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Ce n’est que ce soir qu’un vieil homme, venu frapper à la porte de l’appartement presque entièrement vidé, m’a appris que j’avais jeté une relique qui n’avait de valeur que pour lui, des pétales séchés qui furent, un jour, des roses de juin.
@Agate Ourlane Merci beaucoup pour votre retour ! Je suis touché que cette histoire vous ait parlé. Le thème du secret de famille, transmis presque en filigrane à travers les générations, est en effet un aspect que j'imagine tout auteur a envie d'explorer. C'est une dimension importante de l'existence, entre mystère et hasard. Merci encore pour votre lecture attentive et vos mots bienveillants !
Merci pour cette petite histoire bouleversante d’amour impossible. J’ai bien aimé le côte secret de famille, qui passe de génération en géneration, un peu en secret, un peu par hasard.
@Pelo Merci pour votre commentaire sensible.
Il est vrai qu'Aragon a écrit :
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Oh c'est trop triste cet amour entre 2 personnes qui s'aiment tendrement et qui ne peut pas se réaliser, cela fait mal au coeur...Puis la fin , j'ai eu pratiquement des larmes qui ont coulé sur mes joues..Récit à la fois triste et beau, le langage est à la fois simple et soutenu. Il y a de la poésie dans cet amour si beau et si destructeur...
« Dis donc, je ne sais pas si tu es au courant, mais la plupart des gens sont terriblement sérieux. » (Chroniques de l’oiseau à ressort)
Ton point de vue, que je respecte ;-)... mais l'ambiance du roman de Murakami s'y prête mieux, je trouve.
Bonnes vacances !
@Zoé Florent
Emile Verhaeren, l’inventeur du vers libre et l’auteur de ces jolies « Heures d’après-midi », nous a montré que l’on pouvait faire de l’excellente poésie en jetant la métrique par dessus la rivière.
Dans les « Chroniques de l’oiseau à ressort » d’Harurki Murakami, on voit le vieux M. Honda s’adresser de manière très poétique à ses petits-enfants. Sous forme de monologue, car le fond comme la forme du propos tenu provoquent la sidération de l’enfant destinataire du discours. Et lorsqu’elle apprend ce que lui dit sa grand-mère, on comprend que Lucie puisse être sidérée.
Bonnes vacances, olympiques ou non. Pour moi, elles ont été Formentériennes, avant d’être dès aujourd’hui bretonnes puis un peu plus tard ardennaises.
@JP LAURIER Si j’étais poète, ou si j’étais pompier, au mieux encore si j’étais poète-pompier, j’écrirais : tel les abeilles enivrant leur quête au doux nectar des fleurs écloses, que chaque femme puisse, par la magie de ses rimes, ensorceler ton cœur avec la même délicatesse.
« Roses de juin, vous les plus belles /
Avec vos cœurs de soleil transpercés /
Roses violentes et tranquilles, et telles /
Qu’un vol léger d’oiseaux sur les branches posés… » /// Jolie nouvelle nostalgique, empreinte de poésie. /// Seul bémol : je verrais bien une partie des explications de la grand-mère en prose, pour plus de véracité. Sous forme de dialogue, certains passages paraissent un tantinet artificiels… mais ce n’est qu’une impression personnelle dont tu feras ce que tu veux, œuf corse ;-). /// Merci pour ce nouveau partage. Bonne vacances, bonne soirée et bises amicales, Michèle
@ Capucine Terreau . Merci pour votre commentaire sympathique et positif.
Il est vrai que dès les deux premiers paragraphes du cœur de l’histoire, on apprend l’existence de Lucie, de sa maman, de sa grand-mère Sylvie, de Daniel Maillard et de Madame Bardet. Ça peut finir par donner le tournis ! Mais tout va se resserrer très vite à mesure que l’analepse (le « flash-back ») va clairement apparaître...
@Anicia DESJARDINS Merci pour votre commentaire encourageant. Je vais à mon tour me plonger prochainement dans "Transe" dont le propos me semble très intéressant.
Ce livre est noté par
@Agate Ourlane Merci beaucoup pour votre retour ! Je suis touché que cette histoire vous ait parlé. Le thème du secret de famille, transmis presque en filigrane à travers les générations, est en effet un aspect que j'imagine tout auteur a envie d'explorer. C'est une dimension importante de l'existence, entre mystère et hasard. Merci encore pour votre lecture attentive et vos mots bienveillants !
@Pelo Merci pour votre commentaire sensible.
Il est vrai qu'Aragon a écrit :
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Oh c'est trop triste cet amour entre 2 personnes qui s'aiment tendrement et qui ne peut pas se réaliser, cela fait mal au coeur...Puis la fin , j'ai eu pratiquement des larmes qui ont coulé sur mes joues..Récit à la fois triste et beau, le langage est à la fois simple et soutenu. Il y a de la poésie dans cet amour si beau et si destructeur...
« Dis donc, je ne sais pas si tu es au courant, mais la plupart des gens sont terriblement sérieux. » (Chroniques de l’oiseau à ressort)
Ton point de vue, que je respecte ;-)... mais l'ambiance du roman de Murakami s'y prête mieux, je trouve.
Bonnes vacances !
@Zoé Florent
Emile Verhaeren, l’inventeur du vers libre et l’auteur de ces jolies « Heures d’après-midi », nous a montré que l’on pouvait faire de l’excellente poésie en jetant la métrique par dessus la rivière.
Dans les « Chroniques de l’oiseau à ressort » d’Harurki Murakami, on voit le vieux M. Honda s’adresser de manière très poétique à ses petits-enfants. Sous forme de monologue, car le fond comme la forme du propos tenu provoquent la sidération de l’enfant destinataire du discours. Et lorsqu’elle apprend ce que lui dit sa grand-mère, on comprend que Lucie puisse être sidérée.
Bonnes vacances, olympiques ou non. Pour moi, elles ont été Formentériennes, avant d’être dès aujourd’hui bretonnes puis un peu plus tard ardennaises.
@JP LAURIER Si j’étais poète, ou si j’étais pompier, au mieux encore si j’étais poète-pompier, j’écrirais : tel les abeilles enivrant leur quête au doux nectar des fleurs écloses, que chaque femme puisse, par la magie de ses rimes, ensorceler ton cœur avec la même délicatesse.
@ Capucine Terreau . Merci pour votre commentaire sympathique et positif.
Il est vrai que dès les deux premiers paragraphes du cœur de l’histoire, on apprend l’existence de Lucie, de sa maman, de sa grand-mère Sylvie, de Daniel Maillard et de Madame Bardet. Ça peut finir par donner le tournis ! Mais tout va se resserrer très vite à mesure que l’analepse (le « flash-back ») va clairement apparaître...
Bonjour, j'adore l'idée des roses de juin. Le départ. Intriguant. (Celà va presque trop vite, on aurait souhaité que celà s'étire)
@Cbw3313 Merci à vous pour votre lecture et votre commentaire positif.
@Anicia DESJARDINS Merci pour votre commentaire encourageant. Je vais à mon tour me plonger prochainement dans "Transe" dont le propos me semble très intéressant.
Merci pour ce beau récit très émouvant.
Bonne continuation sur le chemin de l'écriture.