Tu seras parent, mon fils

3 pages de Philippe De Vos
Tu seras parent, mon fils Philippe De Vos
Synopsis

La poésie est un art difficile, mais pas figé. Sans maitrise de l'octosyllabe ni des douze pieds, je livre un écrit vieux de deux ans. Il a muri, seul, dans son coin. Le relisant cet après-midi de morne saison, faisant le deuil d'illusions, le voici qu'il réapparaît, perdu parmi mille autres de ses camarades.
/
Le médiocre lâchera en premier son fiel sur ce texte. C'est ainsi que tous, on le reconnaîtra : il s'auto-désignera. Un autre usera du glaive., mais n'atteindra pas mon coeur. L'indifférent passera son chemin, l'amoureux de vers qui n'en sont pas y trouvera quelque chose… mais quoi ?

Publié le 16 Septembre 2022

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11 commentaires , 3 notes
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@Plastic Früstuck
Ah ! ce n'est pas mon texte le plus léger, c'est sûr.
Merci d'être passé par ici, m'sieur !

Publié le 08 Juin 2023
5
Costaud !
Publié le 08 Juin 2023

@Chanelle75
Bonjour et merci d'avoir laissé un commentaire.
Le "non" de l'enfant a été aussi accentué il y a quelques temps par ce phénomène qu'on appelle "l'enfant roi"… Il y a, dans certaines familles, des enfants qui font la loi. Qui décident des choses par un "non". C'est à la fois la résultante de l'éducation positive née des années post 68 mais aussi de parents démissionnaires qui n'ont pas la force de lutter contre leur enfant. Cela ne débouche pas toujours, fort heureusement, sur des enfants tyrans, mais même dans des familles éduquées, l'enfant peut balancer de belles saloperies à ses parents. Surtout ce que je dis à la fin : il leur reproche ce qu'ils sont, soit d'avoir bien réussi et d'être des bourgeois, soit de ne pas réussi et n'hésite pas à les traiter plus bas que terre. Hélas, cet enfant qui dit "non" ne dit pas ce "non" seulement en réaction à ses parents, il le dit parce que les parents, eux, n'ont pas su dire non.
Mon texte est rude, mais il relate aussi ce genre de situation. Un enfant a besoin d'interdits pour se construire.

Publié le 30 Septembre 2022
5
Je pense que l'écrit est le ressenti d'un moment, d'un instant ou d'une période. Le non parfois insupportable pour les parents est constructif et peut être que selon comment vous donnerez vos réponses, l'enfant, l'adolescent l'adulte ne craindrat plus de dire non car point de peur d'être jugé ou abandonné. Enfin, ce que j'en pense.... ;0) Bien à vous Chanelle
Publié le 30 Septembre 2022

Merci pour le tuyau !

Publié le 18 Septembre 2022

@Catarina Viti
24 ! À commander sur Saveur bière. C'est là que je me suis approvisionné la première fois !
Encore que ! la production semble s'arrêter.

Publié le 18 Septembre 2022

Il me semble que si l'on communiquait en face à face on en arriverait à la conclusion que nous sommes bien d'accord.
C'est cet apprentissage du "non" qui est pour moi une carence. "Non" est un mouvement de révolte qui signifie la plupart du temps "pas ça, autre chose", ma volonté contre la vôtre. Alors qu'il nous faudrait apprendre un "non" résolu et ouvert sur une troisième voie, radicalement étrangère à la proposition de départ.
Enfin, cela nous occuperait peut-être toute une soirée... à condition que vous apportiez les bières, les *pages je ne sais plus combien*.

Publié le 18 Septembre 2022

@Catarina Viti
Bonjour Catarina
Poésie, c'est ce à quoi j'ai crû que mon texte s'apparentait le plus.
Le non qui y est porté est celui de l'enfant ou de l'adolescent qui se cherche encore, qui n'a pas encore les codes de la société, qui se dresse face à ses parents, jusqu'à en être insuportable, jusqu'à leur reprocher ce qu'ils sont… pour finalement devenir comme eux. Reproduire les mêmes schémas, la même société.
En cela, la vie est une grande scène burlesque, le classique de l'arroseur arrosé !
En cela, l'horizon qu'on croit approcher s'éloigne à chacun des pas qui nous mène vers lui.
Pour votre homme vorace (c'est comme ça que je l'appellerai), je vois ce que vous voulez dire.
C'est celui qui dit oui au progrès technique, oui à la science qui bidouille dans la génétique, oui à la surconsommation, oui aux guerres pour un territoire, au nom d'un Dieu, parfois le Dieu pétrole. Cet homme là ne sait pas dire non : il se soumet à tout. Il bouffe tout.
Ce n'est pas le même Non que l'enfant, je crois.
Philippe
Diable ! J'ai écrit au moins cinq réponses que j'ai effacées tant j'ai eu du mal à répondre à votre commentaire. Je ne sais même pas si cette fois-ci j'ai été clair. Tant pis ! j'envoie.

Publié le 18 Septembre 2022

Bonjour Philippe, je me garderai de tout commentaire sur votre poésie (j'ai avec cette dernière un rapport très compliqué, et nous ne sommes pas ici pour parler de moi (ni de vous, d'ailleurs)). Je suis sensible à son contenu, car c'est ainsi, je trouve, qu'avance l'humanité (ou qu'elle n'avance pas) : tout recommencer à chaque génération, et ensuite tout recommencer chaque jour.
Là où nos réflexions divergent, c'est quand vous dites que cet être est "champion du non" (je n'ai plus la forme exacte). Je pense au contraire que ce qui manque cruellement à l'homme, c'est la capacité à dire non. Je le vois au contraire comme un être affamé prêt à faire pitance de tout ce qu'il croit ingérable... et même du reste. Ce reste qu'il voudrait tant dévorer et qui lui résiste pour finir par le rendre fou.
Merci pour le partage.

Publié le 18 Septembre 2022

@Pierre d'Arlet
L'enfer, c'est les autres, disait…
Non, je ne suis pas en enfer. J'ai choisi plutôt le chemin du Paradis, personnellement. Tout va bien.
Ce texte, d'une journée en enfer, est loin derrière moi.
Je l'ai ressuscité parce que certains mots collaient à une situation actuelle. Notamment pour ces vers (qui n'en sont pas, je le sais !)
L'individu n'est pas bon.
En groupe, il est pire.
Et puis des questionnements qui restent en suspend :
Critiquer, agir, contempler ! Quel que soit le choix que l'on fait, il est insatisfaisant.
Rassurez-vous, Pierre, j'ai fait la paix avec moi-même il y a dix ans, justement lorsque je me suis rebellé contre les miens. Une rechute d'une après-midi aura suffi à faire naitre ce texte.
Mais, est-ce qu'un texte écrit un jour vaut pour toujours, je ne sais pas !
Merci de vous être inquiété.
PS : j'ajoute aussi le cercle infernal qui fait que l'humanité se reproduit sans progresser.
PPS : Depuis plusieurs années, maintenant, je n'écris que des choses légères (et j'espère, avec de l'humour)

Publié le 17 Septembre 2022

@Philippe De Vos
Je trouve dans votre texte l'expression d'un mal-être et d'un désespoir impressionnants...
Vous vivez vraiment en enfer?

Publié le 17 Septembre 2022

@FANNY DUMOND
Merci, Patricia, d'appartenir à cette catégorie de ceux qui ont trouvé quelque chose dans mes vers.
Ce n'est pas vos 5 étoiles qui me font chaud ! Ce qui me rend heureux, c'est que vous compreniez le sens de mes mots. Tant pis pour les autres… lire est un art que bien peu possèdent.

Publié le 17 Septembre 2022
5
Bonsoir@Philippe De Vos Hélas, l'azur peut se désespérer et certains soirs se bigarrer drôlement d'un rouge et d'un noir. Excellente soirée à vous, Philippe ! Patricia
Publié le 17 Septembre 2022

@Philippe De Vos
Pourquoi un glaive, alors qu'il suffirait d'une pichenette ?

Publié le 17 Septembre 2022