
Une réunion de travail ne se résume pas forcément à un concert d’autosatisfactions ou à une litanie de décisions jamais appliquées… Tout particulièrement quand celle-ci se déroule à Davos.
Présentation du livre lors de la soirée Livr'Etincelle le 26 mai 2023 à Bruxelles
https://www.youtube.com/watch?v=PnKFquKLd5c
Ce livre est noté par
Bonjour @ganax
Pour ce qui est de la culpabilité, vous avez sans doute raison. La différence, c'est que mes ancêtres avaient de l'éthique (on dirait aujourd'hui, de la déontologie). Ils massacraient, mais avec éthique. Les décisions des financiers et managers modernes seraient prises froidement ? C'est justement ce qui leur est reproché. Mais à par Dieu, ou un bon chirurgien, qui peut sonder les coeurs et les reins, pour connaître les véritables motivations ?
Concernant les éléments de langages de chaque personnage, je vous conseille de lire ou de visionner leurs interventions. Pour les Américains ce sera facile, compte tenu de l'amazing et terrific pauvreté de leur vocabulaire . Si cela vous intéresse, lisez ma nouvelle "Causerie autour de la Mère Poulard" qui parodie une émission de CNEWS (3 des 4 chroniqueurs ne sont plus à l'antenne actuellement). J'avais tenté de reproduire les éléments de langage de chacun d'eux.
Très cordialement
Bonjour @Parthemise33
Ce n'est pas tant la culpabilité éventuelle par rapport à leurs actes passés mais bien un problème de socièté qu'ils interprètent comme un nouveau défi manégérial, qui les poussent, à prendre cette décision de façon presque froide.
Par rapport à votre remarque sur un rythme plus soutenu, je pense effectivement que si je m'aventurais dans l'écriture d'un deuxième ouvrage, je m'attelerais d'abord à établir un plan plus solide avant de débuter la rédaction à proprement parlée. Pour l'anecdote, j'avais en tête d'abord de faire un roman mais après 2 pages remplies, j'ai compris qu'une pièce de théatre serait plus approriée à mon propos.
Quant aux styles plus tranchées des personnages cela m'invite à plus appronfondir mes recherches sur leur profil psychologique ainsi que leur contexte culturel, dans le cas où j'irai plus loin dans mon épopée littéraire.
Merci pour votre retour.
Bonjour @germain dufour
Vos remarques sous entendent, je crois, une question : Quel part de crédibilité donner au profil psychologique des personnages de ce récit ? Honnêtement je ne pourrais pas vous répondre. Mais vos remarques me renvoient aussi à un de mes vieux rêves : celui d’être doué du don de télépathie afin de comprendre autrui : c’est de cette trop longue absence qu'est né mon désir de créer.
Plus important encore, votre perception des personnages qui visiblement ne coïncide pas forcément pas avec la mienne. Je dois avouer que c’est loin d’être la première fois que ce genre de décalage m’arrive lors de l’exposition de mes créations à un public qui m’est inconnu.
J’y vois la une invitation à une remise en question dans ma façon de mettre en œuvre mon imagination en donnant plus de justesse et de netteté à mon propos dans le futur.
Quant à votre idée d’envoyer cette pièce aux personnes concernées, je nourris une autre utopie : celle de la faire jouer à Davos !
Utopie… exercice bien intéressant et vous avez du vous amuser à le penser. Et à l’écrire sous cette forme. Vous connaissez la définition du paradis pour un cadre d’un groupe international ? L’humour anglais, la précision suisse, la rigueur allemande, la qualité de vie française, etc… et celle de l’enfer ? la précision française, l’humour allemand… Cette blague pour dire que la caricature Geoffroy / français est perceptible (voire un peu cliché), mais que, bien sûr, j’ai eu plus de mal à percevoir la justesse / ou la caricature des interventions des autres personnages. Vous leur avez envoyé ? :) Bravo et merci pour ce partage.