Interitus

487 pages de CyrilLeFolgoas
Interitus CyrilLeFolgoas
Synopsis

« On ne peut plus rien dire. » Combien de fois n’avez-vous pas entendu cette réflexion dernièrement ?

Cyril Le Folgoas, fils unique d’une famille parisienne richissime, vient de passer son baccalauréat. Désœuvré, il s’invente un jeu, le jeu des objets perdus, pour occuper le temps.

Après avoir pris pour point de départ la Bretagne, ce jeu de piste l’entraîne dans un va-et-vient vertigineux entre Paris et Bruxelles où l’adolescent découvre le monde à coups de détestations.

Car il n’y a pas de licence en art.

Publié le 07 Janvier 2025

Les statistiques du livre

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7 commentaires , 2 notes
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@_Grandy_

Bonjour Grandy,
J'ai pris connaissance de vos compliments au petit-déjeuner, je vous dois donc une belle journée.
Je vous souhaite une joyeuse lecture au coin du feu. Racontez-moi si votre enthousiasme se sera effiloché, quelque déception ? ou au contraire, remettons une bûche dans la cheminée !
Beaucoup de mercis à vous.

Publié le 31 Janvier 2025
3
5/5. 10/10. 20/20.
Publié le 31 Janvier 2025

Superbe plume, j’espère un jour avoir votre talent Monsieur @CyrilLeFolgoas. En attendant, je vais moi aussi aller au coin du feu. Mais contrairement à Monsieur Marsan ce sera pour apprécier votre histoire. :)

Publié le 31 Janvier 2025

@Ibrahim Tembely

Merci.

Publié le 25 Janvier 2025

Good

Publié le 25 Janvier 2025

@Julien Marsan

Cher Julien Marsan,
J'en suis désolé, je ne prétends pas à une lecture exigeante. Au contraire, rien de sérieux. Me réconforte vous imaginer au coin du feu, veinard! et les bouquins ne doivent pas manquer.
L'écriture, c'est comme la peinture, "si l’on n’a pas la connaissance, le mode d’emploi, la culture, la curiosité, on peut passer à côté" (je vous cite): un excellent conseil de lecteur à l'écriteur, merci. Merci aussi pour la "prose magnifique".
Je vous souhaite, cher Julien, un... heureux dimande.

Publié le 19 Janvier 2025

Moi je n’ai pas eu ni la même patience ni le même talent pour dépasser le 1er chapitre. Francis Bacon, bonne image, et toute la bande sure réaliste pourrait être appelée en rescousse, d’ailleurs, c’est comme la peinture, si l’on n’a pas la connaissance, le mode d’emploi, la culture, la curiosité, on peut passer à côté. Pourtant, c’était un dimanche idéal, froid, brumeux, broullardeux, un dimanche à rester près de la cheminée, au chaud donc, mais ça n’a pas suffit pour comprendre cette prose magnifique et néanmoins exigeante, exigeant des lecteurs plus pugnaces, déjantés, repus, que moi, sorry !

Publié le 19 Janvier 2025

@Jacques-M

Bonjour, Monsieur Jacques-M.
Moi aussi, au début, j'ai un peu flippé. Nom d'un camion, il va tout raconter?! Vous vous baladez sur le fil, on dirait un funambule, j'ai apprécié. En plus, vous avez le droit de dire ce que vous voulez! Tiens, ça ne pourrait pas être un métier: raconter la fin?
Vos commentaires à propos de mon écriture me paraissent exagérément bienveillants. Non, non, je ne me plains pas! M'a particulièrement touché le couple Francias Bacon et la Commedia dell'Arte, vous avez mis le doigt dessus! Il y aussi les méchants attachants, intéressant, belle idée.
Il ne m'échappe pas que vous êtes le premier lecteur, courageux? à commenter "Interitus".
En vous remerciant encore et encore, Monsieur Jacques-M, je vous souhaite une bonne... continuité.

Publié le 18 Janvier 2025
3
Les premières pages, j’ai ressenti un certain malaise, qu’est-ce que c’est que ça ? En fait, je n’ai pas arrêté de rire durant tout le premier chapitre. Puis Cyril se retrouve dans une situation… Un gamin plein de bonnes intentions et qui tombe dans un cauchemar. Puis la rencontre avec Louise, pas vraiment un ange tombé du ciel, et à partir de là on est entraîné dans un univers surréaliste où se confondent rêves et réalité. Cette dernière existe-t-elle ? On en doute en croisant des personnages de notre petite enfance qui nous attirent dans le puits d’Alice, à l’horizontale et à l’infini. Plus on est de fous, plus on rit. Mais vient un moment où s’en en trop. Cyril commence à s’énerver, Louise à s’inquiéter. Même l’auteur qui passe par là en prend pour son grade ! Sans oublier les choix sexuels, les religions et les idéologies, ça décoiffe à mort ! Cyril ne s’amuse plus. Mais le jeu des objets perdus est lancé, impossible d’y mettre un coup d’arrêt ! Il fauche générations et cultures et l’adolescent surnage dans un tourbillon où il panique et apprend à détester et haïr. Est-ce que ça finit bien ? Le rythme est captivant, parfois même affolant. Pas un moment de répit, le temps met la pression, la société met la pression, on se met soi-même la pression. Entre étouffements et remontées à la surface, il est interdit d’interdire. Les questionnements philosophiques, les interrogations sociales, la critique acerbe du fascisme et du wokisme sont bien présents mais en filigrane. Les personnages oscillent entre Francis Bacon et la Comedia dell Arte : on peut voir leur dedans, même quand ils s’agitent exagérément. Lorsque j’ai refermé Interitus, grand vide. Après avoir tellement ri, tellement flippé, Hugues Cayzac nous invite à abandonner des personnages attachants, les bons comme les méchants, pour reprendre son souffle et se poser la question : Bon, donc, où en étais-je ?
Publié le 18 Janvier 2025