Je viendrai, tu verras

24 pages de St-Bleyras
Je viendrai, tu verras St-Bleyras
Synopsis

Eh, les yeux, rendez-vous vous êtes cernés !
Vrai. Mais il y a de quoi !

Publié le 08 Juin 2025

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8 commentaires , 5 notes
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@St-Bleyras
Vous avez raison. "Détonne" est bien plus approprié. Pour "la merveille d'écriture", simple hasard, je ne suis pas Cortex.
Bonne journée

Publié le 17 Juin 2025

@Raoul Tabille
Merci pour votre commentaire. Il faut que je réfléchisse à l'emploi dans mon texte du mot "connard". Vous êtes le second lecteur auquel il pose problème (nota : il détonne, plutôt que dénote ?).
C'est curieux, j'ai déjà trouvé la même formulation(" une petite merveille d'écriture") à propos d'un autre texte ("Le Roi Blond"), employée par un autre lecteur ("Cortex") ! Quoi qu'il en soit, j'apprécie beaucoup votre goût pour "Olga".
Merci encore, et meilleurs messages à Gaston Leroux ! Et à Rouletabille !
Amitiés,
St-Bleyras

Publié le 17 Juin 2025
3
Pardon, j'ai oublié les petites étoiles...
Publié le 16 Juin 2025

@St-Bleyras
Vous étiez le premier dans ma bibliothèque. J'ai lu avec grand plaisir vos textes courts...
La notion du temps est bien présente, la mort aussi, et votre Olga, est une petite merveille d'écriture.
Personnellement, j'aurais choisi un autre mot que "connard"... Je trouve qu'il dénote un peu.
Hâte de découvrir vos autres textes...
Amicalement, Raoul Tabille

Publié le 16 Juin 2025

@A.P. Gounon
Bonsoir Anne. Merci pour votre commentaire, respectueux, pudique et pourtant si sensible, fidèle aussi à l'esprit de mon texte. Merci, vous me recevez bien.

Non, je n'ai jamais vécu dans la rue, mais j'ai travaillé plus d'un an dans un CHRS (centre d'hébergement et de réinsertion sociale), càd dans un foyer d'hébergement pour personnes (des hommes, en l'occurrence, une bonne trentaine) vivant, elles, à la rue.

Merci de relever mon pauvre "cœur de pénombre". Dans le même texte sur Olga, j'ai glissé une hypallage empruntée à Virgile et légèrement adaptée à mon texte : "ils allaient, obscurs, dans la nuit solitaire".

J'attends vos poèmes !

Amitiés,
Georges

Publié le 15 Juin 2025
3
@St-Bleyras. Bonjour Georges. Ces petits textes divers et bien écrits tournent finalement tous autour du même thème et votre nouvelle aurait pu s'appeler :"Le vieillard et la mort"... Des souvenirs reviennent, qu'on voudrait chasser, et certains sont terribles : avez- vous vraiment vécu dans la rue, Georges? Des révoltes aussi, contre la bêtise, contre les puissants (président narcissique, technocrates), contre des lois iniques (votre train monstre m'a fait penser à la loi pour "l'aide à mourir"). Mais, dans l'exquis jardin où l'on se réfugie, la mort guette et, si les amours ont été fugitives, si Olga s'est toujours dérobée, elle attend, pourtant, et le pauvre "coeur de pénombre" accepte et dit :" je viendrai, tu verras." C'est très émouvant, Georges. amitiés. Anne
Publié le 15 Juin 2025

@Michel Laurent - ex Joker380
Merci pour votre commentaire, et pour la monnaie, sans blague, Joker.

Ah ! L'intégration de l'Ombre en soi-même, l'intégration de son Ombre personnelle et de l'Ombre collective du monde, démarche préalable -et toujours en cours - pour un être et un dire à hauteur d'être humain. A hauteur d'auteur pas forcément œuvrant dans le "feel good", mais Verbant "par-delà le bien et le mal", c'est-à-dire parlant comme un Parlêtre (Lacan). Rien compris ? Voilà qui m'étonnerait, mais, consolation, ce n'était pas fait pour.

Votre folklorisation bretonne de mon Grand Train du Bonheur est réjouissante et plutôt bien vue, me semble-t-il. Je suis heureux de découvrir la légende de l'Ankou, dont j'ignorais tout ! Quant à vos âmes éreintées, c'est particulièrement bien dit.

Publié le 14 Juin 2025
3
J'allais oublier la monnaie sur le comptoir...
Publié le 14 Juin 2025

@St-Bleyras
J’ai aimé la justesse avec laquelle vous avez laissé affleurer votre noirceur, mêlée à cette désespérance calme, sans jamais forcer ni masquer ce qui, en vous, cherche simplement à être.

Votre premier texte est pour moi très évocateur. Le Grand Train du Bonheur que vous imaginez me semble, en vérité, une métaphore moderne de l’entreprise funèbre qu’accomplit, depuis des siècles, l’Ankou, dans ma chère Bretagne.

Là où l’Ankou, silhouette voûtée sous son large chapeau noir, traverse la lande au crépuscule avec sa charrette grinçante, ce train s’élance, rutilant, dans les faubourgs des villes modernes. L’Ankou s’avance à pas feutrés, le regard éteint, sa faux à la main, ramassant les âmes que le Destin lui désigne. Le Grand Train du Bonheur, lui, arrive en grande pompe, clinquant et sonore, s’arrêtant dans les quartiers fatigués pour y proposer une délivrance plus présentable : la fin offerte comme un soulagement, un repos bien vendu, presque enviable.

Le Pouvoir — maître cynique du train — a simplement troqué l’effroi de la faux contre la séduction du confort. Là où l’Ankou inspire une terreur archaïque, le Grand Train du Bonheur flatte le désespoir moderne. « Si vous êtes las de porter le lourd fardeau de la vie, dit-on aux passants, montez à bord, le voyage est doux, et la fin est paisible. »

Mais au fond, la mission est identique. L’Ankou, tout comme le train, vient chercher les âmes éreintées. L’un agit dans le silence des nuits brumeuses, l’autre dans le vacarme des slogans rassurants. Tous deux conduisent au même terminus.

Publié le 14 Juin 2025

@Robert C
Merci pour votre commentaire. La liste de vos textes préférés, dans ce recueil, m'instruit de vos goûts ou sur ce qui vous plaît.

Je retouche rarement ce que j'écris. "Connard" est là parce qu'il est, de lui-même, venu là (avec mon Imprimatur, quand même !). Je filtre, je choisis, en amont, rarement en aval, pour user d'une métaphore. En fait, c'est dans le souci de ne pas amoindrir le texte en voulant le rendre mieux présentable.

Je vois bien que ce n'est pas de présentabilité que vous me parlez avec ce mot "connard". Mais peut-être un peu quand même, à la réflexion ?

Comme le mot présentabilité se souligne de rouge dans mon commentaire, je vais m'assurer de son existence, et le site lalanguefrançaise.com m'énonce que "la présentabilité désigne la qualité d'une personne ou d'un objet à être montré en public sans susciter de gêne ou de malaise. Cette notion s'appuie sur des critères esthétiques, comportementaux et sociaux."
Ces critères jouent, n'est-ce pas, un rôle important dans nos choix d'écriture (?).

Quoi qu'il en soit, je serais bien intéressé de voir le résultat de votre recherche-travail littéraire actuelle.
De plus, je vous signale que vous pouvez m'écrire par mail si vous le souhaitez : cliquez dans ce but en haut à droite de cette page, sur le pavé "Biographie --> voir son profil".
Un bon lundi de Pentecôte à vous, Et merci encore d'avoir pris la peine d'écrire votre commentaire.
St-Bleyras

Publié le 09 Juin 2025
3
@St-Bleyras Comme toujours j'aime le style, les images, le goût des mots rares (mon esprit s'éployait), la proximité du rêve. Mes textes préférés sont Olga, À portée de voix, Le jardin caché, Les surhumains, Un malheur est si vite arrivé, mais le tout a une cohésion dans la variété. Vision d'un monde futur ou d'une réalité alternative, quelle importance? il y ici un univers qui nous happe, qui nous effraie, qui nous interroge, qui nous fait rêver... Je me sens toujours très proche de vos écrits, il y a une affinité qui me rend perplexe, toujours bien là, comme si parfois vos textes entraient dans ma tête. Je pense que je comprends le pourquoi de l'usage du mot connard, j'en aurais peut-être utilisé un autre, aussi violent mais plus rare, mais enfin ça me regarde. Est-ce un recueil de nouvelles, est-ce un texte complet? J'aime cette forme qui fait hésiter le lecteur entre les deux, en fait j'essaie moi-même d'écrire quelque chose dans cet esprit en ce moment, entre nouvelles et roman.
Publié le 08 Juin 2025

@Zoé Florent
Merci Michèle. Votre commentaire est stimulant pour moi. Tout le monde n'a pas vocation à être "cette voix qui crie dans le désert". Et puis, surtout, il y a une vraie satisfaction à voir ses écrits reçus avec finesse, avec nuances, en résonance (et aussi en tension quand il y a lieu).
Je suis sûr que vous connaissez et pratiquez la couture. Apparemment, il y a de quoi faire !
Big bec du soir, Michèle.

Publié le 08 Juin 2025
3
@St-Bleyras De nouveau un grand plaisir de lecture ! Si je fais dans la dentelle, vous faites dans le patchwork, et si j'aime beaucoup la dentelle (je ne serais pas dentellière sinon ;-)), je n'en aime pas moins le patchwork... Un bout de soie, froid comme la mort, un bout de velours, doux comme l'amour, parfois chatoyant, comme la passion, un bout de flanelle, usé comme les souvenirs, un bout de toile de jute, râpeux comme un coup de gueule… Et vos coup de gueule, puisque je les évoque, m’ont fait sourire, voire rire de connivence. /// Merci pour ce partage singulier, un de plus, porté par une plume riche, précise et épurée, qui se boit comme un lait de poule (que je préfère au petit lait). Deuxième big bec, si vous me permettez, Michèle
Publié le 08 Juin 2025