
L’écriture de ce roman m’était nécessaire afin de tourner une page, de retrouver une meilleure disponibilité pour vivre le temps qu’il me reste. Page que je ne pouvais tourner sans me délester de certains souvenirs que le reste de ma fratrie a préféré enterrer en même temps que nos parents ; définitivement.
Ce livre est noté par
@Olga VALPARAÍSO Mille mercis pour vos lecture et retour attentifs qui me touchent.
Vous avez raison de souligner combien ressasser son passé est empêcheur de vie. Je suis d'ailleurs profondément navrée pour ceux que je vois tourner en rond leur existence durant, tel un animal attaché à un piquet. Si ce modeste écrit exutoire peut les aider à rompre le lien et trouver le chemin de leur propre vie, j'en serais ravie.
Merci encore et bonne soirée ! Amicalement,
Michèle-Zoé
@Zoe Florent
Je viens de terminer votre récit Double Peine. Je suis particulièrement touchée par votre réflexion sur la nécessité de ne pas ressasser son passé et d'offrir le meilleur de nous-mêmes au quotidien. Un bel et profond hommage à votre mère. De l'humanité avant toute chose.
Mariange Olga
@Kroussar Bonjour, Jean-Claude, et mille mercis d'avoir lu ce roman cathartique. Lucide, je sais que, s'il m'a permis de faire sereinement mon deuil, il est moins agréable à lire que le reste de mes écrits. Il a d'ailleurs été plus dur à écrire, puisque je n'ai rien voulu cacher ; pas même ma pomme, fragmentée derrière mes personnages à l'accoutumée ;-).
Mais tu connais la difficulté, toi qui as dû te replonger dans des circonstances autrement plus dramatiques en écrivant "Cambodge - La longue quête" (que je suis en train de relire).
Merci pour tes mots et ta généreuse constellation, qui me réchauffent le coeur.
Amitiés,
Michèle
@Annie Pic Bonsoir, chère Annie, et mille mercis pour votre lecture attentive, vos commentaire et note généreuse. Ils me ravissent. Pourtant habituée aux strip-teases, puisque aguerrie par une chasse aux non-dits pratiquée de longue date, j'avoue que celui-ci m'a particulièrement coûté. Je l'ai vécu comme une gageure avec l'angoisse permanente de ne pas savoir la relever ;-).
Merci encore, bises et bonne soirée !
Michèle
@Wilfrid TETARD Bonjour Wilfrid,
Vos retours sont toujours un délice, tant ils sont francs, fouillés, avisés...
Ce fut un vrai casse-tête pour moi d'écrire avec sincérité tout en n'ensevelissant pas le lecteur sous une foule de détails personnels ; détails que je ne pouvais cependant pas ignorer pour lui faire entrevoir la personnalité de mes proches et mon état d'esprit final... Avoir "réussi" à ne pas heurter vos sensibilités (que je sais grandes) et vous faire apprécier l'ensemble est pour moi une belle récompense.
La page 157... Je suppose que vous parlez du "regard du juste". Une image forte qu'il suffit de voir une fois pour convaincre à vie ;-).
Merci encore pour le temps consacré à votre lecture ; je vous sais bien occupé. Pour vos mots et généreuse constellation aussi.
Amitiés,
Michèle
PS : pour la dispersion des cendres, c'est encore possible en pleine nature ou en mer, en respectant les distances aux habitations (ou à la côte). C'est la conservation à domicile qui est interdite.
@Paula Pons Bonjour, Paula, et mille mercis pour vos lecture et commentaire avisé qui me comblent. Vous avez raison, le dialogue devrait toujours perdurer, et ce "définitivement" paraît bien tranchant, mais dans ce cas particulier, je crains que les carottes ne soient cuites, même si je reste ouverte, pour ma part. Je préfère ne pas nourrir d'illusions et être heureusement surprise ;-).
Merci encore et bonne journée !
Michèle-Zoé
Je vous trouve très courageuse de partager cette intimité, ces douleurs, ces manques, ces espoirs, ces attentes, ces déceptions, ces craintes, ces angoisses, ces attentes, ces différences, ces jalousies, ces différences, ces interprétations, bonnes et mauvaises, cet indicible vide, très vertueuse d’oser le dire à nous, mais surtout à eux ! Quant à moi comme vous, je ne pense pas que cela soit "définitivement", je pense, qu’heureusement, la porte reste ouverte, même si on ne la voit pas, toujours, je pense que le dialogue perdure, même si on ne comprend pas, toujours, la langue des signes…
@Parthemise33 Agatha Christie a raison, tout comme comme Khalil Gibran que j'évoque page 79. Un propos que je trouve rassurant aussi, tandis que tant le trouvent déprimant puisqu'il contrarie l'ego ;-).
Mille mercis pour ce commentaire réconfortant, car mon angoisse était grande de partager cet écrit. Non que je craignais des retours négatifs pour ma pomme mais pour la mémoire de parents qui ont vécu en faisant de leur mieux, même si ce mieux n'a pas pas toujours été bien ressenti. En grande impatiente, cela m'a navrée souvent, mais il faut savoir laisser le temps aux êtres de vivre leur vie avant d'accéder à certaines réflexions et conclusions, parfois.
Merci pour la lumineuse guirlande étoilée itou ! Bisous et bonne journée !
Michèle
@Monique Louicellier Bonjour Monique. Ton commentaire m'a fait l'effet d'une pochette-surprise, avant de me toucher profondément. Tu es décidément abonnée au deuxième effet Kiss-Cool, avec mes écrits ;-).
Comme je te l'ai dit en MP, la difficulté fut grande pour trouver le meilleur ton, car je savais d'entrée que le ton idéal, passe-partout, n'existait pas. Et puis il m'a fallu focaliser sur l'essentiel, comme en temps réel, et donc combattre la tentation de m'embarquer dans le récit d'autres douleurs, d'autres problèmes relationnels. Le pardon suppose un chemin trop douloureux pour prendre le risque de le remettre en cause.
Encore une fois, ton ouverture d'esprit, ta capacité à l'empathie et ta franchise m'honorent, merci, merci pour tout ! Mille mercis !
Bises et bon week-end,
Michèle
PS : Ha, ha, sacrée toi ! Je rectifie, alors, d'autant plus que je suis bien d'accord ;-).
@Damian Jade Eh bien ! Ton commentaire me touche énormément, au point de me couper la chique ;-). Comme Michel, tu as suivi l'écriture de ce roman, et ce que tu dis de tes premières impressions, tu as eu la franchise de l'exprimer ; le fait que, peu à peu, tu te sentais mieux dans cet écrit également. Ton aide m'a été précieuse, car il me le fallait, ce regard sincère ; sans, j'aurais eu bien du mal à m'en sortir.
Merci pour ce commentaire et sa chaleureuse guirlande d'étoiles ! Milles mercis !
Bises et bonne journée !
Michèle
@Michel CANAL Premier à te jeter à l'eau, c'est courageux ! Avec un portrait flatteur de ma pomme, encore plus ;-) ! Je vois là ta volonté de me mettre en confiance, toi qui as suivi de près mes hésitations à propos de cet écrit. Je t'en remercie infiniment, chaleureusement, tout comme je te remercie pour ton exigeant travail de bêta-lecteur.
Ta fidélité amicale est un véritable baume ; ton altruisme et ta bienveillance aussi.
Bises et bonne journée !
Michèle
Michèle, alias @Zoé Florent, est connue pour sa sincérité, son empathie, sa générosité, son altruisme. Le récit de sa famille sur plusieurs générations, dont le titre me semble bien choisi, ne m'avait pas paru publiable de prime abord tant il relate des faits qui relèvent de l'intime. Lesquels pour cette raison ne devaient pas sortir du cercle familial, et encore avec discernement.
Si ce récit à la manière d'un roman a été pour Michèle l'opportunité de tourner une page pour se délester de souvenirs douloureux, il est en même temps une belle leçon de vie et un regard sur les mentalités d'une région de montagne où la vie était dure. Après avoir compris sa motivation, j'ai admis qu'il pouvait y avoir matière à réflexion dans ce récit. Une famille comme beaucoup d'autres. Un récit qui peut aider d'autres personnes dans la gestion de leur héritage psycho-généalogique.
Un magnifique exemple aussi que celui de ses parents (Adèle et Joseph), qui ont veillé à ne pas reproduire ce dont ils avaient manqué et ce que eux et leurs parents avant eux avaient subi.
Merci pour cette incursion dans un passé qui parlera à beaucoup de lecteurs dont les racines sont en zone rurale. Bien que d'une région très différente, j'ai retrouvé beaucoup de similitudes.