Philippe Carais, auteur à succès, financièrement à l'aise, cultivé, courtois, séduisant septuagénaire, vit à la campagne. Un matin, une jeune fille surgit dans son jardin. Elle est en panne de moto. Philippe est attiré par son charme juvénile, son innocence, son intelligence. Il la retient tandis que le chauffeur répare sa moto. Ils parlent et se découvrent l'un l'autre. Il comprendra brusquement ce qui chez elle le séduit en toute innocence. L'enchaînement qui suit et se prolongera sur trois actes, avec des rebondissements surprenants et parfois dramatiques, lancera le spectateur sur un chemin initiatique émouvant, parfois comique, ouvrant au tragique de la vie même.
Je vous sais gré de votre message, à la fois délicat et précis.
M. Bugnon-Mordant
@
Albert de Plas. Monsieur, je vous remercie pour votre commentaire. Michel Bugnon-Mordant
Monsieur, je vous remercie d'avoir mis ma pièce dans votre bibliothèque. Vous avez eu raison. Une dame qui, la semaine dernière, m'a abordé dans la rue, m'a dit : "Vous avez écrit une très belle pièce. Je pense que le professionnel qui refuserait de la mettre en scène serait un imbécile." Je le pense aussi.
Michel Bugnon-Mordant
@Michel Burgnon-Mordant félicitations pour votre livre qui m'a l'air très pertinent et intéressant.
Je vais de ce pas l'ajouter à ma bibliothèque pour le déguster avec plaisir !
Bravo à vous encore.
D'ailleurs, n'hésitez pas à passer sur mon profil car j'ai publié deux ouvrages également.
Passez une excellente journée !
JoeyNat
J'ai déjà reçu bien des commentaires favorables, mais jamais une analyse aussi fine, exhaustive et précise que la vôtre. J'en ai conçu de la joie mais surtout le sens d'une responsabilité infinie m'incombant de ne pas décevoir lors de mes prochains écrits. Soyez infiniment remercié.
@Michel Bugnon-Mordant
Je viens de terminer votre pièce "ANNE", et je tenais absolument à vous partager mon admiration et mon enthousiasme pour cette œuvre remarquable. Dès les premières scènes, j'ai été captivé par la vivacité et la profondeur des dialogues qui s'entrelacent habilement avec un décor descriptif très pictural. Votre capacité à peindre des situations avec des mots m'a souvent donné l'impression d'être assis sur cette terrasse aux bords de Seine, spectateur privilégié de ces échanges à la fois touchants et chargés de sens.
Les personnages d'Anne et de Philippe sont particulièrement bien construits, chacun portant en lui une complexité qui les rend incroyablement réels et attachants. Philippe, avec son élégance un peu désuète et son esprit à la fois critique et tendre, est un personnage qui suscite à la fois sympathie et réflexion. Quant à Anne, son esprit vif et son courage d'affronter des vérités parfois douloureuses m'ont beaucoup touché.
Votre pièce ne se contente pas de divertir ; elle invite le lecteur à une introspection sur des thèmes universels tels que les relations familiales, le regret et la rédemption. La manière dont vous abordez la complexité des liens entre grand-père et petite-fille, leurs malentendus, leurs secrets et finalement leur réconciliation, offre une richesse émotionnelle intense.
Merci de nous offrir des œuvres qui allient la beauté de l'art dramatique à la profondeur psychologique. "ANNE" est un véritable joyau qui, je l'espère, touchera beaucoup d'autres lecteurs et spectateurs.
@Sylvie de Tauriac. Je vous réponds volontiers mais de manière succincte car il faudrait plusieurs pages pour expliquer véritablement ma position. En bref, je dirai ceci. Je ne suis pas du tout marxiste et l'expérience nous a montré que le communisme ne marche pas. Je sais que le capitalisme est un moteur essentiel de création de richesses et que la liberté d'entreprise doit être préservée. Il y a toutefois deux types généraux de capitalisme : le capitalisme de prédation (celui qui règne aujourd'hui dans le monde depuis la disparition des frontières pour les capitaux, les hommes et les communications) et le capitalisme de responsabilité dans lequel l'Etat joue un rôle essentiel de frein, de redistribution et d'équilibre. Ce dernier est devenu inopérant pour la bonne raison que les Etats et leurs personnel (politique, administratif) sont entre les mains des capitalistes prédateurs. Il n'y a donc plus trace d'un pouvoir politique arbitral (et non arbitraire) au service du peuple, de la nation et du mode de vie inhérent au développement historique de la patrie.
Je suis sensible, Madame, au fait que vous ayez choisi ma pièce pour votre bibliothèque.
@Dalila Agag
Merci, Madame, d'avoir retenu ma pièce pour votre bibliothèque.
@Florent Terrassin. Merci d'avoir ajouté "Anne" à votre bibliothèque.
M. BM
@thorp. Merci d'avoir inclus ma pièce dans votre bibliothèque.
M. BM
Merci pour vos remarques intéressantes. Pour le donneur de leçon, je réclame l'indulgence due à un essayiste déjà blanchi sous le harnais dans le domaine de la géopolitique et qui connaît son sujet.
Michel Bugnon-Mordant
@ZOE FLORENT. Rien ne m'est plus précieux qu'un avis détaillé et enrichissant. C'est le cas du vôtre et je vous en suis reconnaissant. Il est exact que si j'avais une vaste demeure et du personnel de maison, c'est un peu ainsi que je m'adresserais à lui : avec une fermeté bienveillante. Philippe est comme moi septuagénaire, nous appartenons donc à une génération qui tient beaucoup à la courtoisie et aux relations hiérarchiques (qui existeront toujours) apaisées et un peu paternalistes (j'en ai vu des exemples). Quant au 3e acte, je suis satisfait que l'insuffisance explicative de Jérôme apparaisse pour ce qu'elle est : une approche des gens et des événements qui peinera à se modifier. Les petites-filles semblent ne pas s'y tromper.
Michel Bugnon-Mordant
@ Michel Bugnon-Mordant
Bonsoir, mon commentaire nest pas indulgent, il est sincère. Écrire une pièce de théâtre est un exercice difficile que vous maîtrisez parfaitement. A part quelques rares descriptions de décor ou de mise en scène,, l’imagination du lecteur est plus sollicitée que dans un roman. Personnellement, si la pièce est bonne, je visualise très bien les personnages et leur jeu. C’est le cas ici. À l’acte II, dans la confrontation des deux grands pères, même si comparaison n’est pas raison, j’ai pensé au souper entre Talleyrand et Fouché. Deux approches différentes du monde, deux personnalités à la fois opposées et semblables dans leurs enfermements. Merci Bisous Merci et continuez à écrire pour le théâtre
@Parthemise33. Je suis sensible à votre commentaire fort indulgent pour mes modestes qualités, surtout comparées à celles de ces maîtres que je vénère : Guitry et Anouilh. Vos paroles m'engagent à faire mieux encore afin de ne pas décevoir. Merci pour votre encourageant témoignage.
Je vous embrasse à mon tour.
Michel Bugnon-Mordant
@nicola niclass
Merci pour votre commentaire. Peut-être, en effet.
Michel Bugnon-Mordant
@nicola niclass
Merci pour votre commentaire. Peut-être, en effet.
Michel Bugnon-Mordant
Cette pièce, ANNE, représente une espérance : que le théâtre civilisé, je veux dire digne de ce qu'a été durant des siècles la civilisation européenne, trouve un metteur en scène, des acteurs, un directeur de théâtre disposés à renouer avec la décence. Bref : foin des délires woke, ultralibéraux et autres qui déshonorent le souvenir de nos prédécesseurs, j'ose attendre d'artistes intelligents et pas encore contaminés par la déchéance ambiante qu'ils offrent à mes personnages et à mes dialogues la scène qui leur revient. Les centaines de lecteurs qui m'ont fait le plaisir de faire vivre dans leur esprit l'histoire que je raconte constituent un appel au renouveau.
Michel Bugnon-Mordant
@Gabie Chantry
Vos compliments me vont droit au coeur. Je n'en tire aucune vanité mais plutôt le sens d'une responsabilité face au lecteur : celle de ne pas décevoir en travaillant et retravaillant les textes. J'avoue n'avoir pas songé à l'éventuelle actualité ou non des prénoms, je les ai choisis naturellement car je les ai toujours trouvés charmants et chargés d'histoire. Je serai plus attentif la prochaine fois.
Michel Bugnon-Mordant
@Jean Félix EVEN
Je vous remercie d'avoir inscrit ma pièce, ANNE, dans votre bibliothèque.
Michel Bugnon-Mordant
Merci à la personne qui a enregistré ANNE dans sa bibliothèque.
Michel Bugnon-Mordant
@T. GUENARD
Durant la phase d'écriture de ma pièce, les deux principaux personnages ont été dès le début revêtus, dans ma tête, des personnalités de deux comédiens magnifiques : Jean Piat (Philippe Carais) et Michel Bouquet (Jérôme Provant-Malais). L'allure, le visage, la voix de chacun d'eux hantaient mes sens. Encore de ce monde à la fin du 1er acte, ils ne l'étaient hélas plus à la fin du 3e. Votre commentaire, si précis, si subtil, si encourageant, pour lequel je vous remercie bien sincèrement, m'autorise à penser que ces grands du théâtre n'auraient peut-être pas été offusqués si j'étais parvenu à leur proposer le rôle que je leur destinais. Michel Bugnon-Mordant
Des dialogues savoureux avec un humour souvent piquant, beaucoup d’émotion, des retournements de situation, parfois on rit, parfois on pleure. Les personnages ont de la répartie, un sacré humour, ils sont vifs d’esprit, ils se testent, s’observent, en tout cas ils ne laissent pas indifférents. L'histoire est aussi pleine de surprises et de rebondissements, on ne s'ennuie pas!
Dr ès lettres (littérature anglaise; thèse : "Strange Power of Speech, Coleridge and the Poetic Use of Language", 552 p., 1990)....
"ANNE" est le "Livre le +" du 1er mars. Retrouvez l'article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à Michel Bugnon-Mordant, c’est pour cela qu'il publie sa pièce de théâtre sur monBestSeller.