
Louise et Étienne ont tous les deux des troubles de la mémoire.
Étienne ne se rappelle pas ce qui s’est passé dans cette chambre d’ehpad où la police l’a trouvé endormi à côté du corps d’un vieil homme assassiné. Comme il tenait l’arme du crime entre les mains, il est inculpé du meurtre.
Louise, elle, est obsédée par le souvenir d’une matinée de son enfance où elle vaquait à ses occupations dans la ferme familiale.
Après avoir aimé Étienne, Louise a disparu sans laisser de traces.
Un ami d’Étienne, convaincu de son innocence, embauche une détective pour enquêter sur le meurtre du vieillard.
Étienne est-il vraiment le coupable ? Que faisait-il dans cette chambre ? Pourquoi Louise s’est-elle évanouie dans la nature ?
Difficile de savoir lorsque la mémoire joue des tours.
Bonjour @Philippe Mahenc,
Vous avez un sens de la répartie qui réjouit, c'est sûr! J'ai croisé ça et là vos commentaires sur des textes et des auteurs, je les ai toujours trouvés subtils, pleins d'humour et attentionnés. C'est juste que je dois être hermétique au genre littéraire que vous affectionnez. Mais réduisez les digressions dans votre prochain texte, mettez-les au service de votre récit, et vous me trouverez au rendez-vous.
Bien à vous!
Bonsoir @Thierry Laugier.
« Polar burlesque », oui, oui, ça définit assez bien mon intention pour La femme qui marche : merci de l’avoir aussi bien formulée. Le genre existe vraiment, je pense. Eduardo Mendoza en est certainement un grand précurseur avec le Mystère de la crypte ensorcelée ou le Labyrinthe aux olives ; tous ses livres (dans cette veine, il en a écrit dans d’autres genres) sont très drôles… enfin ils ont un effet hilarant sur moi. Essayez de les lire à titre de compensation si vous n'arrivez pas à dépasser les trois premiers chapitres de la Femme qui marche (j’en suis désolé).
Je n’insiste pas, je ne veux pas pousser au crime.
@Sansberro du commentaire précédent lui n’a pas dépassé les 7 premières pages, dit-il, après quoi il est tombé dans le coma. Je me dois d’être prudent, ce n’était pas mon intention. Je ne voudrais pas que le polar burlesque tombe dans le genre polar fatal en tuant ses lecteurs.
Bonjour Philippe,
J'étais tenté après la critique suffisamment sévère de @Sansberro de ne pas délivrer celle que j'avais préparée à la fin de la lecture du troisième chapitre de votre roman, pour ne pas vous accabler davantage, mais après tout vous en tirerez peut-être et je l'espère des choses positives. Je ne me suis pas posé en vous lisant la question du style comme l'a fait Sansberro, au contraire j'ai apprécié chez vous un sens de la formule propre à stimuler l'envie de lire plus avant (sauf à en abuser, ce que je n'ai pas constaté dans ces trois chapitres). En fait ce qui me gêne. dans votre texte c'est à la fois l'indétermination du genre - policier?, (un présumé meurtrier amnésique est une très bonne idée de départ) - burlesque? (car comment qualifier autrement le fait que le/la détective et son client se mettent à danser ensemble dans son cabinet), et la multiplication des directions vers lesquelles part votre texte, qui détourne du fil du récit. Coller à l'histoire que l'on raconte est essentiel. Les digressions sont utiles pour l'aérer, mais ne doivent pas en détourner. En vous souhaitant un bon dimanche, très cordialement.
PS: le diable se niche dans les détails, un ostréiculteur ne dirait pas "une toxine", mais citerait nommément la toxine, non sans lui accoler quelques épithètes bien senties au passage
Mon cher @Philippe Mahenc, vous m'avez donné le sourire, puis j'ai beaucoup ri et vous m'avez donné faim. C'est malin. Peu de personnes me font rire. C'est ce que je recherche en général, un peu de gaieté dans ce monde de brutes. Souvent déçue, jamais démoralisée, il m'en suffit d'un. Puis vous voilà. Vous avez un humour et un esprit dont je me délecterais bien tous les jours. On peut toujours rêver (-: /// Pour ce qui est de visiter ma page, vous avez le choix. Quelques pages sur le mieux être mais à mon avis, vous devez être bien dans vos baskets, deux livres pour les plus jeunes et je ne sais pas pourquoi, mais je suis sûre que vous êtes un grand enfant. Pour ce qui est de ma nouvelle, puisque je pense quand même que vous êtes majeur, régalez-vous. C'est rapide à lire et apparemment, elle a plu à certains. A vous de choisir ce que vous voudrez lire de moi. Surtout, ne changez pas. Si vous êtes comme moi de toute façon, on ne peut plus rien faire pour vous (-: /// Je suis décidément en amour avec vos mots mon cher Philippe. Sur ces belles paroles, je vous laisse et vous souhaite une bonne soirée. Foxyne
Quel bel enthousiasme, chère @Foxyne Moon! Merci pour votre réaction si chaleureuse. Votre commentaire est très agréable à lire et votre comparaison m'a fait éclater de rire: je me réjouis que l'écriture soit en moi comme la sardine est à l'huile ou le céleri à la rémoulade.
J'ai bien aimé aussi retrouver sous votre plume (aïe-aïe-aïe, d'où qu'il cause l'ancêtre...) euh, sous vos doigts pianotant le clavier, cette expression de "ficeler une histoire" comme le boucher le fait pour un gigot. Après avoir découpé la viande, enlevé le gras, les nerfs et les os, jeté des grains d'ail ça et là, le boucher rassemble tous les morceaux entre ses paluches et les comprime en un bloc qu'il ficèle habilement pour que jus et saveurs s'entremêlent et que le gigot résiste à la cuisson. C'est pareil pour l'écriture, non? On découpe des phrases, on les rassemble en une histoire qu'il vaut mieux bien ficeler pour éviter que l'attention se disperse à la cuisson, à la lecture plutôt. Il ne faut pas trop assaisonner, il faut qu'il y ait suffisamment de gras et aussi que les nœuds tiennent le coup, c'est tout un art d'écrire un gigot... une histoire je veux dire.
Bref, votre fille a bien raison de dire que vos histoires sont bien ficelées et ça donne envie d'aller vérifier sur votre page (une fois terminé le ménage, évidemment). Amicalement.
Voilà un bien agréable commentaire en guise de cadeau de Noël, merci à vous @Nicolas Lefevre. N'hésitez pas à me préciser à l'occasion ce qui aurait pu être plus cohérent selon vous, cela peut m'être utile. Je vous souhaite de bonnes fêtes!
Cher @AUDRAS Frédéric, si vous l'avez lu avec plaisir, je suis content, c'est le but recherché: donner du plaisir au lecteur!
Votre commentaire fait chaud au cœur après des mois passés à écrire en solitaire, le soir à la chandelle (hum, hum, j'ai un employeur qui, passant par là, pourrait croire que je fais ça pendant les heures de boulot, genre Bruno Le Maire..), avec pour seul lecteur soi-même, plus sceptique qu'un acteur contemplant son maquillage dans la glace avant d'entrer en scène et qui se demande si ça vaut vraiment la peine de se casser la nénette à ce point.
Mais vous savez ce que c'est, camarade écrivain : 3 livres à votre actif sur ce site, le dernier pas plus tard qu'aujourd'hui: Simple dame!
Bonsoir @alain.lamoliatte.
Grand merci pour votre soutien et votre commentaire encourageant. J'aurai plaisir à découvrir le manuscrit de "Service action" que vous avez écrit de votre côté.
Et, finalement, je garde le plus rafraîchissant pour la fin.
Mamzelle @Violaine Malicorne, peut-on voir plus ravissant sourire que le vôtre et plus flatteur commentaire? Mon cœur d'artichaut s'effiloche à vous lire. Je prends vos trois cœurs, merci bien, et je vous suis jusqu'à Landerneau pêcher le maquereau, et même over ze rainbow, en femme ou en homme, c'est vous qui choisissez, je peux être les deux même, au besoin.
La peste que je n'ai pas cinquante ans de moins!
... vous pouvez me chiner, chère @Zoé Florent, je suis complètement chinable et ... "démasquée" par monBest Seller qui, dans sa mise en avant dévoile que:
"Elle publie ses romans sur monBestSeller", en parlant de cézigue.
Oui, voilà, le moment est venu pour moi de venir dehors ("coming out"?): je ne suis pas ce mâle patelin, emmitouflé dans une veste en laine, que montre la photo. Je suis, en effet, une femme, une vraie...
Du moins, cette semaine-ci, car la semaine dernière, j'étais un homme (genre le type sur la photo).
En fait, je suis femme une semaine sur deux, homme en alternance, de nature hermaphrodite, comme la détective Camille dans le roman. Si vous voulez savoir comment ça se peut et comment les changements s'opèrent, il faut lire La femme qui marche.
Le sort des hermaphrodites a été bien négligé par la littérature jusqu'à maintenant. Ce n'est pas le moindre intérêt de La femme qui marche de remédier à cet oubli.
Je poursuis pasque, désolé pour le retard, un instant de distraction et il s'en passe des choses ici, sur monBestSeller (franchement, qui a eu l'idée de ce nom? C'est de la dérision, rassurez-moi: ça sonne comme ze Reader's Digest, vous savez? Non, bien sûr, passé cinquante balais, plus personne n'a vu une bibliothèque remplie par l'alignement des tranches dorées du Reader's Digest. Je lance une pétition: "gardez la formule de monBestSEller, elle est excellente, mais changez le nom". Bon, passons).
Je voulais répondre à @Tomoe Gozen. Pas de lézard pour moi, je suis un vrai cœur d'artichaut. Vous m'envoyez trois p'tits cœurs et je vous suis jusqu'en Navarre... ou du moins, La femme qui marche vous accompagne jusqu'en Navarre car...
Merci pour l'analyse de texte, cher @St-Bleyras.
J'ai les méninges qui fonctionnent au ralenti en fin de semaine, rapport au turbin, et je crache pas sur un petit coup de pouce pour les remettre en branle. J'aime bien le p'tit père Audiard. La preuve, je vous donne à méditer l'aphorisme de cézigue:
"J'avertis: vous bonnissez encore une seule médisance sur une dame et moi je vous fais une tête à la décarrade. Et vous allez comprendre que Charles l'élégant, il faut encore se le farcir".
C'est le père Blier (Bernard pour les jouvenceaux) qui dit ça dans je-sais-plus-quel-film.
Quand on cite du Audiard, faut pas lui faire dire n'importe quoi: un con pour lui, c'est un type qui ose tout, c'est même à ça qu'on le reconnaît.
Rien à voir avec La femme qui marche...
@Philippe Mahenc
Je voyais plutôt une considération anatomique dans le commentaire de @Joker380. Une femme qui marche, et donc...
@Zoé Florent
Ce que j'aime par-dessus tout chez vous, c'est que vous ne ratez jamais aucune occasion d'être mesquine. Sous le couvert, bien sûr, de la plaisanterie, mais sous la plaisanterie le naturel perce...
Auriez-vous souscrit un pack livre +, cher Philippe ? Je vous chine ;-)... Bravo pour cette mise en avant méritée !
PS : @Tomoe Gozen cessez d'imaginer le monde à votre image, très cher. Il se trouve que Philippe Mahenc, avec qui j'ai déjà échangé, possède un vrai sens de l'humour...
Merci @Cécile Labate pour cet aimable commentaire. Il me touche pour diverses raisons. D'abord parce que les personnages vous ont plu et vous avez apprécié le temps passé en leur compagnie (qu'attendre de plus à la lecture d'une histoire? What else? dirait George Clouné avec qui je prenais le café à midi).
Ensuite, parce que c'est la première fois qu'on me fait confiance quand je prends le volant... dans la vie réelle je veux dire.
Aussi loin que je me souvienne, j'ai dissuadé tout le monde de monter en voiture avec moi comme passager. Ma propre voiture, couverte de bosses et d'éraflures, tient à distance tout autre véhicule qui tenterait de l'approcher. Pas plus tard qu'hier, le SUV gonflé de testostérone de l'épicier qui contrôle le trafic de drogue en bas de mon immeuble a préféré défoncer un parcmètre plutôt que de croiser ma titine. Je ne respecte plus la priorité à droite grâce à elle: on préfère la laisser passer plutôt que de prendre un risque...
George lui-même me demandait à midi: "What the hell with your fucking lemon?"
Ce que je traduirai par: "Miséricorde, quel est le problème avec ton citron inverti?".
J'avoue que je ne comprends pas tout ce que George me raconte, mais je continue à le fréquenter quand même, il est amusant. Par exemple, il ne sait pas du tout comment faire marcher une cafetière italienne, incroyable, non? Mais il ne veut pas l'avouer, alors il fait semblant et c'est très drôle de le voir s'emmêler les pinceaux...
Bon, peu importe.
Oui, je me doute que c'est une image, monter en voiture avec moi en me laissant le volant. C'est une belle image! Elle me plaît. Merci Cécile!
En voilà un commentaire qu'il est intéressant, M. Joker380!
Et pourquoi 380?
Parce que vous avez déjà produit 379 autres commentaires tout aussi intéressants, avec l'audace qu'insuffle l'anonymat?
Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche, disait Audiard.
Bonsoir @Nelson M. Si les personnages vous ont plu et que vous avez trouvé du plaisir à lire leur histoire, je suis ravi, c'est le but recherché. Je vous remercie pour votre commentaire enthousiaste et votre envie de le partager, c'est très aimable de votre part et réconfortant pour moi. Je vous souhaite de réjouissantes lectures à venir.
@Philippe Mahenc Figurez-vous que j'ai supprimé une certaine scène que vous aviez trouvée clichée et qui vous avait fait éclater de rire (en hommage à votre jugement :-)).
Bonne soirée, Philippe. Amicalement,
Michèle
Bonsoir @Zoé Florent. Grand merci pour votre commentaire incisif: une coquille dès la première page, honte à moi, vite que je l'enlève!... peut-être le signe que je suis allé trop vite, que je n'ai pas assez relu... Je ne sais pas si j'aurais pu faire plus court, c'est trop récent, j'ai encore le nez dans le guidon pour celui-ci. On verra bien s'il y a d'autres commentaires. J'avais déjà eu la flemme de reprendre et raccourcir Les oiseaux: je garde ça pour la retraite.
En revenant sur Monbestseller, je découvre que vos boxeuses amoureuses ont été complètement remaniées en "Rebelles amoureuses": j'aurai plaisir à les retrouver pour quelques rounds avec elles. Amicalement.
Après un premier roman partagé sur Monbestseller (Les oiseaux perchés sur les fils électriques connaissent-ils le musique?), qui a bénéficié...
"La femme qui marche" est le "Livre le +" du 8 novembre. Retrouvez l'article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à Philippe Mahenc, c’est pour cela qu'il publie ses romans sur monBestSeller.