
Le thème de ce court recueil est l'amour, comme son titre l'indique...
La poésie classique serait tombée en désuétude, selon les éditeurs.
Pour autant, partout en France, il existe des cercles qui tentent de porter à bout de bras ce très fort héritage littéraire.
Léon Galo d’Arsac (@galodarsac ici), qui est leurs, continue de m'aider dans ce long mais passionnant apprentissage, et je l'en remercie encore.
Bonne lecture !
Michèle
10 juin, ajout d'un poème : "Pourquoi ?"
Ce livre est noté par
@Bahloul Mille mercis pour ton adorable commentaire, cher Mohamed. Pour les chaleureux coeurs associés, ta fidélité de lecteur et l'hommage mérité à galodarsac aussi.
Bon week-end à toi, aux tiens. Je vous espère en forme...
Amitiés,
Michèle
@galodarsac Mille autres merci, cher Patrick !
Que mes vers te semblent se radoucir et se fuidifier me ravit. Il est toujours difficile d'avoir un jugement obectif sur son propre travail, à plus forte raison dans cet apprentissage de la versification classique, tant les règles obsèdent dans un premier temps, avant qu'une pratique suffisante les relègue au simple rôle de support...
Re-bises et bonne soirée à vous deux,
Michèle
@Zoé Florent Un poème tout en douceur qui vient s'ajouter au recueil, tel un papillon sur le pétale... Non seulement la maîtrise de la technique avance à pas de géants (juste un petit détail, en MP), mais de plus en plus le vers s'adoucit, se fluidifie, s'adapte au thème évoqué... bref, tu voles toutes ailes déployées vers les cimes de la poésie classique, ce qui ne peut que réjouir ses amoureux !
Bien à toi ô poétesse nouvelle
Patrick
@Robert C Mille mercis pour vos commentaire et généreuse appréciation, qui me ravissent d'autant plus venant d'un auteur dont j'apprécie la plume comme les écrits. Merci de m'avoir fait part de vos préférences aussi. Des préférences qui rejoignent les miennes...
Me comble également que vous ayez noté et apprécié l'alliance du classicisme imposé et de la liberté de ton que je me suis autorisée. Il est délicat de tenter de faire évoluer un genre tout en respectant des règles qui ont toujours cohabité avec un style très conventionnel... Les rappels à l'ordre étant fréquents, c'est avec joie que j'accueille vos encouragements ;-).
Merci encore et bonne fin de journée.
Amicalement,
Michèle
Ha ha, cher @St-Bleyras, je vous rassure : ce goujat - je suis bien d'accord avec vous -, est 100% fictif. Il est issu d'un esprit joueur qui a préféré imaginer ce twist final plutôt qu'une fin plus convenue, plus prévisible... Mais si ce genre de personnage existe et par malheur a sévi dans ce sens, j'espère bien que la belle lui a déjà réglé son compte ;-).
Mille mercis pour votre commentaire fort sympathique et bonne soirée,
Michèle
@Zoé Florent
Quelques mots d'amour, poème Déconvenue (= page 3).
Chère Michèle, si d'une certaine façon, que j'ai déjà exposée, votre poème "Ta main" était en vérité le pied, il n'en va pas de même ici. Car ce "Déconvenue" nous fait souffrir, non par son écriture, mais par la goujaterie de ce mufle (un mot fustigeant, sorte de peine capitale dans votre bouche) auquel avaient été pourtant consentis, je devrais dire bradés, les plus généreux avantages.
La vengeance est un plat qui se mange froid, à ce qu'il paraît. Mais il sera mangé !
@A.P. Gounon Mille mercis pour ton nouveau passage par mes pages, chère Anne. Pour tes mots toujours profondément humains et tes appréciations généreuses.
Que tu aies été émue par "Mes très chers disparus" est significatif de complicités distantes, certainement voulues par quelque similitude dans nos parcours de vie, et cela me ravit.
Quant à Patrick, il n'a peut-être pas encore de quoi être fier de moi, mais pour l'heure, il se réjouit de mon engouement et de ma ténacité... qui, je l'espère, seront bientôt payants ;-).
Merci encore et belle journée ! Je t'embrasse,
Michèle
Mille mercis pour votre commentaire chaleureux, cher @Albert H. Laul_2. Pour votre charmant quatrain aussi, qui me ravit d'autant plus qu'il évoque votre sensibilité au fond, au-delà d'une forme contraignante sur laquelle de nombreux lecteurs bloquent.
Belle journée ! Amicalement,
Michèle
@Zoé Florent
De la contrainte nait une fureur de vivre
Qui rue sous la règle que je m'obstine à suivre
Enserrée dans mon corps, mon être inférieur
Elle dit dans l'effort l'élan intérieur
J'ai lu dans vos quelques mots d'amour cet élan intérieur.
Merci de l'avoir partagé.
@galodarsac Ton sentiment comme ta passion sont communicatifs, mon cher Patrick.
Mille mercis reconnaissants et admiratifs, car ton aisance m'épate. Ce sonnet improvisé, sans faute, rythmé et musical, est une nouvelle démonstration de ton talent.
Ta détermination m'épate aussi... Talent et détermination conjugués pour notre plus grand plaisir... déjà salués ailleurs et qui le sont enfin ici, ce qui me ravit.
Merci encore, bises et bonne soirée à vous deux,
Michèle
Des poètes le cercle amplement s'agrandit,
Dans un soyeux décor d'alexandrins classiques !
Ressuscitant le goût pour ces vers magnifiques
La poésie enfin de nouveau resplendit !
Se revêtant alors de son plus bel habit,
De cette robe ancienne aux traits académiques,
Elle surgit, superbe, en tournures antiques
Pour nous combler le cœur aussi bien que l'esprit.
À vous Pierre, à Zoé, pour tout nouveau poète
Pour qui la forme est belle et non point désuète,
Je veux redire ici ma joie et mon bonheur !
Ô voir tant de talent surgir enfin de l'ombre
Et répandre alentour tant de douce lueur
Sur ce domaine aimé que le vers libre encombre !
@Zoé Florent @Pierre d'Arlet vos vers ne peuvent que réjouir le cœur des amoureux de la vraie poésie. Puissent de nouveaux poètes inspirés rejoindre notre cercle classique !
Bien à vous
Patrick
@Pierre d'Arlet Mille mercis, cher Pierre. Venant de vous, dont je connais le talent, je suis comblée. D'autant plus comblée à la lecture de ce sonnet dédié, associé à vos trois coeurs généreux. Je tâtonne encore, aussi soyez indulgent, mais je ne pouvais vous remercier qu'en vous offrant à mon tour un modeste sonnet improvisé...
Oui, très cher, je l’ai fait, en dingo que je suis.
Pour l'heure je bataille avec les vers, les rimes,
Le profil au plus bas face aux progrès infimes,
Mais si corrects ils sont, lors je me réjouis.
Ainsi dans le sonnet, bien étudié depuis,
La répétition serait illégitime,
Tandis que l'assonance en effectif minime.
Mais les difficultés ne craignant je poursuis.
Vos poèmes déjà me virent assouvie
Et voici que ce mot me voit vraiment ravie
Tant je n’imaginais en hériter un jour.
En éloges ma foi, me voilà bien servie.
Plus question pour moi de faire un demi-tour,
Lorsque si gentiment je suis ainsi suivie.
Merci encore et bonne fin de journée. Amicalement,
Michèle
@Zoé Florent
Ainsi vous l’avez fait, en folle que vous êtes !
Vous vous aventurez dans le plaisir pervers
De manier la rime et cadencer des vers
Pour immortaliser vos amours et vos fêtes !
Vous allez affronter le calme et les tempêtes,
Voir quelquefois les mots s’en aller de travers
Pour craindre qu’à la fin tout ne soit à l’envers
Et que tous vos écrits ne soient que casse-têtes…
J’éprouve un grand bonheur, vous qui m’avez souvent
Comblé de compliments par trop immérités,
De pouvoir à mon tour vous dire simplement
Le plaisir que je prends à votre poésie,
Écouter sa musique et les sonorités
De tous les sentiments qui marquent une vie.
@galodarsac Mille mercis, cher Patrick. Pour ta patience, pour tes trois coeurs chaleureux et pour m'avoir transmis un peu de ta passion pour la poésie classique. Une passion si forte qu'elle fait des émules... J'en suis depuis peu, mais je nourris l'espoir de m'en montrer digne.
Cela suppose de travailler encore, bien sûr, mais de le faire en fermant les écoutilles sur certains propos pour mieux me concentrer sur les tiens, qui me réconfortent et me motivent significativement.
Merci encore pour tout, bises et bonne soirée à vous deux,
Michèle
@Zoé Florent Bravo chère Michèle, encore une fois tu fais mouche avec ce recueil, où la forme classique rejoint le fond moderne (et ancien à la fois, puisque le thème est éternel !)
Mes préférés sont "j'aime tant", un tantinet grivois, et "un amour à l'aube", qui pourrait en être la suite...
Bravo pour le sonnet élisabéthain, exercice assez difficile aussi, le sonnet étant par définition très exigeant .
J'attends déjà le prochain recueil !
Bises
Patrick
@JeanPierre LAURIER Cher Jean-Pierre, je profite de ce commentaire pour vous répondre aussi, ne voulant pas envahir la page. Vous connaissez mon attachement à la poésie classique, et je ne peux qu'approuver des quatre mains quand vous rappelez que le vers libre est de la prose. Votre comparaison avec le mas provençal est très belle, mais justement: le mas est construit, tout comme l'immeuble de béton, selon les règles strictes de la maçonnerie. la différence est que pour le premier on s'est soucié aussi de la beauté, pour le second seulement de l'efficacité. C'est là tout l'art du poète: construire avec rigueur, mais faire en sorte que la beauté vienne se lover sur la structure: "Le poème est un miel pour l’œil et pour l'oreille".
Pour répondre à votre question, une forme de poésie moins contraignante existe, celle qu'on appelle "néoclassique", et certains grands, voire très grands (comme Aragon) l'ont utilisée avec bonheur. Mais j'abonderai toutefois dans le sens de Michèle sur ce point: pour réussir à contourner des règles sans faillir, il est préférable de d'abord les maîtriser.
Votre dernière remarque est parfaitement juste: c'est toujours l'évolution de la langue qui motive les réformes de la règle, et logiquement le néoclassique a été créé pour cela: coller à la phonétique plus qu'au visuel. Pour autant, la différence du français actuel ne justifie pas un changement des règles fondamentales, car la langue de l'époque est toujours parfaitement compréhensible aujourd’hui, ce qui n'était pas le cas au 16e siècle par rapport à la poésie médiévale de Rutebeuf ou C. de Troyes.
Et pour finir, je ferai mienne la remarque finale de Michèle: on prend toujours plaisir à versifier classique, et c'est un plaisir à consommer sans modération ! Vous-même n'en êtes pas loin, parfois, j'en ai bien souvenir !
Bien à vous
Patrick
@JeanPierre LAURIER Bonjour, Jean-Pierre, et mille mercis pour tes lecture, commentaire avisé et deux coeurs punitifs (je plaisante, bien sûr), mais après plus d'un an sans me commenter, peut-être aurais-tu pu attendre un jour un peu moins "Bacri"...
Toutes les formes poétiques existent... Pour autant, il se trouve que j'ai voulu faire mes premiers pas dans la forme classique pour rendre hommage à Patrick (@galodarsac) et parce que plus tard, si je bifurque vers une forme plus libre, donc plus accessible, ce ne sera pas par incompétence ou flemmardise. Ça peut te paraître idiot, mais cette notion est importante pour moi... Sans compter que je prends vraiment un plaisir non feint, à versifier classique !
Merci encore, bises et bon week-end,
Michèle
@Vanessa Michel Merci pour ton commentaire qui me touche, chère Vanessa.
Tu n'as lu que des textes courts de moi, ce qui peut te donner l'impression que je me cache, mais ceux qui ont lu mes romans savent qu'il y a longtemps que je me promène cul nu ;-).
Ce que tu as lu d'un de mes commentaires sur le premier recueil concerne mes coups de gueule, que je trouve plus commode d'exprimer par poème interposé. Ils présentent l'avantage de me soulager sans entrer en polémique. Un droit de parole qui reflète mon état d'esprit du moment et les réflexions qu'il suscite.
Quant aux parties les plus noires de ma personne, je crois que ce que j'exprime dans "Essais poétiques" est ce que je peux faire de mieux. J'aime la solidarité, mais pas au point de m'inventer des pensées ou des cas de conscience que je n'ai pas, dans le but de soulager ceux que les leurs maltraitent. Je suis bien avec mes proches, bien avec moi-même, et crois-moi, je ne cherche pas à enfumer qui que ce soit en l'affirmant.
Ceci dit, au boulot, je vais m'y remettre de plus belle, promis ;-)... La fin de "Irresistible hétéronomie II" m'attend toujours, un nouveau roman qui me trotte dans la tête itou... et bien sûr, d'autres poèmes sur d'autres thèmes...
Merci encore, tu es vraiment adorable. Bises et bonne fin de journée,
Michèle
PS : quant aux parties midinettes, si tant est qu'elles aient existé, je ne m'en souviens plus, une vie un peu plus cahotique que la moyenne les a de longue date pulvérisées menu, façon puzzle :-)...
Chère Michèle,
Cela va être très subjectif, car je n'ai pas nécessairement d'attrait pour la poésie classique et que je n'en compose pas, mais je crois qu'il y a véritablement quelque chose à creuser dans ces deux strophes. De mon point de vue, par rapport aux autres, elles passent à une tout autre dimension. Elles changent la fois de niveau et de monde.
Tu as écris sur un commentaire de ton dernier recueil, je crois, que tu te cachais un peu derrière la poésie. Et c'est quelque chose que tu goûtes peu, j'imagine, une chose que tu perçois comme un voile, voire une tricherie (si je me fie à tes avis, en règle générale).
Et bien je pense au contraire que la poésie est sans doute le médium qui va te permettre de ne plus DU TOUT te cacher. De ne plus masquer ces parties de soi plus noires ou plus midinettes, ces choses qu'on est parfois gêné ou honteux de ressentir, soit qu'elles paraissent mièvres, disproportionnées, ou aller à l'encontre de nos théories ou idéaux…
Bref, ces sentiments que l'amour-propre juge et condamne à tort.
Rappelant donc que je n'ai pas d'expertise dans ce domaine, mais qu'importe : je te conseille de te rebotter sérieusement le train et d'approfondir sur la poésie. Cette dimension qui va dévoiler ton âme, sa pureté, ses forces et ses fragilités. Une autre dimension, donc, et un autre univers. Que je suis curieuse de découvrir et je l'espère, toi aussi.
Alors... Au boulot !
Bien à toi et belle journée @Zoé Florent ;-)
@Michel CANAL Mille mercis pour ton gentil commentaire et ton indéfectible soutien, cher ami. Pour les génereux coeurs associés aussi.
Je ne suis pas étonnée que les sujets de ce recueil n'aient pas laissé indifférent l'éternel amoureux que tu es, car contrairement à celui de la plupart des hommes en vieillissant, ton coeur n'a rien perdu de sa générosité. C'est peut-être cela qui veut que nous nous comprenions si bien depuis dix ans, puisque pour nous "L'amour n'a point d'âge ; il est toujours naissant" (Blaise Pascal)... Et de cela, je suis fière. Plus que de la modeste oeuvre de toute une vie.
Merci encore, plein de bises, et belle journée à vous deux,
Michèle
@Vanessa Michel Mille mercis pour ton adorable commentaire, toujours débordant d'enthousiasme, et tes coeurs chaleureux, chère Vanessa. Ils ensoleillent un peu plus cette belle journée et me rassurent sur ton amitié littéraire.
Sinon, je confirme, beaucoup de travail, qui malheureusement échappe au néophyte. Plus la difficulté est grande (sonnet élisbéthain, poème à deux rimes...), plus il s'avère difficile de "faire passer un message" harmonieux... car je parle toujours avec le lecteur en écrivant. Je parle des autres, de moi, de nos impressions et sentiments... C'est ma manie. Je me suis d'ailleurs botté les fesses pour écrire les strophes dont tu parles, et qui t'ont plu, car les descriptions poétiques n'ont jamais été mon dada ;-).
Merci encore, bises, et belle journée à toi,
Michèle
Mille mercis pour vos encouragements @@D-G-M Roualland.
Les automatismes commençant tout juste à être acquis, il faut que je persiste... Il y aura sûrement un troisième essai, par conséquent... que j'espère teinté de plus de liberté encore.
Bonne journée à vous. Amicalement,
Michèle
Pas sûr que cela fasse remonter la cote de la poésie classique. Qui, elle, n'est pas synonyme de baragouin versifié.
Beau travail et une certaine liberté sous la contrainte. On attend la suite.
D-G-M Roualland
"Approche donc ma belle,
Approche-toi mon bien !
Ne me sois plus rebelle
Puisque mon coeur est tien...
Pour mon mal apaiser
Donne-moi un baiser !"
Magnifique poème... et je ne peux que passer la main ;-).
Mille mercis pour vos mots élégants et choisis qui toujours me donnent le sourire, cher @St-Bleyras... et pour les trois coeurs palpitants,
Michèle
@Zoé Florent
Découvert avec étonnement l'existence même de ce recueil de poèmes "respectant les contraintes de la poésie classique."
J'ai lu le premier poème, et seulement le premier, car "la poésie point fast-food ne m'est". Première lecture, donc, dans ce recueil. Pour l'instant. Et j'ai été enchanté (je n'aurai pas l'outrecuidance de dire étonné) par la qualité de ce poème "Ta main". Il serait facile, trop facile, de dire que cette main ne prend pas de gants. Elle en prend : et il s'agit de la facture classique de l'écriture et de la composition. C'est cela qui protège et recommande tout à la fois cette main.
Je lirai, de temps à autre, la suite de ce recueil au titre alléchant (il faut quand même le souligner, de mon point de vue). "Tes beautés et ta grâce Et tes divins propos Ont échauffé la glace Qui me brûlait les os Et ont rempli mon cœur D'une amoureuse ardeur."
Ici, qui ne garderait la main ?
@Pierre Sombrero @gaspard-off Très belle surprise que de trouver vos commentaires et vos généreuses appréciations à mon retour de courses... Eh oui, on ne vit pas que d'amour et d'écriture, malheureusement... ou heureusement, selon les points de vue... Quoi qu'il en soit, je salue votre promptitude comme votre gentillesse... Allez, j'y vais même de la phrase fortement allergène en ces lieux : tout cela me fait chaud au coeur :-) !
Mille mercis à vous deux et bonne journée. Amicalement,
Michèle