Merci, @Agate, votre lecture me touche beaucoup.
"toute prière a quelque chose d’universelle, chaque humain cherche, implore pour comprendre l’injustice, la souffrance". Je suis content d'avoir pu partager ça avec vous.
Votre écrit résonne en moi, j’ai l’impression que les mots sont les bons ! Pourtant je ne suis pas croyante, croire signifie pour moi avancer en aveugle et manquer d’esprit critique. J’ai donc lu comme au second degré, car toute prière a quelque chose d’universelle, chaque humain cherche, implore pour comprendre l’injustice, la souffrance et vous avez su transmettre cela avec brio.
Une coach, c'est tout ? Mince alors, j'espérais au moins être un mentor... :-D
Plus sérieusement, c'est moi qui te remercie. C'est à la fois une chance et un grand plaisir de pouvoir te lire. À bientôt chez les blaireaux !
« J'avais dit: "les ténèbres m'écrasent." Mais la nuit devient lumière autour de moi. »
Ton travail s’élabore et se précise merveilleusement. C’est au cordeau, c’est poétique. Le rythme est puissant ; un balancier, un ressac du passé au présent, des tristesses à la lumière, de la réalité à l’espérance… Des prières qui réparent, implorent, rapprochent... Je préférerais quelquefois un vocabulaire plus contemporain, comme « Sur la terre des vivants », afin de pouvoir être embarquée le plus possible avec/dans ton "récit". D'autant que, décidément, rien à faire : j'adore ta plume ! C’est magnifique cette sensibilité, cette douceur dans les douleurs… Je suis portée à chaque fois, tant par les images, les sons, les idées… Cette cohérence de l’épars, du dispersé rassemblé... Tout se relie et se tisse dans la trame de cet univers singulier, le tien, que tu (re)crées à la fois minutieusement et avec tant de légèreté - apparente, car le travail et le mûrissement sont le fruit de nombreuses années. Je suis TRÈS impatiente de lire la suite, qui germe actuellement dans ton cerveau et j’imagine, plus encore dans ton cœur. Bravo à toi et merci pour ces instants de poésie et de beauté. À plus tard dans le wagon-bar !
Ravie de te lire Bruno. Et en plus je peux le faire à voix haute, car le texte est resserré. Double Bonheur (B.B. !)
¤ Je trouve la page 1 : parfaite ! J'adore ces successions de petits bijoux dans leur bel écrin que tu nous proposes !
¤ page 2 : j’aurais mis "humbles" (ou autre chose), plutôt que petits et/ou pauvres (cf. p.4)
- de tendresse, et aussi d'acceptation ? Je te pose la question. Cela me semble un thème central, mais je ne me souviens pas avoir lu le mot quelque part ;
¤ page 3 : superbe, un seul « Seigneur » et du coup il me semble bien plus puissant, plus ouvert - aux non-catholiques notamment. Comme un Dieu plus grand... ou un plus grand Dieu ;
¤ page 4 :
- Est-ce que tu ne mettrais pas en majuscule ce qui indique Dieu ? (Tu ; Ta compassion ; c'est Toi etc...) ?
- J'ai l'impression (idem pour la p. 2) que tu pourrais, comme pour Sur La Terre des Vivants « actualiser » le vocabulaire ( comme tu as mis justes et injustes au lieu de méchants).
Outre la littérature, la beauté, la puissance... parvenir à rendre présent cet ancestral, et universel ce particulier (dans le sens où nous n’avons pas tous les mêmes croyances).
« Présent », autant dans ton cœur et ta vie et tes comportements (comme tu le pries), que par le choix de tes mots et donc > présent au lecteur, présent pour le lecteur.
- Et si tu revenais aussi à toi (cf. p. 10) > de l’individuel à… tous : « Si tu n'étais pas là, je serais seul et désespéré. Les Hommes seraient seuls et désespérés, je pense. Mais tu es là… »
- Un exemple rapide, pas très recherché, pour montrer un vocabulaire plus contemporain donc universel et ouvert (ce qui peut-être ne te convient pas, j'en conviens !) : « Donne moi la force d'écouter l'Humanité qui souffre» ;
¤ page 5 : géniale !
¤ page 6 : c’est un peu trop chrétien pour moi ;
¤ page 7 : ça fonctionne toujours à la deuxième lecture, c’est très touchant et juste ;
¤ page 8 : d’après moi elle est trop dans le dogme au niveau des termes notamment. Je suis persuadée que tu peux la rendre plus belle, plus pure… Plus accessible ;
¤ page 9 : tu vas vers de plus en plus d'épure, ça fonctionne super. J'aime beaucoup « J'entends parfois sa voix dans le lointain. Toujours je pense à lui et lui pardonne », c'est comme un fleuve cette phrase, le cours d'une vie qui suit la vie en cours. C’est très beau.
¤ page 10 :
- Sa grandeur en majuscule ?
Tu vois là (c’est subjectif bien sûr), d’après moi ça fonctionne très très bien même pour un non catholique, car c'est recentré sur toi. C’est cohérent et cela n'exclut pas. L’ancien est aussi vivant dans le présent, car il fait, il est symbole et parle à tous. Il conte, il narre, il n’est pas dogme. C'est vraiment très très chouette !
¤ page 11 :
- à cet endroit de ta grande nouvelle ou de ton court roman (la question reste en suspens) nous saisissons le rythme, l’intention visible. Est-ce que l’idée d’ôter quelques "Seigneur" et d’utiliser la majuscule te parlerait ?
Par exemple : « Aide-moi à regarder et à écouter mes frères.* Apprends-moi à les servir et à témoigner que Ton amour m'a sauvé. »
Je pense qu’on peut se passer du mot Seigneur et que ça allégerait et ouvrirait. L'opinion d'une païenne pleine de foi en somme...
* J’avais oublié, un terme plus actuel peut-être ? En plus, c’est excluant pour tes sœurs dont je pensais faire partie ;-) semblables ? égaux ? contemporains ?
@Gabrielle Lucas
Merci pour votre retour. Le texte est à l'essai, pour le moment. Il manque peut-être des clés, je ne sais pas encore. @Pierre Sansberro
Oui, je la connais, j'aime bien. C'est sûr que Pierre a meilleure presse. Merci, mon ami Pierr-err-o.
Quel texte étonnant !
Une prière ? C'est intrigant, voire troublant et bien écrit... Je pense qu'il me manque quelques clés pour en mesurer la portée intégrale.
Texte à découvrir ;-)
Publié le 26 Mai 2025
Bruno' Bonheur
Biographie
Né en 1970, Bruno Bonheur est professeur de français à Paris.
Il écrit ses premiers textes en réaction à des lectures marquantes (Boris...
Ce livre est noté par
Merci @Eliha k. Les adjectifs que vous avez choisis me font très plaisir.
Merci, @Agate, votre lecture me touche beaucoup.
"toute prière a quelque chose d’universelle, chaque humain cherche, implore pour comprendre l’injustice, la souffrance". Je suis content d'avoir pu partager ça avec vous.
Une coach, c'est tout ? Mince alors, j'espérais au moins être un mentor... :-D
Plus sérieusement, c'est moi qui te remercie. C'est à la fois une chance et un grand plaisir de pouvoir te lire. À bientôt chez les blaireaux !
@Vanessa Michel
Tu es pour moi une coach en écriture. Tes indications m’aident à améliorer mes textes, j’ai beaucoup de chance ! Merci !!!
Ravie de te lire Bruno. Et en plus je peux le faire à voix haute, car le texte est resserré. Double Bonheur (B.B. !)
¤ Je trouve la page 1 : parfaite ! J'adore ces successions de petits bijoux dans leur bel écrin que tu nous proposes !
¤ page 2 : j’aurais mis "humbles" (ou autre chose), plutôt que petits et/ou pauvres (cf. p.4)
- de tendresse, et aussi d'acceptation ? Je te pose la question. Cela me semble un thème central, mais je ne me souviens pas avoir lu le mot quelque part ;
¤ page 3 : superbe, un seul « Seigneur » et du coup il me semble bien plus puissant, plus ouvert - aux non-catholiques notamment. Comme un Dieu plus grand... ou un plus grand Dieu ;
¤ page 4 :
- Est-ce que tu ne mettrais pas en majuscule ce qui indique Dieu ? (Tu ; Ta compassion ; c'est Toi etc...) ?
- J'ai l'impression (idem pour la p. 2) que tu pourrais, comme pour Sur La Terre des Vivants « actualiser » le vocabulaire ( comme tu as mis justes et injustes au lieu de méchants).
Outre la littérature, la beauté, la puissance... parvenir à rendre présent cet ancestral, et universel ce particulier (dans le sens où nous n’avons pas tous les mêmes croyances).
« Présent », autant dans ton cœur et ta vie et tes comportements (comme tu le pries), que par le choix de tes mots et donc > présent au lecteur, présent pour le lecteur.
- Et si tu revenais aussi à toi (cf. p. 10) > de l’individuel à… tous : « Si tu n'étais pas là, je serais seul et désespéré. Les Hommes seraient seuls et désespérés, je pense. Mais tu es là… »
- Un exemple rapide, pas très recherché, pour montrer un vocabulaire plus contemporain donc universel et ouvert (ce qui peut-être ne te convient pas, j'en conviens !) : « Donne moi la force d'écouter l'Humanité qui souffre» ;
¤ page 5 : géniale !
¤ page 6 : c’est un peu trop chrétien pour moi ;
¤ page 7 : ça fonctionne toujours à la deuxième lecture, c’est très touchant et juste ;
¤ page 8 : d’après moi elle est trop dans le dogme au niveau des termes notamment. Je suis persuadée que tu peux la rendre plus belle, plus pure… Plus accessible ;
¤ page 9 : tu vas vers de plus en plus d'épure, ça fonctionne super. J'aime beaucoup « J'entends parfois sa voix dans le lointain. Toujours je pense à lui et lui pardonne », c'est comme un fleuve cette phrase, le cours d'une vie qui suit la vie en cours. C’est très beau.
¤ page 10 :
- Sa grandeur en majuscule ?
Tu vois là (c’est subjectif bien sûr), d’après moi ça fonctionne très très bien même pour un non catholique, car c'est recentré sur toi. C’est cohérent et cela n'exclut pas. L’ancien est aussi vivant dans le présent, car il fait, il est symbole et parle à tous. Il conte, il narre, il n’est pas dogme. C'est vraiment très très chouette !
¤ page 11 :
- à cet endroit de ta grande nouvelle ou de ton court roman (la question reste en suspens) nous saisissons le rythme, l’intention visible. Est-ce que l’idée d’ôter quelques "Seigneur" et d’utiliser la majuscule te parlerait ?
Par exemple : « Aide-moi à regarder et à écouter mes frères.* Apprends-moi à les servir et à témoigner que Ton amour m'a sauvé. »
Je pense qu’on peut se passer du mot Seigneur et que ça allégerait et ouvrirait. L'opinion d'une païenne pleine de foi en somme...
* J’avais oublié, un terme plus actuel peut-être ? En plus, c’est excluant pour tes sœurs dont je pensais faire partie ;-) semblables ? égaux ? contemporains ?
@Gabrielle Lucas
Merci pour votre retour. Le texte est à l'essai, pour le moment. Il manque peut-être des clés, je ne sais pas encore.
@Pierre Sansberro
Oui, je la connais, j'aime bien. C'est sûr que Pierre a meilleure presse. Merci, mon ami Pierr-err-o.