
Au début des années soixante-dix, nous suivons l’énigmatique Père Ranin et Foucault dans leurs pérégrinations des entrailles d’un illustre pensionnat pour garçon de la Compagnie de Jésus jusqu’aux bouges de la rue d’Oseille.
Règles absurdes, rites mystérieux, pédagogies louvoyantes et transgressions multiples s’entrecroisent et tissent une toile présumée préparer les élèves à incarner à leur insu une certaine élite de la société tandis que Foucault s’ingénie à en explorer la face cachée.Au terme d’une existence passée à gommer les traces de cette éducation, Foucault doit admettre à son corps défendant que Cicéron avait raison : « les maladies de l’âme sont plus funestes que celle du corps. »
L’amour et la persévérance de Patricia parviendront-ils à l’en guérir et sauver leur amour.
Ce livre est noté par
@BAITZ Pierre Heol
Merci d'avoir eu la curiosité de lire ce livre jusqu'au bout. Je suis heureux que son écriture vous ait été agréable à lire en dépit du caractère tourmenté de son principal protagoniste.
@alban paulh On peut chercher dieu toute sa vie sans le trouver. Parfois, "il" vous interpelle par un acte d'une rare violence pour vous ramener dans le troupeau. Nous avons tous le choix: croire ou ne pas croire.
On peut trouver le salut dans la religion ou perdre son âme dans son travail quotidien. Ne croire qu'en soit, ce prendre pour dieu en sauvant des vies.
Dialogues parfois pointus d'une jeunesse en recherche d'un sens à donner à une existence.(un peu de mal avec le Cht'i de la mère parliez) et puis la vie vous entraine à une vitesse folle jusqu' à la chute finale. belle écriture agréable à lire. Merci pour ce moment.
Merci pour votre lecture et votre retour. Désolé si le langage parfois un peu cru de certains personnages a pu vous choquer. Le mien est usuellement plus châtié, je vous rassure. Eux, on peut les excuser, ils sont encore jeune et ne vivent que sur le papier. Ils n''offensent donc personne dans la vraie vie...
Cordialement
Alban Paulh.
@Alban Paulh
Merci bcp pour ce merveilleux roman.ca merite d'etre lu ,malgre qu'il est un peu long et grossier en quelque sorte,c'est mon avis en tout cas.j'espere vous lire encore.bonnes continuites..
@nicolas L
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de cette lecture. Ravi qu'elle ait suscité de belles réminiscences et un bon moment d'évasion.
Merci @nlc pour ce commentaire élogieux
Ravi d'avoir réussi à éveiller tant de sentiments contradictoires à travers le personnage complexe de Foucault. Comme quoi les maladies de l'âme si elles paraissent plus funestes que celles du corps ne sont pas irrémédiables, n'en déplaise à Cicéron.
@Brice Epédrague
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire ce livre et de m'en retourner ce commentaire plutôt flatteur. Je suis content que l'histoire ait réussi à capter votre intérêt jusqu'à son terme. Rien de pire pour un auteur que de perdre son lecteur en cours de route. Que vous trouviez crédibles les situations et les dialogues me comble. Certaines sont très autobiographiques, d'autres pas du tout mais l'ensemble est imprégné de vécu. Chaque personnage est inspiré de caractéristiques piochées et parfois mixées à partir d'un large éventail de rencontres humaines qui ont émaillé ma vie au cours des cinquantes dernières années.
Très cordialement
Alban Paulh
@pierre d'arlet
Cher Pierre, non seulement je me souviens de notre échange mais en plus j'en ai tiré beaucoup d'enseignements qui m'ont conduit à réécrire "si c'est amer..." en le dégraissant d'une centaine de pages sous les conseils d'une béta-lectrice bienveillante. Cet autre roman fossile a été retravaillé dans la même optique mais pas encore béta lu. Aussi suis-je très touché de votre lecture attentive et de vos remarques constructives qui ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd.. Pour moi s'ouvre un espace plein d'incertitude. Après ces deux vieux manuscrits exhumés d'une étagère poussiéreuse, ai-je envie d'écrire et quelque chose d'intéressant à dire, je n'en suis pas certain. En tous cas, je vous remercie infiniment pour votre intérêt et votre franchise qui m'aideront beaucoup si je persiste en écriture pour un troisième roman qui serait le premier de cette nouvelle ère. Très cordialement.
Alban Paulh
@Stog
Comment vous dire mon étonnement, ma joie et ma gratitude à la lecture de votre commentaire élogieux et indulgent. Voilà qui m'incline â poursuivre mon apprentissage en narration., conscient de la nécessité d'une large marge de progression mais ragaillardi par une possibilité de partager le fruit de ce labeur avec des yeux intéressés en lesquels il trouve un écho. Le graal n'est-ce pas, pour un écrivaillon de mon espèce...
@Hervé Piolay
Merci beaucoup pour votre commentaire très constructif. Le personnage de la Parliez prend effectivement tout son sens dans la suite du livre et votre impression me confirme que cette première partie n'est pas assez resserrée puisqu'elle n'a pas su vous amener jusqu'à la deuxième et la troisième qui ont entrainé l'adhésion de Zoé Florent. Comme vous je suis un grand admirateur de Bernanos que j'ai dévoré à l'adolescence. Bien évidemment, je ne suis qu'un apprenti-auteur et je vous remercie pour votre indulgence. J'ai écrit ce premier roman, il y a 27 ou 28 ans et ai commencé à le retravailler il y a quelques mois après l'avoir complétement oublié. La première partie chez les jésuites est fortement inspirée de ma scolarité, l'histoire du Père Ranin est véridique comme le personnage de la Parliez... Les deux autres parties sont purement de la fiction. Ce roman méritrait sûrement encore beaucoup de travail. Peut-être en aurai-je le courage d'ici quelques temps. Un grand merci.
Cordialement. Alban
@B L SP
Un grand merci pour ce commentaire encourageant.
@Zoé Florent
Un grand merci d'avoir eu la curiosité de pousser la porte malgré l'odeur épouvantable et les picotements aux yeux. Les fumets des labos d'autopsie décapent plus que l'encens des catafalques. Après un quart de siècle de macération, je crains que l'auteur de ces dissections ne se soit évaporé en vacuité.
Difficile de retriturer plus son cadavre. J''ai essayé de le nettoyer mais il n'a plus rien d'exquis et je crains qu'à force de prétendre le maquiller pour le rendre présentable, se dissolve la dernière empreinte de sa tragique biographie. Fouc vous aurait aimée autant qu'il aima Pat avec toute la maladresse de son non-espoir mais il n'est pas certain qu'aucune femme eut un jour le pouvoir de le sauver de lui-même. Pour la vie, il manquait éperdument de talent...
Merci de sa part.
Amicalement
Alban.
Ps : La justesse de vos indications techniques m'éclaire une fois de plus. Elles me serviront probablement dans l'avenir si je commence un jour à écrire depuis cette seconde vie qui débuta il y a un quart de siècle. .