
Une petite chronique Maupassienne en réponse au concours de nouvelle organisé par Librinova et parrainé par Mélissa Da Costa. La nouvelle doit commencer par l’incipit « Courir sur la plage, à l'aube, accompagné du vol des goélands était un plaisir absolu que rien ne pouvait gâcher, ni la pluie, ni les rafales, mais ce matin, son pied buta contre un objet à demi enseveli dans le sable qui faillit l'envoyer au tapis : une bouteille en verre à l'intérieur de laquelle se trouvait une lettre jaunie. »
Occasion pour un petit rêve éveillé en paysage normand...
Ce livre est noté par
@jeanPignon
Merci d'être passé découvrir ce rêve. J'espère qu'il vous a diverti.
@Annie Pic
Bonjour Annie et grand merci d'avoir pris le temps de lire cette courte nouvelle et de la commenter. J'en suis très touché. Je me réjouis que le clin d'oeil maupassien vous ait plu. L'exercice imposé de la limitation du nombre de caractères est formateur et j'ai le sentiment d'y apprendre beaucoup mais c'est vrai qu'il ouvre toujours un peu sur une sentiment d'inachèvement de la narration. Peut-être faudrait-il parfois prolonger la nouvelle par un roman pour creuser plus avant le fil de l'intrigue. Si vous avez 10 minutes de plus, je serais curieux de connaître votre réaction à propos de mon autre nouvelle courte "Intervalle" (répondant à l'appel MBS). Je subodore que le sujet dont elle parle ne peut que vous intéresser. Amicalement.
Alban.
@B L SP
Merci d'avoir eu la curiosité de découvrir cette micro nouvelle délirante. Flatté qu'elle soit divertissante.
@Sandra Brandstetter. Heureux d'avoir pu vous surprendre. Le contre-pied m'est venu spontanément car l'incipit de Mélisse Da Costa était trop feel-good pour moi. En le lisant j'ai instantanément vu et senti les algues vertes en décomposition sur une plage normande. La suite du rêve ne pouvait qu'être délirante... Merci pour votre commentaire, je vais aller lire votre livre. qui parle d'un Alban. A bientôt. Alban Paulh
@Zoé Florent "Parturiunt montes, nascitur ridiculus mus." Le recteur donne le ton tout de suite quant à l'estime en laquelle il tient les doctes prétentions d'Héraclius Gloss. "La montagne a accouché d'une souris". Merveille de dérision et d'autoillusionnement du personnage d'Héraclius (et par delà de Maupassant) qui ne pouvait qu'inspirer à Alban un rêve tumultueux dont il semble ne se réveiller que pour aller soigner un cheval à Giens première séquence du Bardo en laquelle il ne réalisera pas encore qu'il a déjà quitté son corps en "Intervalle". En fait je pousuivais juste ma marotte à travers cette deuxième nouvelle et j'espère qu'elle vous a fait sourire.
Bonne soirée et surtout bonne nuit pleine de rêves aventureux aux confins du réel. Amicalement
Alban.
alban paulh Je suis plus "recteur" que "docteur Gloss", et de la nouvelle de Maupassant, j'ai retenu l'escalade, le second degré et l'ironie... une autre lecture ;-). Bonne soirée ! Michèle
Merci @Zoé Florent pour votre retour. Effectivement le rêve est probablement trop fourni et le fil conducteur qui est la nouvelle " Le Docteur Héraclius Gloss " de Maupassant n'est livré qu'en filigranne dans l'adresse de la victime. Disons que c'est un peu une nouvelle pour initié puisqu'elle présuppose quasiment d'avoir lu celle de Maupassant pour bien comprendre cette suite purement onirique. On peut y voir aussi une invitation à lire ou relire " Le Docteur Héraclius Gloss " de Maupassant en accés gratuit sur amazon ici :
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Amitiés
Alban
@J-Pierre LAURIER Bonjour et merci d'avoir pris le temps de cette courte lecture. Vous me voyez bien marri de n'avoir point su accrocher votre intérêt. Certes n'est pas Maupassant qui veut. Fascination pour un auteur à vous en conférer le talent à l'évidence ne suffit point. Probablement toute raison ai-je perdu depuis fort longtemps. Qu'importent donc les formes puisqu'en folie lui et moi, nous rejoignons. Amicalement.
Alban Paulh
@ alban paulh, je crois que "l'exercice" n'est vraiment pas facile...je n'ai pas accroché...