"L’Oncle se mit aussitôt à nous raconter sa vie. Et c'est ainsi que Dieu, Giotto et l’arthrose égayèrent nos soirées de printemps."
Un mystérieux personnage débarque un soir dans une famille un peu dérangée. Pour la mère, il ne fait aucun doute que le vieux est l'oncle de la maîtresse de son mari. Maîtresse ou épouse secrète ?
Quand l'imaginaire cède le pas à la folie, tout devient possible.
"La putain italienne" est un chapitre d'Adieu Amériques (roman), qui peut être lu comme une nouvelle indépendante.
Bonne lecture et bonne année à notre communauté.
Ce livre est noté par
Bonjour @Sylvie de Tauriac. Merci pour votre message. Eh oui, Toulon, Sanary pour être exacte, rebaptisé Saint-Roch dans mes textes. Impossible de me détacher de ces souvenirs d'une nature tellement bénie, tellement miraculeuse. Tout y respirait mystère et merveille, la moindre parcelle d'air. Tout a bien changé. Trop de monde, de bruit, de pollution de nos jours. C'est la marche des siècles. Bonne continuation. Encore merci pour la visite.
Merci à vous, @LAURE TISSOT.
Merci @Fabrice Touzé. Le cinéma est effectivement ma première passion, avant l'écriture. J'étais destinée à devenir monteuse de film, mais la vie m'a mis d'office sur d'autres rails. Parfois, le courant est plus fort que la volonté d'un individu, ou cette volonté, pas assez forte. Chez moi, ce devait être un peu des deux. J'ai fait une petite bricole pour vous, j'aimerais vous l'offrir, pouvez-vous me contacter par mail ? (vous avez un lien sur ma page auteur). A bientôt.
Fabrice Touzé
Ettore Scola était un maitre en la matière pour nous montrer le côté tragi-comique d’un drame de la jalousie et j’en passe sur la fresque qu’il a pu nous livrer sur la nature de la société italienne, je sens dans votre manière d’aborder le grinçant d’une situation loufoque l’influence d’un cinéma qui rend hommage à ce réalisateur génial et en dehors des films célèbres qui m’ont enchanté j’ai aussi senti la présence d’un Dino Buzatti qui était un peintre-écrivain dans la relique laissée par l’oncle et qui dégage son onde de mystère. En fait vous avez trouvé de quoi me rappeler que le cinéma et la littérature qui laissent des traces en nous demeurent des références solides pour en soulever les trésors et vous l’imprimez à votre tour sur le papier avec brio.
@tous&toutes_ J'adore ce récit, et cette putain qui revient parfois depuis le tout premier livre de l'auteure, Adieu, Amérique ! Et c'est pas moi qui l'emêcherai de revenir à nouveau !
Merci @Bahloul. Les fous me font rire quand ils sont à ce point persuadés d'être dans le vrai et qu'ils mettent toute leur énergie à se persuader que leur monde intérieur existe ailleurs que dans leur crâne. Plus je m'éloigne de ce texte, plus je trouve cette femme fascinante de ridicule. Le seul ennui, c'est qu'elle a vraiment existé, et qu'à l'état naturel, elle ne fut pas si drôle pour la gamine que j'étais.
Bonjour @Catarina Viti. Les deux premiers éléments, essentiels, qui ont capté mon attention dès les premières lignes sont: votre style, raffiné et les descriptions au cours de la narration. Les scènes sont vivantes, vraies, réelles. J'avais l'impression de les regarder sur grand écran accompagnées de la bande sonore. (Et je n'exagère pas le moins du monde, je ne fais que traduire mes impressions au moment et tout au long de la lecture)La narration m'a accroché, m'a tenu en haleine. Je me pose des questions au fur et à mesure, ma curiosité était stimulée, éveillée à son paroxysme. La montée dramatique est extraordinaire, savamment menée. Je me demandais, devant la folie de la femme, si elle avait raison d'aller jusque là? Je ne savais si je pouvais sourire devant ce tableau hilarant ou avoir de la pitié et de l'inquiétude pour la fillette?
Je reviens à votre style qui m'a beaucoup fasciné, envouté: Tous les mots, toutes les épithètes sont choisies avec minutie, sélectionnées pour remplir leur rôle: raconter, informer, exprimer, véhiculer le message, traduire les émotions. Il n'y a ni manque ni superflu. Rien n'est dit à la légère. " Tout ce qui ne peut servir alourdit" Disait A. Gide. Et vos mots sont tous utiles, nécessaires, et c'est là tout un art que vous semblez avoir dompté.
Ajouté à tout cela, l'histoire est riche, dense, sensible, vivante et cohérente. Narrée divinement, je dirai.
C'est fascinant, troublant, envoutant. Merci beaucoup pour ce moment de lecture inoubliable. Je vous assure que je me suis délecté à l'extase. Merci encore et encore.
@Catarina Viti, j’imagine que vous avez dû bien vous amuser en l’écrivant ! Votre site est vraiment génial ! Merci à vous de nous donner l’occasion (surtout quand on habite au bout du monde) d’exposer nos passions.
@Pascal Lagesse. Graphique ! venant de vous, c'est un super compliment pour ce texte. Je vous souhaite de faire de nombreuses découvertes sur le site, où tous (ou presque) les genres littéraires sont représentés par des plumes variées et différemment colorées. Bonne continuation, Pascal ! Bonne chance à votre livre.
@Phillechat, merci.
@Christian Juphard, je vous préfère avec votre chat (private joke) et bravo pour tous les changements que vous avez opéré sur votre page. Merci d'avoir lu ce texte. Je vous encourage à continuer vos découvertes sur le site. Prenez votre temps, et soyez patient. Les lecteurs entreront bientôt dans votre petite boutique ! Bonne continuation et encore merci.
@Lila L. Houlà, je n'avais pas été avertie de votre passage ici. Merci, Lila. Vous savez que c'est grâce à vous que j'ai continué à poster des textes à une certaine époque. C'est toujours un immense plaisir de savoir que vous êtes venue et avez lu mes bafouilles.
@Catarina Viti
Les livres semblent doués d’une capacité de déplacement mystérieuse qui nous échappe totalement. Le roman que l’on écrit à l’abri du monde finira, un jour peut-être, dans d’improbables endroits pour d’improbables lecteurs !
Merci de m’avoir signalé cet article dont j’ignorais l’existence et remerciements à l’auteur, Edmonde de Louvesec.
Merci @Alix Cordouan.
Au fait, vous aviez vu cette tribune ?
https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire/17808-la-boite-a-livre
quel plaisir de vous découvrir en plein cœur du Quercy profond !
@Rezkallah. Merci MO. Ce "honnête" me questionne. Veux-tu dire par là que je suis allée chercher ce machin sans gants Mapa, dans ma fange ? Y a d'ça ! Bonne continuation à toi !
@P Le Tiec, merci d'être passé par ici. Secret, il y a, en effet, Mam' (le personnage) pratique la sorcellerie : c'est donc d'une messe noire qu'il s'agit. Elle est ailleurs, dans le roman *Adieu Amériques*, dont est extrait ce passage.
@FANNY DUMOND. Merci, Fanny. Certains enfants passent une grande part de leur énergie vitale à se protéger des scenarios de leurs parents ; adultes ils reproduisent ou, au contraire, ils innovent. Je crois qu'Anna innove (belle allitération, n'est-il pas ?). Au plaisir !
Merci @Bruno_Guennec
@Ludovic Privat. "...et on ne sait plus si l'on doit rire..." J'adopte cette définition de l'humour qui n'est pas uniquement ahahahahah ! mais peut être : ahahah ! euhhh... ahah ?. Un grand merci.