L’écriture de ce roman biographique m’était nécessaire afin de tourner une page, de retrouver une meilleure disponibilité pour vivre le temps qu’il me reste. Page que je ne pouvais tourner sans me délester de certains souvenirs que le reste de ma fratrie a préféré enterrer en même temps que nos parents ; définitivement.
Ce livre est noté par
@Foxyne Moon Mille mercis une fois de plus, Foxyne !
Je vous souhaite d'être forte dans cette épreuve. Perdre un des piliers de sa vie est terrible, et cela réveille tant de regrets ! Ne pas avoir su faire, ne pas avoir su dire... mais les parents aimants savent voir plus loin que les attitudes de façade de leur progéniture souvent dictées par la pudeur.
C'est moi qui vous remercie pour votre empathie, ma chère Foxyne.
Belle journée ! Amitiés,
Michèle
Quelle heureuse suprise que la découverte de votre commentaire ce matin, cher @St-Bleyras !
Mille mercis pour vos lectures attentives et retour fouillé qui me ravissent. Un retour qui m'a autant émue que fait sourire, car mon époux est également un grand disserteur et que vos embrassades m'ont touchée. Une analyse troublante de justesse aussi.
Il n'a pas été facile d'affronter la vie que j'ai dû affronter, en tant qu'HPI (hypersensible), mais observer ma mère puis l'imiter jusqu'à me conditionner totalement m'a permis de ne pas trop mal m'en sortir ;-)...
Pour répondre à votre PPS, j'ai stipulé roman au moment de la mise en ligne et du choix du genre, puisque dans le genre "roman" se trouve le sous-ensemble "autobiographie > biographie". Je n'ai pas jugé utile de le repréciser dans le synopsis, mais je vais le faire à la suite de votre remarque.
Il me reste à vous remercier encore, ainsi que @Philippe RIBAGNAC, grâce à qui vous m'avez lue et commentée.
Je vous embrasse tous deux, sans oublier le "big bec", qui signe nos appréciables complicités d'auteurs appréciées. Bon dimanche !
Michèle
PS : Michèle, Zoé, Lamish, le compte est bon ;-).
@Zoé Florent
Bonjour Michèle. J'ai lu sur deux jours votre ouvrage, assez "tourneur de pages" je dois dire. Je trouve que c'est bon (je l'ai d'ailleurs lu en entier et avec plaisir).
J'ai commenté vos textes à plusieurs reprises ces dernières années, me spécialisant peu à peu dans ce que vous appelez le "commentaire friandise". J'ai souvent en vue l'auteur dans mes commentaires, plus encore que le texte. Et, comme beaucoup ici, le réussi plus que l'inabouti. Vous continuez à parler à vos morts, directement, dans ce texte (ainsi, bien sûr, qu'à votre entourage familial ou assimilé survivant). Du coup, ça me rappelle ce que j'ai une fois lu dans un article sur un auteur (oublié) : celui-ci déclarait écrire pour ceux qui n'ont pas la parole (dans son cas, il s'agissait des... animaux).
Vous écrivez dans l'élan d'un souffle intérieur, mixte de mémoire et d'affectivité. Vous redonnez vie à ces "imagines agentes" - c'est du latin : images agissantes - qui mobilisent la libido au sens large, dont parlait un James Hillman. Ces images agissantes, attirantes ou repoussantes, et même possiblement à la fois attirantes et repoussantes, désirables et haïssables.
Je me sens partir dans une conférence, comme disait ma femme en s'impatientant parfois, aussi vais-je abréger !
Ceci encore, cependant : dans ce texte, vous vous confrontez aussi à des manques qui sont "agissants" en vous, des manques et une volonté de changer le passé, ou, à tout le moins, de le réparer, voire de le consoler (et c'est sans doute une réparation majeure).
Je vous embrasse, "big bec" MIchèle, Zoé, Lamish et les autres si j'en oublie.
St-Bleyras
PS : je mets en destinataires de copie @Philippe RIBAGNAC qui s'est fendu d'un commentaire détaillé et référé à votre texte ci-dessous (commentaire qui m'a incité à vous lire).
PPS : pourquoi appelez-vous votre texte "roman" ?
@Daleg Mille mercis pour votre commentaire et généreuse appréciation, Gérard (si mes souvenirs sont bons ;-)). Dans cet écrit, il s'est plus agi d'évacuer pour mieux vivre...
Bon week-end. Amicalement,
Michèle
@Marie-Amélie Laporte Mille mercis pour votre lecture attentive et votre commentaire fouillé et empathique qui me touchent tout particulièrement.
Oui, terrible énigme que j'ai souhaité si fort résoudre avant la mort d'Adèle...
La vie m'a appris que certaines vérités ne peuvent malheureusement jamais voir le jour, quand elles seraient trop douloureuses à admettre pour ceux qui ne sont pas en mesure de les supporter. Cela contrarie ma nature profonde, mais il me faut l'accepter. C'est ainsi...
Merci encore et bonne fin de journée. Amicalement,
Michèle
Bonjour @Zoé Florent. Trois jours de lecture soutenue de Génération double peine, beaucoup de plaisir et une grande émotion ! Il m'a fallu un peu de temps et deux lectures pour assimiler cette saga d'une famille dont le barycentre se trouve dans le couple formé par Joseph et Adèle. Ce qui m'a beaucoup touchée dans ce témoignage c'est de reconnaître dans cette famille, de nombreux aspects de la mienne, avec ses zones d'ombre, ses secrets, ses non-dits, preuve de l'universalité du thème que vous avez abordé. J'ai adoré : la recette du farcement, le décor de montagnes, le point de vue féministe sans lourdeur de la narratrice et surtout le personnage d'Adèle, mère de la narratrice, "qui fait passer ses parents, son époux et ses enfants avant elle" et dont tout le comportement est régi par l'Amour (lettre à Romie et également lettre à sa fille prodigue qui va revenir enceinte "Nous allons façonner un miracle"). J'ai été très touchée par la connexion de Louise avec sa mère : "J'arrive, Maman" plusieurs fois répété au cours du récit. Adèle est une Sainte, elle résiste à tout et survit aux pires accusations (diffamations ?), elle se relèvera même après l'affaire Emma qui reste pour la lectrice que je suis, une redoutable énigme.
Bonsoir @Thierry Rucquois,
Votre retour positif me comble particulièrement, comme tous ceux que ce récit a reçus. Un récit qui me tient à coeur, vous l'aurez compris. Se mettre à nu pour pulvériser les non-dits n'étant pas chose aisée, chaque commentaire bienveillant me donne l'agréable impression que l'on me pardonne mon indécence et que l'on m'autorise à me rhabiller ;-).
Je vous fais parvenir le PDF dès ce soir, bien sûr...
Mille mercis pour vos lecture, commentaire sensible et généreuse appréciation.
Amicalement,
Michèle
PS : en dehors de dix années passées en Espagne, j'ai passé ma vie entière en Rhône-Alpes, dont vingt années près de Grenoble...
@mambouckou Mille mercis pour vos lecture attentive et commentaire empathique.
Plus que le courage, c'est le recul que j'ai eu du mal à trouver, lors de l'écriture de ce roman. Un recul indispensable, pris dans le but d'être le plus objective possible, qui m'a contrainte à me battre sans relâche contre un profond attachement.
Merci encore et bonne journée.
Amicalement,
Michèle
@Zoé Florent je tiens à vous féliciter pour ce courage dont vous aviez su faire preuve dans l'écriture de ce roman car, à la lecture du sypnosis ma curiosité a pris le dessus. Un grand bravo à vous pour cette réalisation !
@Philippe RIBAGNAC Cher Philippe,
Que vous dire si ce n'est que votre commentaire me touche profondément ?
Cette perche tendue sur votre page, j'ai hésité avant de vous la présenter. J'ai même modifié mon commentaire, me faisant violence, après avoir admis que si un de mes écrits pouvait vous "intéresser", ce serait celui-ci.
Puis les jours ont passé, jusqu'à celui où vous l'avez mis en bibliothèque. Réactivant mes peurs et mes doutes dans un premier temps. M'incitant à vous faire confiance dans un second.
Il est doux que cette seconde impression ait été la bonne. Voilà ce que je peux vous dire, cher ami auteur, sans sombrer dans quelque poncif tout en respectant nos sensibilités mutuelles (que je sais grandes ;-)).
Mille mercis pour ce commentaire réconfortant. Mille autres pour ces étoiles émouvantes que je dédie à "maman-héroïne".
Amitiés,
Michèle
@Zoé Florent
J’ai pris le temps de lire ce livre à fond : ce fut un moment aussi passionnant qu’instructif !
Passionnant, car au-delà du plaisir un peu voyeur de découvrir les secrets les plus intimes de votre vie pleine de drames et péripéties poignantes, j’ai retrouvé toute la précision, la sensibilité et l’élégance de votre style (Je n’ai pu m’empêcher de noter sur deux grandes pages celles de vos formules et trouvailles d’écriture qui m’ont le plus séduit).
Instructif, surtout et avant tout :
Je n’avais encore jamais lu une pareille profondeur, intensité et lucidité d’analyse des sentiments d’une fille emportée par l’impérieux besoin de rendre toute la justice due à sa mère, dont l’amour fut trop souvent bien mal récompensé de son vivant.
Il en naît une irrésistible émotion à travers cette véritable rédemption d’une maman qui à travers votre livre, accède au « paradis » de votre esprit puissamment empathique et pleinement reconnaissant.
Ce livre montre parfaitement que la pire des injustices n’est pas d’ordre matériel (comme on tend à tout ramener aujourd’hui), mais d’ordre AFFECTIF.
Pour accéder au bonheur de cette lecture, il faut certes au départ un tout petit effort pour s’habituer à autant de personnages familiaux – nombreux, mais tous nécessaires - qui interviennent sur plusieurs générations dans la construction du récit. Le procédé consistant à remplacer la simple chronologie par une alternance de flashs back et la superposition de couches d’information successives (votre petit péché mignon !) peut également déstabiliser jusqu’au moment où les recoupements finissent par se mettre tous bien en place.
Quelques phrases parmi tant d’autres qui m’ont parlé particulièrement :
« Il avait ce qu’il fallait pour que j’accepte qu’il me fasse des enfants » (p 30),
« Courage et compassion vont souvent de pair » (p34),
« Ton besoin de plaire motivait et justifiait tes lâchetés » (p37),
le syndrome du « saint-bernard »des maîtresses du père croyant le réconforter face au caractère soi-disant revêche de sa femme en fait poussée par lui à bout ! (p60),
« Mon décrochage s’était produit avant mon dérapage » (p 75),
« En une heure, de rêveuse idéaliste je me suis muée en adolescente désabusée à tendance suicidaire »(p76),
« Seul mon silence était envisageable pour vous protéger l’une contre l’autre du mal que vous auriez pu vous faire » (p 77),
« Ironie du sort, c’est ce manque de courage que t’avait toujours reproché maman qui lui a permis de conserver son époux à ses côtés » (p82),
« Mais le ver est malheureusement déjà dans le fruit ; il a été grassement nourri » (p97),
« Découvrir cet "homme-papa" que je connais si peu » et qui ne s’est soucié que de son "contrat social" (p139),
Le MERVEILLEUX récit du non-avortement (p157),
« La croyance, véritable machine à faire courber l’échine » (p158),
« Une union "tare avec tare", d’une logique implacable » (p158),
« Je n’oublierai jamais ton premier regard, jamais. Tes grands yeux sombres étaient porteurs d’une interrogation immense, doublée d’une sorte de jugement. Impossible de l’oublier. Comme si tu connaissais déjà le avant, et présentais le après » (p159),
« Je réalise, vu sa peine pour la casquette, qu’elle doit aimer papa autant que je t’aime, maman » (p171),
« Laideur d’âme indissociable, me semble-t-il, d’une intelligence étriquée » (p191),
« Gardez vos poules, je lâche mes coqs ! »(p192),
MERVEILLEUX récit de la dispersion des cendres du papa, digne de Marcel Pagnol (p194)...
Toute cette auto-psychanalyse n'aura pas été seulement précieuse pour vous-même, mais aussi pour le lecteur que je suis qui une fois de plus a appris tant de choses de cette vie dont 'il croyait déjà tout connaître.
MERCI !
@Philippe Clausels Tu es parvenu au bout de cette biographie, ce qui me ravit. J'ai longtemps hésité sur la forme à lui donner, afin de ne pas sombrer dans le côté vite rébarbatif du genre, la capacité d'abnégation du lecteur ayant ses limites ;-).
Tu m'en diras un peu plus en privé ? Cela me ferait plaisir.
Mille mercis donc pour ta lecture. Pour ton commentaire et ta note généreuse itou.
Bises et bonne journée,
Michèle
PS : ma famille n'a jamais vécu à Aix-enProvence, mais pas très loin, pour ce qui est de mes parents, en fin de vie. En fait, j'ai changé prénoms et lieux pour préserver son anonymat ;-).
@Philippe Clausels Tu t'es lancé dans mes secrets de famille ? Quel courage :-) !
Je te souhaite une belle année également. Une année ponctuée par de nombreuses visites de ta muse...
Bises et bonne journée !
Michèle
@Zoé Florent. Je continue à lire ton livre. Bonne et belle année pour toi.
Bonjour @daan,
Prenez contact avec moi via mon profil ("envoyez-moi" un message), et je me ferai un plaisir de vous envoyer "Génération double peine" en PDF.
Bonne journée,
Michèle
Bonjour, je viens tout juste de tomber sur ce bouquin.
La dizaine de pages lues me donnent envie de continuer sans arrêt. Le problème c'est qu'il faut que ce soit fait en ligne hors je préfère lire hors ligne pour pouvoir m'y mettre à fond sans risque de recevoir des notifications dérangeantes.
Quelqu'un peut m'en prêter un exemplaire s'il vous plaît ?
@Galodarsac Bonjour, cher Patrick, et mille mercis d'avoir consacré un peu de ton temps à la lecture intégrale de cet écrit cathartique dont tu as suivi la genèse. Dans une première version, j'étais allée plus loin dans le détail d'attitudes sororales et de propos malveillants. Tu as alors su me souffler le bon dosage ; un dosage moins choquant, plus convaincant, et je t'en suis reconnaissante. Cela m'a permis de recentrer cette histoire familiale déjà bien assez tarabiscotée dans cette version définitive ;-).
Ta relation avec "Le bikini rose" est juste, bien observée ; je sème souvent ainsi, en changeant contexte, causes et personnages, des bribes de ma vie ; comme dans "Paparrain", avec l'anamnèse de Justine, entre autres.
Pour conclure, oui, tu vois juste encore en imaginant douleurs et difficultés multiples à surmonter pour accoucher de tout cela et finir sur une note positive. Mais cela valait le coup, puisque cet écrit m'a apporté la sérénité perenne qui suit le grand pardon.
Merci encore, bises et bonne journée !
Michèle
@Bahloul Bonjour cher Mohamed,
Lu de bon matin, ton commentaire m'a profondément touchée. D'abord car il est une façon de recevoir de tes nouvelles - nouvelles que j'ai négligé de prendre, pardonne-moi. Ensuite pour sa teneur profondément humaine et ce prologue qui traduit mes intentions avec justesse.
La transparence fait peur parfois, car elle nous renvoie à nos propres cheminements plus ou moins chaotiques, nous contraint à une autocritique qui n'est constructive que suivie d'un pardon, ce qui requiert courage et, plus que tout, ténacité. Mais ce travail de longue haleine est payant, car l'on en ressort plus fort et déterminé. Plus agréable à vivre pour nos proches aussi, ce qui n'est pas anodin ;-).
Merci, mille mercis de m'avoir lue et bonne journée !
Amitiés,
Michèle
Bonjour @Zoé Florent :
Tout d'abord, bravo pour ce travail extraordinaire et pour l'audace que tu as eu pour le sortir au jour. Parce qu'il n'est jamais évident de se confier entièrement sans gène, sans réticence, de se révéler et de se livrer aux autres, à nous tes lecteurs, sans retenue. Mais puisque tu l'as fait, c'est que tu nous accepte dans ton intimité et tu nous responsabilise ainsi.
J'ai la conviction que ton histoire atteindra la vocation que tu lui voulait. Elle est très sensible, pleine de vibrations et de résonnances. Et chacun y puisera certainement une leçon pour sa vie.
Je ne trouve mieux à ajouter que ces mots tirés du prologue de " la lettre écarlate " de Nathaniel Hawthorne: " La vérité semble bien être que, lorsqu'il lance ses feuilles au vent, un auteur s'adresse, non pas à la grande majorité qui jettera ses livres au rebut ou ne les ouvrira jamais, mais à la petite minorité qui le comprend mieux que ses camarades d'école et ses compagnons de vie. Certains écrivains vont même très loin dans cette voie: ils se livrent à des révélations tellement confidentielles qu'on ne saurait décemment les adresser qu'à un esprit et à un cœur entre tous faits pour les comprendre. Ils agissent comme si l'œuvre , lancée dans le vaste monde, devait immanquablement y trouver un fragment détaché du personnage de son auteur et permettre à celui-ci de compléter, grâce à cette prise de contact, le cycle de sa vie. Il est à peine convenable cependant de tout dire, même lorsque l'on s'exprime impersonnellement. Mais du moment que les paroles se figent, à moins que l'orateur ne se sente rapproché de ses auditeurs par quelque lien sincère, il est pardonnable d'imaginer lorsqu'on prend la parole, qu'un ami bienveillant et compréhensif, sinon des plus intimes, vous écoute parler. Alors, notre réserve naturelle fondant au soleil de cette impression chaleureuse, nous pouvons nous laisser aller à bavarder à notre aise, à deviser des circonstances qui nous entourent, voir de nous-mêmes, sans dévoiler notre secret".
Merci chère amie pour cette belle lecture.
@JP LAURIER Bonjour Jean-Pierre,
Je rentre à l'instant d'un week-end prolongé. Je vous envoie le PDF illico, en même temps que ma réponse à votre MP.
À tout de suite,
Michèle
Bonjour Michèle, je souhaitais télécharger votre roman pour l'emporter "hors connexion"... La semaine prochaine, je m'en vais cheminer sous les glaciers de la Vanoise, les refuges restent souvent des lieux, et c'est tant mieux, non connectés...
Bonne journée,
Jean-Pierre
@Olga VALPARAÍSO Mille mercis pour vos lecture et retour attentifs qui me touchent.
Vous avez raison de souligner combien ressasser son passé est empêcheur de vie. Je suis d'ailleurs profondément navrée pour ceux que je vois tourner en rond leur existence durant, tel un animal attaché à un piquet. Si ce modeste écrit exutoire peut les aider à rompre le lien et trouver le chemin de leur propre vie, j'en serais ravie.
Merci encore et bonne soirée ! Amicalement,
Michèle-Zoé
@Zoe Florent
Je viens de terminer votre récit Double Peine. Je suis particulièrement touchée par votre réflexion sur la nécessité de ne pas ressasser son passé et d'offrir le meilleur de nous-mêmes au quotidien. Un bel et profond hommage à votre mère. De l'humanité avant toute chose.
Mariange Olga
@Kroussar Bonjour, Jean-Claude, et mille mercis d'avoir lu ce roman cathartique. Lucide, je sais que, s'il m'a permis de faire sereinement mon deuil, il est moins agréable à lire que le reste de mes écrits. Il a d'ailleurs été plus dur à écrire, puisque je n'ai rien voulu cacher ; pas même ma pomme, fragmentée derrière mes personnages à l'accoutumée ;-).
Mais tu connais la difficulté, toi qui as dû te replonger dans des circonstances autrement plus dramatiques en écrivant "Cambodge - La longue quête" (que je suis en train de relire).
Merci pour tes mots et ta généreuse constellation, qui me réchauffent le coeur.
Amitiés,
Michèle
@Annie Pic Bonsoir, chère Annie, et mille mercis pour votre lecture attentive, vos commentaire et note généreuse. Ils me ravissent. Pourtant habituée aux strip-teases, puisque aguerrie par une chasse aux non-dits pratiquée de longue date, j'avoue que celui-ci m'a particulièrement coûté. Je l'ai vécu comme une gageure avec l'angoisse permanente de ne pas savoir la relever ;-).
Merci encore, bises et bonne soirée !
Michèle
@Wilfrid TETARD Bonjour Wilfrid,
Vos retours sont toujours un délice, tant ils sont francs, fouillés, avisés...
Ce fut un vrai casse-tête pour moi d'écrire avec sincérité tout en n'ensevelissant pas le lecteur sous une foule de détails personnels ; détails que je ne pouvais cependant pas ignorer pour lui faire entrevoir la personnalité de mes proches et mon état d'esprit final... Avoir "réussi" à ne pas heurter vos sensibilités (que je sais grandes) et vous faire apprécier l'ensemble est pour moi une belle récompense.
La page 157... Je suppose que vous parlez du "regard du juste". Une image forte qu'il suffit de voir une fois pour convaincre à vie ;-).
Merci encore pour le temps consacré à votre lecture ; je vous sais bien occupé. Pour vos mots et généreuse constellation aussi.
Amitiés,
Michèle
PS : pour la dispersion des cendres, c'est encore possible en pleine nature ou en mer, en respectant les distances aux habitations (ou à la côte). C'est la conservation à domicile qui est interdite.
@Paula Pons Bonjour, Paula, et mille mercis pour vos lecture et commentaire avisé qui me comblent. Vous avez raison, le dialogue devrait toujours perdurer, et ce "définitivement" paraît bien tranchant, mais dans ce cas particulier, je crains que les carottes ne soient cuites, même si je reste ouverte, pour ma part. Je préfère ne pas nourrir d'illusions et être heureusement surprise ;-).
Merci encore et bonne journée !
Michèle-Zoé
Je vous trouve très courageuse de partager cette intimité, ces douleurs, ces manques, ces espoirs, ces attentes, ces déceptions, ces craintes, ces angoisses, ces attentes, ces différences, ces jalousies, ces différences, ces interprétations, bonnes et mauvaises, cet indicible vide, très vertueuse d’oser le dire à nous, mais surtout à eux ! Quant à moi comme vous, je ne pense pas que cela soit "définitivement", je pense, qu’heureusement, la porte reste ouverte, même si on ne la voit pas, toujours, je pense que le dialogue perdure, même si on ne comprend pas, toujours, la langue des signes…
@Parthemise33 Agatha Christie a raison, tout comme comme Khalil Gibran que j'évoque page 79. Un propos que je trouve rassurant aussi, tandis que tant le trouvent déprimant puisqu'il contrarie l'ego ;-).
Mille mercis pour ce commentaire réconfortant, car mon angoisse était grande de partager cet écrit. Non que je craignais des retours négatifs pour ma pomme mais pour la mémoire de parents qui ont vécu en faisant de leur mieux, même si ce mieux n'a pas pas toujours été bien ressenti. En grande impatiente, cela m'a navrée souvent, mais il faut savoir laisser le temps aux êtres de vivre leur vie avant d'accéder à certaines réflexions et conclusions, parfois.
Merci pour la lumineuse guirlande étoilée itou ! Bisous et bonne journée !
Michèle
@Monique Louicellier Bonjour Monique. Ton commentaire m'a fait l'effet d'une pochette-surprise, avant de me toucher profondément. Tu es décidément abonnée au deuxième effet Kiss-Cool, avec mes écrits ;-).
Comme je te l'ai dit en MP, la difficulté fut grande pour trouver le meilleur ton, car je savais d'entrée que le ton idéal, passe-partout, n'existait pas. Et puis il m'a fallu focaliser sur l'essentiel, comme en temps réel, et donc combattre la tentation de m'embarquer dans le récit d'autres douleurs, d'autres problèmes relationnels. Le pardon suppose un chemin trop douloureux pour prendre le risque de le remettre en cause.
Encore une fois, ton ouverture d'esprit, ta capacité à l'empathie et ta franchise m'honorent, merci, merci pour tout ! Mille mercis !
Bises et bon week-end,
Michèle
PS : Ha, ha, sacrée toi ! Je rectifie, alors, d'autant plus que je suis bien d'accord ;-).
@Damian Jade Eh bien ! Ton commentaire me touche énormément, au point de me couper la chique ;-). Comme Michel, tu as suivi l'écriture de ce roman, et ce que tu dis de tes premières impressions, tu as eu la franchise de l'exprimer ; le fait que, peu à peu, tu te sentais mieux dans cet écrit également. Ton aide m'a été précieuse, car il me le fallait, ce regard sincère ; sans, j'aurais eu bien du mal à m'en sortir.
Merci pour ce commentaire et sa chaleureuse guirlande d'étoiles ! Milles mercis !
Bises et bonne journée !
Michèle
@Michel CANAL Premier à te jeter à l'eau, c'est courageux ! Avec un portrait flatteur de ma pomme, encore plus ;-) ! Je vois là ta volonté de me mettre en confiance, toi qui as suivi de près mes hésitations à propos de cet écrit. Je t'en remercie infiniment, chaleureusement, tout comme je te remercie pour ton exigeant travail de bêta-lecteur.
Ta fidélité amicale est un véritable baume ; ton altruisme et ta bienveillance aussi.
Bises et bonne journée !
Michèle
Michèle, alias @Zoé Florent, est connue pour sa sincérité, son empathie, sa générosité, son altruisme. Le récit de sa famille sur plusieurs générations, dont le titre me semble bien choisi, ne m'avait pas paru publiable de prime abord tant il relate des faits qui relèvent de l'intime. Lesquels pour cette raison ne devaient pas sortir du cercle familial, et encore avec discernement.
Si ce récit à la manière d'un roman a été pour Michèle l'opportunité de tourner une page pour se délester de souvenirs douloureux, il est en même temps une belle leçon de vie et un regard sur les mentalités d'une région de montagne où la vie était dure. Après avoir compris sa motivation, j'ai admis qu'il pouvait y avoir matière à réflexion dans ce récit. Une famille comme beaucoup d'autres. Un récit qui peut aider d'autres personnes dans la gestion de leur héritage psycho-généalogique.
Un magnifique exemple aussi que celui de ses parents (Adèle et Joseph), qui ont veillé à ne pas reproduire ce dont ils avaient manqué et ce que eux et leurs parents avant eux avaient subi.
Merci pour cette incursion dans un passé qui parlera à beaucoup de lecteurs dont les racines sont en zone rurale. Bien que d'une région très différente, j'ai retrouvé beaucoup de similitudes.