
A L'ATTENTION DES LECTEURS : NOUVELLE VERSION (PREMIERE PARTIE REMANIEE SUITE AUX PREMIERS RETOURS)
Il suffit de lire les statistiques de l’INSEE sur le célibat, les mariages et les divorces : Internet se montre incapable de produire de l’amour. Du sexe, oui, à ne savoir qu’en faire, à se noyer sous les fluides corporels. Mais de l’amour, nada. Le bilan est sans appel, la solitude ne lâche pas d’un pouce. Elle opère à l’ancienne, avec peu de moyens et la cruauté d’un chat, elle combat au corps à corps, à coup d’espoirs douchés et de désir fané. Tôt ou tard, après une nuit, après dix ans, elle finit par gagner. Même dopé à la tech, l’amour ne fait pas le poids.
Quoique… Peut-être qu’en prenant le problème sous un angle nouveau ?
Merci @Eric Brambilla pour votre note et d'avoir pris le temps d'un commentaire si riche ! Le sujet était vaste et je suis heureux que vous en ayez apprécié les nuances (et les manques de nuances volontaires, en effet, bien vu !). C'est tout le problème de notre époque, cette obsession du résumé, de la punchline, cette difficulté à débattre de sujets complexes en reconnaissant simplement qu'ils le sont, complexes. J'ai hâte de découvrir D.E.X !
@Marie JEANNOT C'est moi qui vous remercie. J'invite vraiment les lecteurs à me donner leur avis sur le livre, cela m'extrêmement précieux !
Merci, monsieur Naïm, pour la confiance que vous accordez à vos lecteurs.
Nous vous souhaitons tout le succès que votre texte mérite.
Merci @Catarina Viti pour votre commentaire ! Le nouveau Banquet, oui, c’était un défi à écrire, je suis heureux qu’il vous ait plu ! David
Merci @Bruno_Guennec pour votre critique. Faire le tour du sujet de l’amour à notre époque, oui. Et le faire en racontant une histoire émouvante, amusante et effrayante, celle de la guerre que chacun livre contre la solitude. Je suis heureux que cela vous ait plu et intéressé.
Merci @Camille Descimes ! Je suis ravi que le livre vous ait plu ! Je ne fais pas de commentaires sur les points techniques, mais je vais me replonger, promis, dans les notices ;)
@Léontine Demaseau, désolé de n'avoir pas répondu plus tôt à votre commentaire. J'y réfléchissais... En effet, j'ai conçu le premier chapitre comme une fausse piste, pour donner au lecteur le sentiment que l'on a dans la vie. La Tech, le progrès, c'est rigolo, c'est sexy. Puis vient le temps où l'on creuse un peu. Pour répondre à votre question, donc, j'écris pour les lecteurs qui ont envie de gratter la surface. C'est risqué, j'en conviens. C'est à ça que votre commentaire me fait réfléchir, donc. J'espère que vous lirez la suite, je serais très intéressé par votre avis. Et mille mercis pour votre commentaire sur mon premier livre !
Merci @Cécile Labate et @Zoé Florent pour vos commentaires très fouillés. C'est très intéressant, vos remarques croisées sur les personnages. J'ai voulu en effet laisser des zones de flou, une certaine distance. Sur un sujet tel que celui du livre, il m'a semblé important de donner à penser plutôt que d'affirmer, mais également de tenter de refléter les nuances, les zones grises et les fluctuations que nous avons tous, je crois, dans nos convictions. La toile de fond au-delà du thème c'est cela, la nuance, les apparentes incohérences. Enfin, j'essaie ! Merci encore
PS : le too much, oui. Mais je dois dire que je me trouve plutôt soft, quand je vois le monde !
Bonjour @David Naim. Votre roman, vous l’aurez compris, m’a littéralement scotchée, comme l’on dit ;-). Ceci malgré le fait que je m’attendais au plaisir de retrouver votre plume, à celui de vous voir exploiter le sujet élu tel un mineur de fond.
Votre vision à large spectre est d’une impressionnante finesse, d’une impressionnante justesse. La suggestion y a la part belle ; habile, ironique, désabusée, et, plus difficile, nuancée, objective et impartiale.
Vos personnages, vous les avez conçus dans le moindre détail ; j’ai réalisé à quel point vous les avez ciselés à la fin, lorsque leurs parents interviennent. L’enfant roi s’est mué en grand enfant gâté à qui tout est invariablement dû ; l’enfant qui s’est fait seul sacrifie tout à son combat ; l’enfant étouffé est devenu paillasson désabusé qui ne croit et ne croira jamais en rien ; reste cet enfant qui a été éduqué dans le respect des valeurs et qui se retrouve esseulé dans un monde où elles sont galvaudées. Tous se débattent, tous croient pouvoir encore jouer un rôle en ignorant leurs marionnettistes, ces nouveaux dieux de l’Olympe, qui, à part s’amuser de leur spectacle, n’en ont rien à faire de leur ego. Que faire d’autre que rire de ce spectacle éphémère qui a beau faire de plus en plus de tapage, finit par sombrer de plus en plus vite dans l’oubli, d’ailleurs ?
Et l’amour ? Et l’amitié dans tout ça ? Et la guerre des genres ? Là encore votre roman fait le tour du problème, de tous les excès, de tous les embrigadements, de toutes les solutions artificielles ou miraculeuses qui foisonnent et que chaque individu, qui a ignoré la remise en question de soi une vie durant, teste aveuglément, totalement perdu ; les unes après les autres, dans un "j’aime, j’aime plus" d’enfant gâté… Zut ! serions-nous en train de nous mordre la queue dans ce domaine comme dans tant d’autres :-) ?
Quant aux IA, peut-être auront-elle le mérite de réguler tout ce merdier, car qui ou quoi, à part elles, serait en mesure de donner ce coup de torchon que l’humain, devenu électron libre gavé, décérébré, à force de bouffer à tous les râteliers, va finir par mériter ? À lui de se réveiller, à lui d'en décider. Cette issue se profile, me semble-t-il, en toile de fond de votre scénario.
Pour conclure, l’intensité qui va crescendo, le bouquet final, m’ont sonnée, comme je vous l’ai écrit hier. Pour moi, votre roman à portée philosophique agit tel un miroir grossissant, ne peut pas laisser insensible, à moins que le lecteur ne soit déjà aveugle, ou pire, totalement partial.
Merci infiniment pour ce partage qui va m’accompagner longtemps, je pense.
Amicalement,
Michèle-Zoé
"A mort Aristophane" est le "Livre le +" du 25 novembre. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à David Naim, c’est pour cela qu'il publie ses romans sur monBestSeller.