Brato, merci d'avoir ouvert et apprécié ce livre avec sa narration hypnotique. Second merci, pour vos étoiles pleines de vie.
@Alix Cordouan, mon intérêt est réciproque, tout autant que la motivation commune. Avec toute ma considération.
@Papou Bezard
Désolé de vous répondre aussi tardivement, mais je n’avais pas eu le temps de lire mes mails.
J’ai bien compris qu’il ne s’agissait pas de votre part d’un appel à la lecture, mais il m’a simplement paru naturel de me pencher sur vos écrits, comme vous l’avez fait sur les miens.
J’apprécie beaucoup l’intérêt que vous portez à mes romans, c’est une motivation supplémentaire pour continuer à publier sur mBS.
Bien cordialement,
Alix
@Alix Cordouan, c'est moi qui vous remercie pour le ressenti et les étoiles.
@Franck Esposito, merci. Sans conventions, ces étoiles filent droit au cœur de l'auteur.
@Fanny Le Rouhet, merci beaucoup pour ce commentaire et ces étoiles. Toujours cette pudeur, un peu comme une marque de fabrique...Un hommage à la vie, plein d'humilité réciproque.
@Jeanne Bageau, merci pour votre commentaire. Sans prétention, du moment que des lecteurs comme vous passent un moment agréable. Attentif et et exigeant, forcément. Avec toute ma sympathie.
C’est charmant à lire, authentique, et ludique, un peu comme une bande dessinée j’ai trouvé, des petites vignettes qui se raccordent les unes aux autres, où l’on voit le paysage, la 2cv cabossée, le mariage, le gros plan sur les alliances, la ferme, le travail aux champs, etc. C’est bien fait, sans prétention dîtes-vous, et c’est ça qui est charmant, l’histoire d’abord, la vie de Gisèle d’abord, on vous voit avec votre stylo et votre micro, attentif à ne rien laisser s'échapper de ses souvenirs qu'elle dit, comme ça, comme ils viennent.
@Barbara GD (aka "The voice"), ceci n'est pas un livre, pas vraiment, en effet...C'est bien un opus, par rapport à ce que je fais habituellement. Merci d'être montée à bord du train, d'avoir supporté ses saccades, ses passagers et ses escales. Un hommage, bien sûr, comme un cadeau de la part d'un passant, d'un auteur qui prévient, tout au long du voyage, que ce n'est pas la destination qui compte. Merci pour les étoiles.
@Dominique-Dejob, un lecteur-auditeur de votre trempe perçoit beaucoup de choses, obligatoirement. Tout est dit, dans votre commentaire, ou quasiment. Une histoire banale, comme en vivent des millions de personnes ordinaires, c'est bien cela "La fille du week-end". L'auteur vous dit, avec son organe, merci beaucoup.
Vous vous apprêtez à ouvrir ce roman... alors, suivez mon conseil : installez-vous confortablement et ne le lisez pas mais écoutez les mots qui s'envolent des pages. Parce que, c'est cela la « Fille du week-end », un presque roman « oral » qui met en scène Gisèle se racontant à l'auteur, qui, à son tour, nous raconte l'histoire de cette femme. Et comme dans chaque échange spontané, il y a des retours en arrière, des réflexions qui parsèment la narration, celles de Gisèle tenant de comprendre le sens des choses, celles de l'auteur suggérées par l'histoire de cette femme.
Ainsi, ce livre m'a tout d'abord déroutée par sa forme inédite : Pascal Bezard est très présent dans ce roman mais en même temps à distance, observant, et commentant le destin de Gisèle. Ce va et vient dans le temps, dans le multi-style de l'écriture, dans les chapitres courts se succédant de manière parfois inattendue, exerce bientôt une fascination chez le lecteur. Tout autant d'ailleurs que l'utilisation d'une écriture efficace, précise, au ton authentique, sans un mot de trop, qui sert une organisation narrative assez alibanquée.
Il me semble que l'auteur pousse son lecteur ( son auditeur?) à trouver sa propre place dans ce récit, parce qu'au-delà de la vie de Gisèle, il nous installe à ses côtés : nous sommes tous des passagers du train de la vie, et l'histoire de Gisèle est une histoire parmi tant d'autres, qui nous renvoie à la nôtre. Elle est l'héroïne de sa vie comme nous sommes les héros ou plutôt les personnages principaux de la nôtre. Nous montons avec elle dans le train de l'existence qui nous mène de gare en gare, de nos habitudes au hasard des rencontres, des non dits aux révélations.
Parce que, à moi , ce roman dit cela : Qu'est ce qu'un héros ? Sans doute celui qui vit les 4 saisons de son existence et qui avance malgré tout ce que sa vie a de moche à lui donner, qui prend le beau pour se dire que, ma foi, le destin lui a réservé aussi de bonnes surprises…Un héros du quotidien, c'est Gisèle dont l auteur se fait le passeur de mots… C' est Gisèle qui a la politesse de faire avec ce qui lui arrive, luttant parfois contre les épreuves, se réjouissant de celles qui la gâtent. Elle ne subit pas, mais fait avec, s'ajuste, tente de ne pas perdre la main, toujours avec courage et force.
La vie ordinaire de cette femme devient exceptionnelle parce que l'auteur sait nous la transmettre avec sincérité, avec pudeur, avec retenue et une certaine distance où l'émotion, les ressentis sont pourtant dans chaque ligne !
Alors, bien sûr, ouvrez vite « La fille du week-end »
@Lyane A, merci. Une telle chroniqueuse, ici, quelle joie! Oui, c'est un hommage intime et réciproque, sans rien omettre, même les questionnements sans réponses. La vie de Gisèle est relatée comme une déclinaison du temps que je remonte de façon policière, parfois. J'ai apposé des notations énigmatiques, des pensées qui surgissent, demandant une forte implication afin de créer une atmosphère et d'apporter une certaine unité à l'ensemble, constituant une sorte de collaboration avec le lecteur. Oui, l'héroïne regarde la mer ou sa vie, quelquefois, avec un regard mélancolique et lointain. Une vie, que vaut bien n'importe quelle autre...
@Régine Franceschi, merci! Oui, la vie de Gisèle est banale, mais m'a touché. Mes livres sont tous très différents, celui-ci est encore plus atypique, c'est tout dire. Impliqué, oui, parfois je quitte mon rôle de narrateur pour commenter mon travail, ou me placer en surplomb afin d'exposer mon point de vue, etc...J'abuse et déstabilise, c'est évident, je conduis l'histoire d'une façon assez particulière. Un bonheur total, pour l'auteur, d'avoir une lectrice peu ordinaire. Eluard a raison, il n'y a pas de hasard...Merci pour ces étoiles.
@Jean Benjamin Jouteur, entre nominés des années dernières : merci d'avoir aimé! L'auteur-écoutant est une bien belle définition pour qui a écrit ce livre. Il y a des auteurs qui écrivent une histoire et d'autres qui ne font pas que cela: ils nous la racontent! Et même, bien plus...mais, on le sait tous les deux, n'est-ce pas? Ecrivain public? Pourquoi pas rémunéré, par-dessus le marché...Un grand auteur, qui commentait et critiquait plus souvent encore qu'il n'écrivait, m'a dit que cette "littérature" ne devait pas m'inspirer de la méfiance, ce qui m'a bien amusé. Bien sûr, moi-même décide de tout. Transmettre la pensée d'un autre est difficile, traduire encore plus et comprendre est un art. Ne pas comprendre en est un autre...Ecouter n'est pas à la portée de tout lecteur...Je suis certain que vous avez entendue l'héroïne vous parler et même vue. Je vais l'embrasser sur la joue, de votre part, comme au dos de la couverture du livre-papier. Un grand merci pour les étoiles.
@Olivier Ridet, laissez tomber la lecture, si cela ne vous convient pas, je comprends votre point de vue et le respecte. Pour votre information, si j'écris "confièrent ou laissèrent", c'est pour faire saisir une différence et non par maladresse et la phrase ne fait pas dix lignes et quand bien même il devrait y manquer un point. Je n'ai pas besoin, non plus, de nommer les lieux, entre autres choses...ce doit être parce que j'y ai trouvé des raisons suffisantes Merci de votre franchise.
@papou bezard
Pour moi le style n'est pas au point. Par exemple, page 7, vous faites une phrase de dix lignes "Avoir quatre enfants..." en y mélangeant plusieurs idées: les frères et sœurs de Giselle puis ses oncles et tantes... Cela donne une énumération sans saveur. Une phrase , une idée serait mieux. Dans cette même phrase vous doublez les verbes "confièrent ou laissèrent " ce qui, dans ce cas, n'a pas beaucoup d'intérêt. Dans le peu de pages que j'ai lues, vous parlez de nombreux lieux sans en donner une description précise. Du coup, j'ai du mal à me projeter dans des décors. Pareil pour la vie des protagonistes: je trouve que c'est une fastidieuse énumération.
Bon courage pour la suite.
@Ernesto Férié, merci d'avoir vu un amateur préventif. Je vous présente mes respects sincères. J'irai bientôt vous lire, un de ces dimanches.
@madline, votre intervention à propos de ce livre et de son auteur est vraiment déplorable.