BUREAU DES CONCILIATIONS

Salut l'écrivain de l'ombre. Je ne sais si tu as vu, mais il y a une petite mise en avant ici :
https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire/17557-fiche-de-lecture-commentaire-approfondi-coup-de-coeur
de Là ou finit le ciel. Les commentaires mettent aussi en avant tes autres chefs-d'oeuvres.
Alors, comme dans la chanson de Delpech, j'ai envie de dire :
Viva Donovan !

@Donovan Letch Bonsoir petit Chikado. Dommage pour les mistrals gagnants. Sniff... Mais après tout ce n'est pas plus mal avec mes quenottes dont la moitié ne sont pas celles que le bon Dieu m'a données. Je devrais lui porter réclamation pour vice de fabrication. Ah, oui, il nous faut penser à réunir nos photos pour l'an prochain pour une rétrospective. J'en ai une d'une petite fille, le jour de ses deux ans. Nous allons avertir le troisième mousquetaire qui cravache sur un nouveau projet. J'attends sa surprise, mais je crois savoir qu'il n'a pas prévu de personnage façon Harriet Oleson. Et il nous reste du temps pour peaufiner notre discours devant le parterre de bénis oui-oui, endimanchés. Nous l'aurons à trois ce prix Nobel de l'Amitié, la vraie, l'indéfectible. Un pour tous, tous pour un ! Fanny la mousquetrice.

@zoé florent

Voilà qui clôt le débat.
Je vous renvoie donc un merci d'autant plus vibrant.
Quant au refus de se soumettre aux règles claniques (qui ne m'avaient pas échappées), c'est tout à votre honneur. Je ne suis pas dans cette optique non plus . Je vous rassure de suite !
Finalement j'ai préféré retirer le "dissolu" me rendant compte que si vous étiez passée à côté, c'est que c'était trop alambiqué. CQFD !
J'ai revu le reste de vos notations exceptée donc celle du début.
Peut-être à se croiser dans un monde meilleur et échanger quelques propos sur l'actuel qui bat des ailes.
Gardez bon le cap !...

@Donovan Letch C'est vous le maître à bord, et désolée de ne pas avoir saisi le second degré de dissolu ;-).
Pour le reste, soyez tranquille, je n'ai nulle intention de nuire à votre trio, et bien sûr qu'il m'est arrivé d'apprécier l'humour de "notre troll" ; nous nous sommes même liés d'amitié (virtuelle, of course), lorsqu'il est arrivé sur le site (sous le pseudo Jezzabel), avant qu'il ne commence à déraper... mais c'est une autre histoire ; une histoire longue, lourde de mensonges, de manipulations, de non-dits... Donc soyez assuré que mon post-scriptum ne visait qu'à dire que je ne veux plus me soumettre aux règles clanistes que suivent une partie des inscrits de cette plateforme. Elles m'ont fait fuir, et je ne suis plus disposée à les subir. Je pars donc du principe que le mieux est de les ignorer ;-).
Bonne fin de journée. Amicalement,
Michèle

@zoé Florent
Votre ressenti me va droit au coeur.
Quelle acuité dans l"analyse !
Petite précision "dissolu" rattaché à" dissous" se voulait un jeu de mot (apparemment qui tombe à plat).
Pour la première page, je garde la formule. Je préfère écorcher la syntaxe mais muscler davantage la phrase. Puisse le Seigneur me pardonner à l'heure du trépas.
Pour le reste, je prends vos remarques en compte et vous en remercie.

PS La dernière phrase me plonge dans un abîme de perplexité. D'autant que j'avoue dans un premier temps avoir cru reconnaître le style bondissant du troll facétieux ; ce qui me conforte
dans cette impression. Si c'était le cas, cela ne me dérangerait pas de recevoir des commentaires de sa part pour autant qu'il ne me demande pas de renier mes amis mousquetaires car ces petites bêtes sont une espèce en voie de disparition et il faut leur laisser une chance de survie. Elles mettent un peu de poil à gratter dans cet ultime bastion des derniers salons où l'on cause et y ajoute une pointe de mystère. Avec un certain talent maléfique.
. Ma fidélité en amitié reste une de mes dernières valeur pas encore passée aux pertes et profits. Personne ne pourra enfoncer l'ombre d'un coin dans ma chaleureuse complicité avec dame Fanny et Philippe. Ce sont eux les premiers qui m’ont tendu une main secourable quand – à peine arrivé sur le site – j’essuyais un tir d’armes automatiques de la part des donneurs de leçons assermenté et des peseurs d’œufs de mouche sur des toiles d’araignée (sauf le troll, je dois le souligner ! Et j’ai le sens de la gratitude !)
Après, je ne sonde pas les âmes et les cœurs.
Si ce n'est pas le cas, ne le prenez pas mal car il arrive au troll de faire preuve d'une forme d'humour réjouissante quasiment égale à son pouvoir de nuisance et préférable aux bénis oui-oui abonnés au renvoi d'ascenseur.
Dieu reconnaîtra les siens.
No hard feeling...

@fanny dumond
Grosse déception, il n'y a plus de mistrals gagnants disponibles dans ce pays car ils étaient fabriqués en Chine et présentement bloqués dans le port de Jiangxi Liaoning.
A titre de compensation, je vous ferai parvenir une photo de moi dédicacée prise par ma maman à l'âge de 6 mois. Elle vaudra quelques lingots d'or après le Nobel qui se fait désirer.
Tous pour un et un pour tous comme les quatre doigts de la main.

@Donovan Letch Un texte court percutant, tant par le propos que par le style ; qui vaut 5 étoiles, indubitablement ; qui vaudrait également une mise en avant. /// C'est tout un art d'immerger le lecteur au point de lui faire ressentir ce mélange d'abattement, de profond désespoir de vaincu, d'égarement, de sursauts combatifs ; des sentiments d'autant plus exacerbés que, dans ces circonstances-là, notre regard sur les êtres, les événements, se fait extralucide. /// Le style, dans ce format, est juste parfait. Alors merci pour ce très beau partage. Amicalement, Michèle

Bonsoir@Donovan Letch Merci beaucoup, beaucoup de cette belle découverte ! J'ai été prise d'une terrible envie de danser et de ressortir mes ballerines et ma robe au jupon amidonné que j'ai gardée. J'ai relevé ce commentaire : The sad thing is that most young Americans have never heard of this American Legend called Eddie Cochran!

Nous n'aurions pas assez d'une vie pour faire le tour de toutes les richesses de ce monde. J'attends les mistrals gagnants et les malabars. Ça va vous coûter cher en affranchissement ;-)

Oui, encore une minute, monsieur le bourreau ! qui nous punit de tant aimer lire.

FANNY DUMOND

Ah, ma bonne Fanny, désolé pour Cochran. C'est une des rares fois où j'ai sacrifié mon moi-profond à une forme ou l'autre de technique romanesque. Mais une entame est une entame et se doit d'être claire et épurée. Vous êtes un être brave et scrupuleux mais combien vont tourner casaque au premier obstacle ? Cela dit je n'aurai pas assez d'une vie pour expier.
Puisse l'immense Eddie Cochran me pardonner. En tous cas, je suis content que vous et lui, vous soyez maintenant frère et soeur en rock'n'roll. Donc encore plus proche de moi.
C'est un grand moment d'émotion.

PS Ca mérite bien un petit cadeau. https://youtu.be/pCDOHrjPkSQ

reps Une faute de grammaire s'est glissée dans ce message. A vous de la trouver et vous gagnez votre poids en mistrals gagnants et en malabars.

RPS Je devais quitter le site aujourd'hui mais je n'arrive pas à m'arracher à mes chers amis. Encore une minute, monsieur le bourreau...

@Donova Letch Salut maudit écrivain ! Dommage, je les apprécie vos références, car la curieuse de Savoir que je suis était allée voir qui était cet Eddie Cochran et j'ai appris. Le patronyme Chavassier m'a fait rire et votre curé m'a fait marrer, parce qu'il me rappelle celui de mon mariage, il devait avoir au moins 100 ans ! Je ne peux vous dire ce qu'il nous a demandé en confession, mais on en rit encore. La fieffée filoute lui a répondu Non et le futur Oui ! Nous allons donc revoir nos objectifs de nous rendre en Suède, on fera des économies et c'est bon pour la planète de rester terrés dans nos bois ! Bonne fin d'après-midi à vous, avec vos ciseaux. Fanny

@pantinois

Salut Panties noirs ( c'est affriolant, ce nom là ! Pourquoi pas : "bas résille" OUPS !)
Merci pour t'être donné comme une bête pour réhabiliter l'écrivain maudit (un peu prétentieux, Rimbaud va se retourner dans sa tombe) - disons, le maudit écrivain.
Tu vois le retour, et je t'en suis reconnaissant.
Avec ma DMLA, je ne peux plus lire que de courtes nouvelles (... et encore) en tous cas pour le moment et d'ailleurs je suis dans l'excès et je vais le payer. Mais je crois que tu sais tout le bien que je pense de toi de ton facteur et de tes pécores et que tu seras à ma droite avec Fanny lors de la remise des Nobels (que je refuserai bien évidemment tel un sous-produit depuis qu'Anneau Hernie en a bénéficié et que Djian n'en a pas été jugé digne). Une qui est mûre pour le Nobel de l'humour ; c'est notre Sardine Rousseau avec ses nouveaux oukases sur les pubis. (Sans commentaires !)

ps Maman t'invite dimanche aussi...

@ bruno_guennec

Un nom breton - un point bonus.
Professeur - retour à la case départ (mais je mets mes préjugés de côté à titre exceptionnel. J'en fus un moi-même. "Élevé dans le sérail, j'en connais les détours")
J'ai déjà revu l'entame. Votre avis ?
Je vous fais parvenir les textes
Le Seigneur vous ait en sa Sainte Garde.

@Donovan Letch
Un prix "Nos belles", décerné par un parterre de jolies filles qui en pinceraient autant pour un écrivain que pour ses livres serait voué aux gémonies immédiatement par Rousseau… pas l'intelligent, le cultivé, l'autre ! L'ersatz ! L'usurpatrice d'identité.
Nonobstant tout cela, j'espère que mon appel @monbestseller pour vous octroyer un petit coeur rouge trouvera écho. On est de plain-pied dans ce qu'on recherche ici… pour certains en tout cas, dans la littérature.
Un bonjour à votre maman qui semble une femme de bon goût !
Philippe
PS : Je vous souhaite un bon cassoulet et une bonne boutanche pour l'accompagner, histoire de reparler un peu de mon facteur et de mes pécores, tombés au fin fond des oubliettes.
PPS : on attend le futur "Eglantine" (j'ai glissé, chef) avec impatience.

@ Georges Douby Saint-Clair. Tout d'abord touché par votre appréciation et merci des suggestions. Pour ce qui est du début vaguement répulsif parce que renvoyant à des références mystérieuses ; je suis cent pour cent d'accord.
En revanche, je pense à tort ou à raison que apparition de l'épouse et la fonction de l'avocate sont esquissés sans trop de lourdeur dans la phrase "La Chavassier, sa défendresse, son âme damnée à ma femme Lyse".
Je revois toujours mes entames de roman dans cette optique pour ne pas rebuter d'emblée le lecteur mais là je n'ai pas pu m'empêcher de citer mon idole d'antan Eddie Cochran (paix à son âme).
Votre appréciation me va droit au coeur sans passer par la case ego dans la mesure où j'y pressens un réelle affinité dans la sensibilité et l'écriture. C'est cette forme de reconnaisance avant toute chose qu'on va chercher plus qu'une note ou la médaille du mérite littéraire.
Je relis votre message en profondeur cet après-midi car ce matin j'expédie les affaires courantes et je verrais pour les autres suggestions qui me semblent pertinentes et à prendre en compte. J'ai tendance à faire porter l'effort prioritairement sur l'écriture et insuffisamment sur la construction et le rythme.
En réponse à votre demande (qui est, de fait, le seul vrai signe d'adhésion du lecteur), j'ai un petit roman sans prétention baigné de nostalgie qui se nomme "Là où finit le ciel" sur MBS, pseudo un peu dans votre style : Fabre d'Eglantine et, par ailleurs, un roman sur le divorce dans la tonalité de la nouvelle (qui en est extraite) que je peux mettre sur MBS si vous le désirez.
A bientôt.

@Pantinois
Je relis ton texte ce matin pour trouver le tonus nécessaire pour faire le joint avec demain.
Je dois dire, pour être un peu sérieux que c'est du grand art. Avec quelle incisivité ( néologisme) , quelle vervitude, tu jongles avec les les phrases, les mots alliant fluidité et troisième degré dans une alchimie dont tu es expert.
Comme tu accours bride abattue au secours de la veuve et de l'orphelin aussi bien que de l'écrivain maudit que ses ailes de géant empêchent de marcher. C'est beau comme l'antique.
S'il y a un Nobel du commentaire littéraire, il est pour toi les doigts dans le nez (métaphore osée !) S'il y a un "nos belles" dans le genre dix mille vierges en petites tenues qui 'attendent au paradis d'Allah ou de Walhalla, ne doute pas qu'elles s'offriront à toi comme un seul homme (enfin, on se comprend !) en poussant des feulements lascifs (et plus si affinités...)

ps Si dix mille vierges homologuées excèdent tes capacités, pense à ton vieux copain qui habite à mille miles marins de toutes formes de féminité. Ne sois pas chien !!!

@ Pantinois Mon cher Pantinois, vos commentaires me laissent ... pantois. (J'ai glissé chef !)
Je ne m’attarderai pas sur la finesse de l'analyse afin de ne pas blesser votre modestie naturelle.
J'ai montré votre message à ma maman, et elle m'a déclaré : "Ce Monsieur Pantois t'as justement cerné, mon fils ! Voilà un homme d'une grande acuité de jugement. Je suis fier de toi. Embrasse ta maman.. "
Elle a ajouté : "Est ce qu'il a aimé ma Cacasse à cul nu" , dimanche passé ?"

Pour les notes, t'inquiète pas, mon p'tit camarade... J'ai passé le syndrome CM2.
Je vise le Nobel.
ET puis Maman aime ça ; c'est l'essentiel !

PS En recopiant le texte que je t'avais donné à copié-coller pour ton commentaire sur ma nouvelle pour MBS tu as fait une légère faute d'orthographe. "Ornithorynque" ne s'écrit pas avec un "k" final mais un "que". Et tu as également oublié la phrase : "De toutes évidences, cet immense talent restera une des trois grandes figures du millénaire en terme de littérature avec Mikael Hoolbec, Anneau Hernie et Benjamin Franklin"

Sinon c'est parfait surtout les pleins et les déliés.

RPS "Tout est dérisoire. Tout est déraison" Dick Rivers.

Salut camarade écrivain ! Je lis les commentaires des autres avant d'écrire le mien, afin qu'il soit le plus intelligent de tous ! C'est comme ça que font les vieux roublards : ils passent après la bataille et empochent le pactole. Non mais sans blague, je ne vais pas savoir quoi ajouter, sauf que la lecture d'autres textes sur mBS qui reçoivent des 5 étoiles en rafales, me laisse sur le flanc lorsqu'on ose vous en retirer une. C'est CINQ, un point c'est tout ! Sur ce texte court (et j'ai cru comprendre que la Louison était déjà passée par là — pas la madame Poigret, ni celle qui rabotait les âmes et les nuques en 93, mais celle qui épure les textes ), on retrouve le style découvert ailleurs, sur un autre texte qui nous fit palabrer à l'infini, des palabres joyeux et mais surtout pas inutiles. Les mots, leur addition, vous en faites un jeu. Tout est raconté par images, par métaphores, attention, j'en ai d'autres : allégories, catachrèses (en fait, celui-ci, je viens de le trouver et il me plait bien), associations d'idées… Oui, vous faites de l'écriture un jeu. Ici, pour raconter un passage aux pas perdus, un moment de conciliation qui ne trouve pas la réconciliation. Ce qui est marquant, c'est que chaque phrase est ciselée si bien que le lecteur, peu habitué à ce genre de labeur d'un auteur, peut s'épuiser lui même. Vous contraignez le lecteur à rester attentif, à ne pas sauter un mot. On pourrait dire : petit lecteur, passe ton chemin, ici c'est du sérieux. On ne badine pas avec la littérature. Alors, oui, je le répète 5 sur 5, ou alors je ne comprends plus rien à ce machin qu'on appelle mBS où les cancres seraient au premier rang et les meilleurs en retenue le soir. Et j'espère que monsieur et madame mBS vous vous honorer d'un petit coeur rouge pour ce bijou de texte. @monBestSeller Signé Pantinois, alias Philippe De Vos, mais aussi Edmond D., Polémique Victoire, Filippo Fuchs, Jacques Collin, Alexis Arnaud, j'en passe, et des meilleurs.

Bonjour, Vous traitez le thème avec subtilité. Nicola Niclass www.amazon.fr

Un merci pudique puisque c'est ma marque de fabrique mais sincère à mon alter-égote qui vit recluse au fond de l’Auvergne dans l'ombre de Mme Poigret.

Bonjour@Donovan Letch

À nouveau, quelle écriture magistrale pour brosser cet « amer constat » ! Mais comment faites-vous pour extraire, de façon si aiguisée, si clairvoyante, ce chagrin enfoui quand l’amour se transforme en froideur pour l’un et en cruels regrets pour l’autre ? Je ne sais même pas comment exprimer ce que j’ai ressenti en vous lisant. Je me suis retrouvée dans un décor avec ses personnages si bien décortiqués, comme examinés à la loupe et dans la peau du narrateur, dans ses sentiments, ses interrogations que je me suis approprié, comme s’ils étaient miens. Chacune de vos phrases, de vos mots sont importants et se savourent comme un bon vin qui reste longtemps en bouche. Votre dernière phrase, la chute comme on dit, m’a submergée. Je reprends à mon compte l’une de vos remarques du printemps dernier : mais que fait la police pour laisser les talents de mes deux amis au fond de la pile ? Fanny

@ fannydumond
Merci sincèrement venant de celle qui a redonné ses lettres de noblesse à l’effacée Mme Maigret alias Mme Poigret.

Bonjour@Donovan Letch 5 étoiles parce que j'aime toujours autant vous lire ! Bien cordialement. Fanny

@lucas belmont Je plaide coupable, je donnais une connotation de "sensibilité qui se lâche" à ce terme. May the lord have mercy of my wicked soul !
C'est un cliché de dire que les grands cyniques ont des âmes de midinettes, en tout cas de grands romantiques réprouvés. (Et Paul Valery précise que les lieux communs sont les grandes vérités de l'humanité.")
J'ai été sensible à votre message d'un loup solitaire à l'autre.
Que les dieux et les vents vous soient favorables.

@Donovan Letch
Précisons par "lyrisme" une recherche d'images judicieuses, affolantes, décalées, extraordinaires (non-ordinaires). En tout cas dans mon interprétation personnelle de ce mot galvaudé qui peut dire tout et son contraire, mais je n'y vois rien de sucré ou de salé, plutôt la recherche esthétique d'une pensée, esthétique qui peut être douce ou violente. Tout cela pour vous dire que le lyrisme que j'ai prêté à votre texte était pour moi celui que j'aime à retrouver dans un texte... si cela peut freiner votre ardeur à lui vouloir des ellipses :)

@ catarina viti Touché par votre message. (J'allais dire "très" touché, mais grâce à vous j'ai entamé une impitoyable chasse aux adverbes).
D'accord avec vous, on doit se remettre en question mais pas vendre son âme pour un plat de lentilles de (pseudo) notoriété. A mon âge l'ego est déjà pas mal raboté.
Donc nous sommes trois ermites homologués. Ça me fait chaud au coeur.
Mon pseudo d'auteur de romans est Lone Wolf. Bienvenue au club (condition drastique : pas plus d'une personne. Donc j'assume le rôle de trésorier, premier secrétaire et adhérent basique.)
ps Le Lot est mon département préféré. Selon moi le paradis sur terre. Pour vivre heureux, vivons cachés...

@catarina viti @ lucas belmont
Je me permets de répondre à tous deux en même temps non par désinvolture mais parce que vous vous rejoignez souvent dans l' appréciation : juguler le lyrisme (personnellement, j'aime bien les ruptures de ton ) et "cent fois sur le métier réduire implacablement votre ouvrage !") Ma faiblesse congénitale.
De plus, j'étais assez content de moi d'avoir élagué en volume la moitié de la nouvelle d'origine.
Comme quoi, on n'est jamais bon juge de soi.
Par ailleurs Catarina parle de "densité de la matière", d'où j'en déduis que je suis sur la voie du salut.
J'aime l'épure chez les autres mais j'ai le plus grand mal à la pratiquer.
Concernant Lucas et la suppression des astérisques, du fait de ma propension à la prolixité ils me semblaient un expédient qui valait ce qu'il valait pour ménager des respirations au lecteur. C'est également un élément qui permet de moduler le rythme du récit et d'opérer des temps d'arrêt pour souligner tel ou tel effet. D'emblée, ils évitent également au lecteur d'être rebuté par l'aspect compact et linéaire de la nouvelle qui doit avant tout donner une impression de légèreté. Mais votre point de vue très recevable. Je vais sagement peser le pour et le contre.
Je vais ressaisir à bras le corps cette version cet après-midi pour lui faire rendre toute sa graisse et recourir à Dame Ellipse pour booster le tout. Enfin, essayer. Elle est moi, c'est pas le grand amour.
Pour le lyrisme, je crois qu'on ne gagne rien à brider sa nature profonde (cynique/fleur bleue/50/5O) dans la mesure où" si l'on est pas soi-même personne le sera à notre place" ( Thoreau) mais je vais faire un geste pour équilibrer le sucré/salé.
Merci chaleureusement à tous deux.

ps @lucas belmont Petite affinité élective : je vis également "far from the madding crowd" mais plus modestement dans la France profonde.