Vos commentaires m'ont donné envie de lire Marie Balmary et je viens de m'en procurer un exemplaire. Cela semble très intéressant et original, je suis toujours à l'affût de ce genre de bouquins. Merci de nous l'avoir fait découvrir
@Robert C
Merci pour votre commentaire. Content que vous aimiez ce texte, je me sens moins isolé ! Des trois auteurs que vous mentionnez, je n'ai lu que Huysmans, avec intérêt et plaisir, d'ailleurs. J'ignorais jusqu'au nom des autres.
Je ne laisse pas très longtemps les textes que j’ auto-publie sur mBS. Actuellement il n'y en a que deux : "Oui le jour descendait" et, dans un genre différent, "Tête de khon".
Bonne journée à vous !
J'aime votre texte, le style et le vocabulaire sont recherchés mais ce n'est pas précieux, cela me fait penser à des auteurs du tout début du siècle comme Marcel Schwob ou Huysmans par exemple, mais aussi à Chambers (Le Roi de jaune vêtu); cela me donne envie de lire d'autres textes de vous, ce que je vais faire.
Revenant à mon texte, je précise volontiers que de mon côté mon activité d'auteur est concentrée sur l'écriture elle-même et absorbée par elle. C'est cela qui m'intéresse, c'est là que je me tiens : entre des visions qui s'imposent à moi, d'une part, et leur écriture, de l'autre. Inter-esse : "être entre".
Ézéchiel et l'auteur de l'Apocalypse ont en commun d'être appelés à une même activité : écrire ce qu'ils voient.
J'ai souligné, dans un de mes commentaires ci-dessous, que pour l'écriture de ce Roi Blond (ainsi que pour celle de Oui, le jour descendait), il en allait de même. C'est un aspect technique, dans lequel le prophète et le témoin apocalyptique sont cités comme exemples. Ils appartiennent à mon corpus de références littéraires.
Vous avez raison, Monsieur St-Bleyras, et c'est bien ma faute de ne pas lire les commentaires. Cela vous aurait éviter ce rappel inutile. Quant à mes confessions, elles se voulaient surtout un jeu de mots, bien puérile, certes. Je ne connaissais pas Marie Balmary, mais je vais remédier à cela.
@Mathieu Langeon
Merci pour votre commentaire. J'ai moi aussi vu le rectangle de lumière. Comme d'ailleurs l'ensemble des tableaux de la scène globale que j'ai intitulée le Roi Blond. La Mégère assassine (= Mégère = Megaira, l'une des trois Erinyes avec Alecto et Tisiphone) est pour moi un personnage important, figure maternelle conflictuelle...
A votre intention, ainsi qu'à celle de @Zoé Florent, je précise avoir répondu avec la mention d'Our, dans un de mes commentaires, à une remarque de @Bruno Bonheur. Ma référence souterraine est ici le livre pour moi très important de Marie Balmary : "Le sacrifice interdit" (lu il y a une quarantaine d'années). Our y est le symbole de l'aliénation. Balmary est une psychanalyste, bannie de l'école freudienne. Livre très enrichissant.
Pour le reste, chacun sa vie et ses convictions. Vous ne connaissez rien des miennes, et je n'ai rien à savoir des vôtres (observez que je n'ai pas écrit "rien à foutre (!), car ce n'aurait pas été exact).
Vous n'avez rien à me confesser, Matthieu Langeon !
Quel étrange texte encore @St-Bleyras, toujours dans le rêve et le surnaturel. Le temps et la lumière sont presque abolis, les personnages ne sont plus vivants et pas tout à fait morts... J'ai bien aimé le rectangle de lumière dans les ténèbres du pont, je l'ai vu. Quant à la référence à Ur/Our, patrie d'Abraham, je confesse qu'elle ne me touche pas.
@St-Bleyras Effectivement, il s'agit de feu Jean-Marie... Pour le reste, mais vous le savez, je suis de ce monde, et il se trouve que Coran ou Bible, qui d'ailleurs présentent de nombreuses convergences, ne m'ont jamais aidée à y grandir... De plus, quand je vois les dérives...
Bon 1er mai et big bec matinal, cher St-Bleyras,
Michèle
@Zoé Florent
Merci pour votre commentaire, bien trouvé ce matin. C'est la troisième option qui est la bonne : "scène purement fantasmagorique issue de votre [mon] imagination." Je ne connaissais pas Berthe de Joux, je me suis donc retrouvé sur le site du Haut-Doubs qui expose certaines légendes, dont celle de Berthe : terrible histoire ! Qui était "l'autoproclamé roi blond"? S'agissait-il de Le Pen père ?
Revenant à mon texte, je précise volontiers que de mon côté mon activité d'auteur était concentrée sur l'écriture elle-même et absorbée par elle. C'est cela qui m'intéresse, c'est là que je me tiens : entre des visions qui s'imposent à moi, d'une part, et leur écriture, de l'autre. Inter-esse : "être entre".
Pour le reste, "écris ce que tu vois", comme il est dit au prophète Ézéchiel à propos de sa vision, ou encore à l'auteur de l'Apocalypse (chapitre 1 verset 11) : "Ce que tu vois, écris-le dans un livre." Et aussi (1/19) : " Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui doit arriver ensuite." Vaste programme, comme aurait dit qui vous savez.
Big bec du matin, Michèle !
@Bruno Bonheur
Passez le bonjour à Paul Claudel de ma part, si vous le voulez bien. Oui, il y a de l'Ur dans l'Our, ne sont-ce d'ailleurs pas deux façons distinctes de nommer la même cité chaldéenne ? Celle dont le "père des croyants" est sorti, répondant à l'appel divin.
Merci pour votre commentaire dont je partage la teneur.
@Cortex
Merci pour votre appréciation. Je suis attentif à vos commentaires, car j'ai tendance à vous trouver compétent en matière d'écriture.
Bon travail, en ce 1er mai !
@St-Bleyras serait-ce donc la vengeance de Berthe de Joux, qui, lassée de hanter les lieux de blanc vêtue, serait passée à l'acte pour se venger de son époux ? Ou encore le sort réservé à feu notre autoproclamé "roi blond" récemment disparu ? Ou plus inspiré, une scène purement fantasmagorique issue de votre imagination ?... Peu importe... Fortes et fascinantes sont les images, élégants, riches et précis les mots, sans la moindre surcharge... Surtout, ne raccrochez pas vos patins, cher St-Bleyras ;-). Big bec du soir, Michèle
Il y a un peu de Ur dans cette Our, un peu de mythe et de Mac Beth. Noire poésie, fleur du mal. J’ajoute : très visuel et cinématographique. Vos textes esseulés, non rassemblés en recueils, prennent du relief. Ils méritaient cette exposition individuelle je pense. Et ça s’adapte bien aussi au temps de lecture sur écran qui est souvent plus bref que sur papier. Merci pour ce partage qui impressionne la rétine et fait plaisir à l’oreille (ou comme dirait l’autre à l’œil qui écoute).
Ce livre est noté par
@Robert C
J'espère - et je pense - que vous ne serez pas déçu !
Vos commentaires m'ont donné envie de lire Marie Balmary et je viens de m'en procurer un exemplaire. Cela semble très intéressant et original, je suis toujours à l'affût de ce genre de bouquins. Merci de nous l'avoir fait découvrir
@Robert C
Merci pour votre commentaire. Content que vous aimiez ce texte, je me sens moins isolé ! Des trois auteurs que vous mentionnez, je n'ai lu que Huysmans, avec intérêt et plaisir, d'ailleurs. J'ignorais jusqu'au nom des autres.
Je ne laisse pas très longtemps les textes que j’ auto-publie sur mBS. Actuellement il n'y en a que deux : "Oui le jour descendait" et, dans un genre différent, "Tête de khon".
Bonne journée à vous !
@BENNADJI2022
Heureux que ce texte ait pu vous intéresser. Merci de me l'avoir dit.
@St-Bleyras
Bonjour,
j'aime les textes qui m'intriguent, qui me surprennent … alors merci pour ce partage.
Revenant à mon texte, je précise volontiers que de mon côté mon activité d'auteur est concentrée sur l'écriture elle-même et absorbée par elle. C'est cela qui m'intéresse, c'est là que je me tiens : entre des visions qui s'imposent à moi, d'une part, et leur écriture, de l'autre. Inter-esse : "être entre".
Ézéchiel et l'auteur de l'Apocalypse ont en commun d'être appelés à une même activité : écrire ce qu'ils voient.
J'ai souligné, dans un de mes commentaires ci-dessous, que pour l'écriture de ce Roi Blond (ainsi que pour celle de Oui, le jour descendait), il en allait de même. C'est un aspect technique, dans lequel le prophète et le témoin apocalyptique sont cités comme exemples. Ils appartiennent à mon corpus de références littéraires.
@St-Bleyras Eh bien voilà un intéressant conseil de lecture... que je vais suivre de pas ;-)...
Vous avez raison, Monsieur St-Bleyras, et c'est bien ma faute de ne pas lire les commentaires. Cela vous aurait éviter ce rappel inutile. Quant à mes confessions, elles se voulaient surtout un jeu de mots, bien puérile, certes. Je ne connaissais pas Marie Balmary, mais je vais remédier à cela.
@Mathieu Langeon
Merci pour votre commentaire. J'ai moi aussi vu le rectangle de lumière. Comme d'ailleurs l'ensemble des tableaux de la scène globale que j'ai intitulée le Roi Blond. La Mégère assassine (= Mégère = Megaira, l'une des trois Erinyes avec Alecto et Tisiphone) est pour moi un personnage important, figure maternelle conflictuelle...
A votre intention, ainsi qu'à celle de @Zoé Florent, je précise avoir répondu avec la mention d'Our, dans un de mes commentaires, à une remarque de @Bruno Bonheur. Ma référence souterraine est ici le livre pour moi très important de Marie Balmary : "Le sacrifice interdit" (lu il y a une quarantaine d'années). Our y est le symbole de l'aliénation. Balmary est une psychanalyste, bannie de l'école freudienne. Livre très enrichissant.
Pour le reste, chacun sa vie et ses convictions. Vous ne connaissez rien des miennes, et je n'ai rien à savoir des vôtres (observez que je n'ai pas écrit "rien à foutre (!), car ce n'aurait pas été exact).
Vous n'avez rien à me confesser, Matthieu Langeon !
Quel étrange texte encore @St-Bleyras, toujours dans le rêve et le surnaturel. Le temps et la lumière sont presque abolis, les personnages ne sont plus vivants et pas tout à fait morts... J'ai bien aimé le rectangle de lumière dans les ténèbres du pont, je l'ai vu. Quant à la référence à Ur/Our, patrie d'Abraham, je confesse qu'elle ne me touche pas.
@St-Bleyras Effectivement, il s'agit de feu Jean-Marie... Pour le reste, mais vous le savez, je suis de ce monde, et il se trouve que Coran ou Bible, qui d'ailleurs présentent de nombreuses convergences, ne m'ont jamais aidée à y grandir... De plus, quand je vois les dérives...
Bon 1er mai et big bec matinal, cher St-Bleyras,
Michèle
@Zoé Florent
Merci pour votre commentaire, bien trouvé ce matin. C'est la troisième option qui est la bonne : "scène purement fantasmagorique issue de votre [mon] imagination." Je ne connaissais pas Berthe de Joux, je me suis donc retrouvé sur le site du Haut-Doubs qui expose certaines légendes, dont celle de Berthe : terrible histoire ! Qui était "l'autoproclamé roi blond"? S'agissait-il de Le Pen père ?
Revenant à mon texte, je précise volontiers que de mon côté mon activité d'auteur était concentrée sur l'écriture elle-même et absorbée par elle. C'est cela qui m'intéresse, c'est là que je me tiens : entre des visions qui s'imposent à moi, d'une part, et leur écriture, de l'autre. Inter-esse : "être entre".
Pour le reste, "écris ce que tu vois", comme il est dit au prophète Ézéchiel à propos de sa vision, ou encore à l'auteur de l'Apocalypse (chapitre 1 verset 11) : "Ce que tu vois, écris-le dans un livre." Et aussi (1/19) : " Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui doit arriver ensuite." Vaste programme, comme aurait dit qui vous savez.
Big bec du matin, Michèle !
@Bruno Bonheur
Passez le bonjour à Paul Claudel de ma part, si vous le voulez bien. Oui, il y a de l'Ur dans l'Our, ne sont-ce d'ailleurs pas deux façons distinctes de nommer la même cité chaldéenne ? Celle dont le "père des croyants" est sorti, répondant à l'appel divin.
Merci pour votre commentaire dont je partage la teneur.
@Cortex
Merci pour votre appréciation. Je suis attentif à vos commentaires, car j'ai tendance à vous trouver compétent en matière d'écriture.
Bon travail, en ce 1er mai !