
Au terme d'aventures qui ont mené mes personnages de la région parisienne aux Alpes, puis en Normandie et enfin en Nouvelle Aquitaine, vous aurez fait la connaissance de Vincent, Victor, frère Anselme, les frères du silence, Luke Mons, Juliette, Boris, Gabriel d'Orvallon et quelques autres.
Une histoire qui mêle l'élixir mnésique qui fait revivre les vies antérieures à l'élixir de jouvence qui redonne la jeunesse. Une histoire d'anciens nazis, également, qui croient en la vie aboutie au neuvième niveau qui est l'ultime niveau. C'est aussi la folie d'un homme qui pense créer une utopie mais ne fait que précipiter le mal.
L'épilogue revient sur certaines choses. À chacun d'y réfléchir…
La version complète du roman est ici :
https://www.monbestseller.com/manuscrit/22753-victor-vs-vincent
Ce livre est noté par
@FANNY DUMOND
Oui, j'ai changé ma couverture sur la version complète. Trop de choses à mettre dessus, donc j'ai épuré le bidule. Une illustration "mystère" et un 33 en titre.
J'espère qu'elle plaira. Elle est là pour attirer l'oeil.
Bonne journée
Gilbert Gilbert
@Gilbert Gilbert 2 Bonjour !
J'aime beaucoup la couverture de votre roman. Je suis ravie d'apprendre vos projets d'écriture et c'est avec grand plaisir que je vous lirai pendant que "33" restera en cave de maturation pour s'affiner, tel un bon Saint-Nectaire. Bel été à vous et à bientôt. Fanny qui déplore que vous n'ayez pas eu 72 houris pour vous commenter ;-)))
@FANNY DUMOND
Une petite sieste, un petit sas de décompression… sans doute un ou deux autres bouquins à écrire avant, et hop ! je repartirai à l'assaut de ce livre pour remettre tout à plat et faire les ajouts qui s'imposent. Allez, je donne rendez-vous pour 2026 pour une version remasterisée.
@bichetdenis Un poème chaque matin
Si le cœur vous en dit, il est toujours en ligne, version complète, mise en pages, couverture, 28 chapitres et un épilogue… Pour le reste, je continue à remercier mes trois lectrices qui, contrairement à ce que vous pensez, sont très exigeantes !
@Gilbert Gilbert 2 Bonjour !
Oui, comme une pâte à brioche, laissez-le reposer quelque temps votre feuilleton devenu un roman comme ceux de vos pairs avant vous. Après n'étant qu’une écrivante du dimanche, je n’ai pas les compétences pour être critique littéraire. Je crains que les divers avis ne finissent par vous embrouiller plus qu’autre chose. Et bien sûr, avec vos idées foisonnantes, vous auriez pu en faire un pavé qui aurait peut-être fini par vous saouler et à la longue, aurait-il été indigeste pour vos lecteurs. Pour ma part, je n’ai eu aucune difficulté à suivre les aventures de vos personnages, en plus avec votre façon d’entretenir le suspense à chaque fin de chapitre. Je trouve que vous vous en êtes étonnamment très bien sorti avec votre vague idée de départ, surtout que vous avez écrit au jour le jour du matin au soir durant de longues semaines (à vous remettre sans cesse en question), sans tricher à découper un roman déjà écrit.@Vanessa Michel, bonjour ! Pour mon dernier ouvrage édité en mai, j’ai passé un temps fou pour créer sa couverture. Je voulais y mettre beaucoup trop de détails et c’était très moche, trop chargé. Finalement, j’ai opté pour quelque chose de beaucoup plus épuré. J’ai également changé le titre provisoire sur le site pour un que je trouve plus adapté. Et si nous avons suivi Gilbert, c’est parce que nous le voulions bien et que nous savons apprécier la vraie littérature. En outre, c’était très intéressant de le suivre dans son cheminement d’écriture où se mêlent plusieurs genres littéraires et dans ses réflexions pertinentes que je partage. Lorsqu’une publication ne m’accroche pas, je passe tout bonnement mon chemin. Une belle leçon, en tout cas, mais je serais bien incapable d’en faire autant ! Bonne journée à toutes et tous. Bien cordialement. Fanny
@Vanessa Michel
Bonjour Vanessa,
Pour l’instant, je ne sais pas me prononcer sur 33 ou Trente-trois.
J’ai fait le choix d’une police gothique un peu usée, plus graphique donc, pour cet essai sur Trente-trois. Hélas, il n’y a pas de majuscule dans cette typo. Je vais faire le tour à nouveau de ces polices.
Il y a en effet plusieurs choses qui pourraient être mises en avant sur l’image. Sur celles que j’ai mises en place, il n’y a pas le côté « aventures », mais le côté mystère, ésotérisme, etc. Ou bien prendre à contre-pied tout cela. J’avais pensé aussi à un monastère au fait d’une montagne. Ça peut être aussi une cellule, avec Vincent qui y découvrir le passage secret… Il y a enfin les deux fioles…
Bon, tout cela peut faire beaucoup et perturber la couverture si on y met trop d’infos. Les plus sobres sont souvent les meilleures.
Je retiens que vous voyez Vincent, Bô et Victor comme des héros ordinaires. C’est vrai qu’ils n’ont pas vraiment la main sur les événements et même, ce ne sont pas eux qui font pencher la balance. Ils sont des témoins « privilégiés » de l’histoire.
Pour poursuivre en ce sens (celui que vous mettez en avant dans votre commentaire), j’ai effectivement privilégié le côté aventures, en m’en écartant de temps en temps, pour donner du relief à mes personnages, ne pas faire qu’ils soient juste des témoins. Ils réfléchissent aux conséquences des actions des autres et finissent, eux aussi, par jouer avec le feu en donnant à Victor l’élixir. Pas plus que quiconque ils ne savent ce que Victor sera de cette nouvelle vie. On l’imagine en être faible qu’il faut protéger, mais il a un savoir de 100 ans, une jeunesse de 20, un corps qui s’est épanoui. Qui sait ?
Pour faire suite aussi aux réflexions de @Catarina Viti et de @FANNY DUMOND, l’épilogue, de toute façon, pour moi, est toujours quelque chose de frustrant. C’est une manière abrupte de stopper une histoire et de faire un bond dans le temps. Il est possible que si je n’avais pas été en mode feuilleton, j’aie continué l’histoire. J’aurais donné une plus longue existence à Galïa, quelques années, j’aurais étudié l’affrontement entre frère Anselme et Luke Mons, j’aurais pu étudier aussi les 10 premières années de la nouvelle vie de Victor. J’aurais pu aussi, comme vous me le demandez, donner plus d’importance à Juliette, qu’elle ne soit pas qu’une silhouette.
La vérité, c’est que, tout au long de l’écriture de cette histoire, beaucoup de choses se sont présentées à mon esprit et j’y ai renoncé, parce que je trouvais cela « dommage » ou « tout much ».
Mais j’avais pensé à une trahison de Juliette et/ou de Bô, qui se seraient avérés des complices de Luke Mons. Voire, Juliette, une ancienne maîtresse, puisqu’elle a séjourné aux USA.
J’avais pensé de Vincent, lorsqu’on le voit la première fois dans sa vie de nazi, dans le bureau aux côtés de AH et de deux historiens, il se trompe en analysant ce qu’il voit. Il voyait un reflet dans un miroir et il croyait se voir à côté de AH, mais c’était l’inverse. Il était AH. C’était ça, la fin que je vous destinais. Le grand secret. Et puis, j’y ai renoncé.
J’avais pensé faire mourir Victor. Aux mains des frères du silence, il ne supporte pas une énième régression.
J’avais aussi pensé relier l’incendia de Notre Dame à frère Anselme. Comme il sait qu’il faut un choc à Victor pour avoir ses visions, c’est lui qui met le feu à Notre Dame. Et Victor a ses visions apocalyptiques.
Voilà, je pense que tout cela pouvait rentrer dans le bouquin. Bien sûr, faire des choix. Mais j’ai écarté beaucoup d’hypothèses parce qu’à chaque chapitre, j’avais quand même l’impression d’en raconter beaucoup, de faire de multiples aventures.
Même d’Orvallon, je n’avais pas prévu de le créer, et puis, en fin de chapitre, il s’est invité comme possesseur du parchemin de Nostradamus… Lui-même, je pourrais aussi développer sa vie.
Bref ! On part là sur un roman-fleuve, pour qu’il soit digeste, il faut TOUT remettre à plat, partir avec un plan. ET cette fois-ci, ce serait une histoire de deux années d’écriture et non pas de 4 mois ! Je suis un paresseux légendaire, un dilettante qui se fait violence très souvent. Comme beaucoup, j’adore procrastiner. Comme beaucoup, j’ai dans la tête des tas de bouquins que ne n’écrirais jamais. Lorsque je vois de grands écrivains dire qu’ils ont passé 4, 5, 10 ans à écrire le même livre, j’en suis admiratif.
Voilà, ce que je peux ajouter pour l’heure.
Merci encore pour tout ce travail de lecture et de commentaires. Sur 4 mois, l’exercice est rare.
Très cordialement,
Gilbert Gilbert
Ça n’a pas l’air complètement idiot, votre histoire. Je vous aurais sans doute lu et suivi davantage si vous n’aviez pas joué les vierges effarouchées à la première question, remise en cause…
Oui, les histoires de nazis qui ressurgissent des souterrains fumants, de complot mondial, de dictature planétaire, de contrôle des esprits, ont fait florès dans les années de la guerre froide, ça date, disait Saddam…
Mais vous semblez traiter le sujet habilement, avec des nuances — ce qui est déjà étonnant : ne pas tomber dans le cliché, le gloubi-boulga éculé de fin du monde et de conspirationnisme…
Je vois aussi que le chœur des vierges ne vous a pas lâché d’une semelle. Je ne sais pas comment, d’une semaine sur l’autre, elles peuvent reproduire à l’infini les mêmes commentaires dithyrambiques, avec autant de constance. J’imagine que les raviolis doivent griller…
Je salue néanmoins la belle performance d’une saga à tiroirs, avec des rebondissements, et cette belle volonté d’écrire et de raconter des histoires – ce dont je tente également, modestement, de faire profession.
Bonsoir,
Fanny me fait douter de mon « idée en passant »… Je pensais au 33 en lettre car :
- Il permettait de contrebalancer visuellement avec les symboles déjà très présents (le 33 faisait à mon sens redondance avec les signes du cercle, et en se maquillant en faux SS dénotait de votre couverture) ;
- il offrait d'apporter l'arrière-pensée, presque inconsciente, de l'aspect nazi - et ajoutait ainsi une notion de plus à celle, disons en résumant beaucoup, d'ésotérisme, de mystère...
Peut-être avec une typo moins épaisse ?
Il est certain que seul le recul vous permettra de vous relire avec un regard et un cœur neufs, et également de trancher sur la couverture et bien d'autres éléments.
Ce que j'ai beaucoup apprécié dans votre travail, c'est que vous l'avez enrichi de contrastes voire d'oppositions. C'est forcément plus compliqué pour illustrer... En B.D., on choisirait une scène phare. Que retiendrez-vous d'ici quelques semaines ? Qu'est-ce qui ressortira le plus ? Au jour d'aujourd'hui, en lecture récente, j'aurais en tête deux personnages en train de fuir (je pense à la scène en voiture), ou, ce qui m'apparaît important, à une fiole ou deux, les élixirs étant devenus des personnages essentiels du feuilleton.
Donc oui, vous avez enrichi avec des opposés. De l'humour, mais des sujets graves ; des maîtres intégrés et digérés, mais une écriture et un récit très contemporains ; des thèmes complexes traités de manière abordable et si plaisante à lire…
Quant aux personnages, j’ai aimé que vous les affiniez. Vous avez joué avec des archétypes (le détective privé, le présentateur télé…) qui permettaient à mon sens d'aller plus rapidement au cœur (aspect feuilleton), ainsi qu'un rappel d’œuvres anciennes (livres ou films) de l’imaginaire collectif. Toutefois, Bô, Victor et Vincent sont très " singularisés. " Des gens « ordinaires », qui souhaiteraient tant le rester ! mais deviennent extraordinaires le temps des évènements - un peu comme certains résistants de la Seconde Guerre.
J’ai trouvé très agréable, pour répondre à la suite de votre question, de glisser du léger au sérieux, d’autant que vous avez toujours réussi à faire traverser les ténèbres soit en mettant de l’humour, soit en nous faisant suivre les personnages d’une manière trépidante (l’évasion du monastère était sensationnelle notamment, je pense aussi à leurs recherches au pavillon des colonies dont j’ai oublié le nom…). Donc l’équilibre me semblait toujours revenir à votre idée de départ : le roman d’aventures. Et c’est génial que vous n’ayez pas censuré justement le plus grave, sérieux, philosophique, parce que cela a densifié le feuilleton. Là où nous sommes d’ailleurs sur de l’aventure, c’est qu’il y a différents degrés de lecture et beaucoup de lecteurs potentiels différents. Certains se contenteront (et c’est déjà beaucoup !) de l’action, de l'évasion, d’autres réfléchiront plus, sur l'existence, la société contemporaine, l'Humain… Je n’ai qu’un regret, vous n’avez pas eu le temps (et je le comprends), de développer un peu la nièce de Bô, l’épouse de Vincent. Une rare femme, j’aurais aimé en avoir un peu plus sur elle à la fin, un de ses petits traits légers ou d'humour... Je ne sais pas !
P.S.: Sinon, un livre (je n'ose prononcer le mot feuilleton !) sur la seconde vie/jeunesse de Victor, quelle riche idée ! Il y a tant de questions... Le dire à sa future compagne ? Faire ou non des enfants ? Être un vieux jeune ou un jeune vieux... Quant à Galïa, rien que le terme était génial...
@FANNY DUMOND
Oui, sur la mise en page des 28 chapitres et de l'épilogue, j'ai mis une petite accroche à chaque nouveau chapitre avec le mot "porte" incorporé. Un truc qui m'est passé par la tête à l'instant même où j'écrivais la première de ces entrées.
Pour le 33… en chiffres, en lettres… mon coeur balance. Si c'était une date entière comme 1933, 2033, il n'y aurait pas d'hésitation. Je continue à réfléchir sur ce sujet.
De toute façon, je vais laisser reposer ce texte une paire de semaines, le relire avec un œil nouveau, gommer les imperfections, les petites facilités de l'instant, les private-joke, tout ce qui n'est pas intemporel aussi. Peut-être même que les noms de certains personnages évolueront… Une idée, comme ça. Faudra-t-il également approfondir certaines réflexions ? Bref, tout n'est pas fini. Il reste du taf ! (expression de ma jeunesse !)
Bonne fin de journée à vous
Gilbert Gilbert
Rebonjour@Gilbert Gilbert 2
J’aime beaucoup vos finitions qu’un artiste ne manque pas d’apporter à son ouvrage après 4 mois à temps plein passés dessus. Le silence est d’or, mais vos frères cloitrés, sans visage, ont un rouge-gorge dans la leur pour gazouiller sous leur capuchon et leur robe de bure ! Je trouve qu’écrire votre titre avec un seul nombre est une bonne idée, il est intrigant, mais je ne sais pas pourquoi je le préférais écrit en nombre, c’est plus percutant. J’aime aussi beaucoup l’idée de résumer chaque chapitre comme on lisait ça dans certains ouvrages. Le procédé se perd ! Et que de subtilité, dans chacun, on lit le mot « porte ». Bravos, parce que là, c'est encore du grand art et que j’y vois une référence à « la porte étroite ». La vôtre l’était tout au long de ces 4 mois et vous êtes parvenu à toutes les franchir, jusqu’à l’épilogue à lire attentivement. Tout n’est pas tout rose en 33 pour vos personnages principaux auxquels on s’est attaché, nous, vos lecteurs et, vous encore davantage. Sous le coup, vous êtes encore imprégné de votre fabuleuse histoire. Il faut les laisser partir vos héros, les laisser vivre leur vie, bien qu’ils resteront longtemps dans votre tête, comme des amis un peu perdus de vue à qui l’on pense comme ça inopinément. Ils viendront vous faire un petit coucou de temps en temps et nul doute que vous en créerez d’autres tout aussi attachants. Je vous souhaite de passer un excellent été et à votre imagination d’avoir une autre savoureuse inspiration. Quand on la laisse prendre le dessus sans se poser de questions de : est-ce bon ou non ? on a tout gagné. J’aurais beaucoup aimé faire des analyses plus poussées sur chacun de vos chapitres, rebondir sur chacune de vos réflexions ; ce n’était pas l’envie qui me manquait, mais dans votre cas, c’était le temps et je pense qu’il m’en aurait fallu autant que vous mettiez pour les écrire ! Bien cordialement. Fanny
@Catarina Viti
Merci pour toute cette "collaboration" qui a duré près de 4 mois. Je dis collaboration, car les remarques et surtout commentaires au fil des semaines m'ont aidé à aller au bout.
J'entends bien qu'un livre puisse avoir plusieurs fins (si c'est ce que je comprends dans votre propos). Le procédé n'est pas récent. Il a été utilisé pour certains films. Celui qui me revient en mémoire de suite est La Belle Équipe avec Gabin. Une fin pessimiste et une fin optimiste. La fin pessimiste : la femme "détruit" la belle équipe (et il y a mort d'homme), l'optimiste, c'est l'amitié qui prend le dessus.
Pour l'enrichissement des épisodes, le rythme que je me suis imposé ne m'a pas permis de développer Galïa. Du moins, dans les derniers chapitres, je me suis posé la question et j'ai eu peur de partir sur de nouveaux chapitres qui auraient fait un nouveau livre. Mais c'est possible, naturellement.
En vérité, je pensais à deux "rebondissements" que je mets entre guillemets :
— Un livre sur Galïa. Le Galïa rêvé par frère Anselme. Imaginons qu'il s'endorme et rêve de son utopie. Son rêve l'emporte dans ses certitudes et ses contradictions : il voit (en rêve) ce que nécessite d'inventer une nouvelle société avec l'homme parfait. Forcément, il y a des dérives. Rien ne se fait naturellement, il faut le bras puissant du pouvoir.
J'avais (en cours d"écriture) imaginé un monde ubuesque où tout était poussé au delà de l'imaginable. pas une caricature, mais une société où l'on fait admettre aux gens l'inadmissible… pour leur bien ! Dans le déroulé que j'avais commencé à noter, tout partait vers la farce (ubuesque). Mais souvent, certaines décisions prises par les pouvoirs ressemblent à des grosses farces.
Comme il se serait agi d'un rêve, peut-être que tout aurait été permis.
— Un livre sur la vie de Victor… qui pourrait être une suite à celui-ci (mais pour le moment, je suis un peu à bout). Les conséquences de son rajeunissement. Vincent a-t-il vraiment engendré un monstre ? Un truc sur l'immortalité (pas loin de l'immoralité)
Votre question remarque sur 2033 ressemble trop à 2023. Bon ! de 2025 à 2033, il n'y a que 8 années. Je sais bien qu'avec les nouvelles technologies, tout va de plus en plus vite. Mais c'est vrai que le monde de 2033 pourrait exister, avec la maitrise des livres, des réseaux sociaux, des pouvoirs qui se maintiennent en se déclarant le camp du bien…
Et ce n'est pas si fou que cela de penser qu'un jour, ce sera la machine qui déclenchera la guerre. Peut-être une guerre de drones où les seules victimes seraient des machines ? C'est de la SF, mais qui pourrait être réelle.
Ceci dit : à l'heure actuelle, notre président ne se maintient pas encore de force au pouvoir (bien qu'on sait que la constitution a été scrutée de près pour voir si elle ne pouvait pas être contournée !)
Je l'imagine bien, comme Poutine, demander au nouveau président de le nommer premier ministre pour 5 ans et se présenter à nouveau en 2032 !
Sinon, qu'avez-vous en tête ? Par interroger le lecteur…
Moi, j'avais en tête de demander à mes lectrices et mes lecteurs la question suivante : « J’aimerais bien, en toute fin, faire un point avec mes 3 lectrices : savoir si l’histoire est cohérente, s’il est bien d’aller de cette légèreté vers cette noirceur et de savoir si vous trouvez mes personnages sympas, antipathiques etc."
Gilbert Gilbert
Et voilà.
D’abord, un immense merci pour tous ces épisodes. Un aussi un immense bravo, car, oui, il fallait le faire !
Maintenant, la conclusion.
Je me pose une question : dans le cadre d’un feuilleton (et c’est vraiment une question), ne serait-il pas opportun d’interroger les lecteurs ? (Vraiment, c’est une question.)
Je viens de lire un livre absolument épatant (le dernier en ligne de Makus Kline) sur le site. Sa manière de conclure son histoire m’a vraiment bluffée. Je ne vais pas la mentionner ici pour ne pas divulgâcher son œuvre. Mais en résumé : y a-t-il une seule manière de conclure une histoire ?
La version actuelle du feuilleton pourrait être enrichie. Elle mettrait en lumière les conséquences de Galïa, de la réponse de l’état (de Jupiter ou je ne sais plus comment il s’appelle), la « combinazione » du citoyen (car, si l’on regarde bien, c’est lui, le citoyen de tous les temps, toutes les époques, qui encaisse et perdure, les autres ne sont que des clowns voraces et sans rate). Je trouve que cette année 2033 ressemble trop à 2023 alors que tous les éléments sont réunis dans votre texte pour jouer sur les tableaux du réalisme et du cynisme (deux facteurs qui caractérisent notre époque).
On en reparle ?
@Vanessa Michel
Par quoi commencer ? D'abord, par des remerciements. Pour avoir été une lectrice attentive et une commentatrice avisée, mais aussi encourageante. Toutes les fois vous m'avez poussé à aller au bout. Sans cela, il est fort probable que je me serais trainé en longueur. Les mercis sont bien peu au regard de toutes ces semaines de soutien.
Merci d'avoir lu mes entêtes de chapitre sur la version complète. Je me suis amusé avec, car une fois le principe posé, presque tout allait de logique. Le n°25, hommage à un immense écrivain, je ne pouvais pas passer à côté.
Pour les illustrations, je ne sais pas si elles sont nécessaires. Je les ai réalisées (avec l'aide de l'IA naturellement - que je n'utilise que pour ça, créer des illustrations, sinon, l'écriture ne serait plus un amusement) alors que je me relisais. Donc, pendant une pose, j'ai imaginé la première et comme le rendu était pas mal, je l'ai utilisée. Pour la seconde, au bout de cinq ou six essais, rien ne me plaisait. L'hôtel était trop neuf, trop massif, pas assez de mer etc. Bref ! je n'aurais pas dû la mettre, d'autant qu'elle arrive un peu comme un cheveu dans la soupe. Je vais la retirer.
L'illustration de couverture… Voilà, c'est là où je me posais des questions, car j'avoue ne pas avoir assez de recul pour savoir si , au final, l'histoire est sombre ou bien "amusante" ou bien le côté "aventures" l'emporte… Donc, j'ai pris le fil conducteur avec les frères du silence.
33 comme titre, c'est ce à quoi je pense depuis un moment. Comme je ne voulais pas tomber dans le mauvais goût (à cause du côté "nazi" de l'histoire), j'ai évité une couverture rappelant cette époque. Malgré tout, le 33 en chiffre est un rappel de SS, avec la typo de 33. Sans doute que c'est de mauvais goût pour le coup ! Je vais tenté votre idée de Trente-trois avec une police gothique.
Voilà, encore merci.
Y aura-t-il un petit nouveau derrière celui-là. Sans doute. Sous forme de feuilleton, je ne sais pas. C'est excitant, stimulant, et en même temps, cette impossibilité de revenir en arrière pour modifier un chapitre oblige à tenir compte de tout. Il faut donc bien réfléchir à chaque élément. Et en fin de chapitre, lorsqu'on lance un rebondissement, il faut être sûr de pouvoir l'exploiter. Je me suis mis moi-même en difficulté plus d'une fois, mais c'est aussi ça qui est amusant, se challenger soi-même.
Bref, l'expérience a été savoureuse.
Très cordialement
Gilbert Gilbert
Quelle tristesse de terminer, mais quelle joie que cet épilogue !
¤ J’ai aimé son exhaustivité quant aux différents personnages, ainsi que le fait qu’il continue à soulever des questions philosophiques, éthiques, existentielles… Tout en reprenant les aspects fantastiques dans lesquels vous nous avez si bien plongés, qu’ils sont devenus totalement crédibles (les deux élixirs, les vies antérieures « actées »…).
¤ Je rejoins sûrement Fanny et Catarina en rappelant le double plaisir (le double voyage) apporté tout au long de ces semaines : celui de votre narration (le récit, les idées, la qualité d’écriture…) et celui de vous voir créer quasiment en temps réel. Inventer, suivre un rythme soutenu, résister à la pression, et parvenir à livrer dans les temps des pages toujours aussi exigeantes. C’est une expérience qui, en tant que lectrice et aussi écrivain, m’a beaucoup apportée - et je le répète : vivement impressionnée !
¤ J'ai apprécié l'astuce et la malice des titres de chapitres (mention spéciale aux numéros 9 et 15 et bien sûr au 25ème, emprunté à Dédé G.).
¤ J'ai souri en voyant la première illustration de l'épilogue. J'ai par contre été dérangée par la dernière, parce que (c'est tout personnel) je m'étais fait une autre image de l'Hôtel Bô-Rivage (un peu plus intimiste et tourné complètement face à la mer, au beau milieu de nulle part…). Donc je comprends l’intérêt, mais comme elle termine le livre et arrive bien après sa description, ça peut peut-être déranger quelqu’un d’autre que moi ? Je l’ignore, je n’ai pas d’objectivité à ce sujet, je partage simplement mon ressenti.
¤ Concernant l'image de couverture, et le titre que j’ai beaucoup aimé, j’ai une suggestion qui vaut ce qu'elle vaut : et si vous écriviez 33 en lettres, avec une typo à l'allemande ?
Est-ce que votre couverture représente l'aspect roman d'aventures de votre livre ? Elle semble plus orientée sur l’aspect ésotérique et mystérieux. Votre ouvrage contient tellement de notions, qu’il est compliqué d'en évoquer l'ensemble (je n’ose pas dire résumer !) en une seule image. Je pose la question que vous avez dû vous poser, à savoir quels sont les thèmes qui vous semblent les plus fondamentaux, les plus chers pour cette mise en avant. Mais personnellement, j’aime beaucoup l’illustration que vous avez choisie.
@FANNY DUMOND
Merci beaucoup, Fanny, d'avoir tenu la lecture durant 28 chapitres et un épilogue.
Eh oui ! voilà, c'est fini…
Je ne sais pas combien de temps il faut pour se remettre d'un feuilleton de 4 mois (car le chapitre initial avait été écrit en novembre 2024 et déposé en février 2025… une longue gestation avant d'entamer sa poursuite).
À l'occasion, vous irez jeter un œil sur la version complète ici :
https://www.monbestseller.com/manuscrit/22753-victor-vs-vincent
Et vous me direz ce que vous pensez de la couverture et du nouveau titre. Ainsi que des entête de chapitres… Avant de valider cela définitivement !
Cordialement
Gilbert Gilbert
Bonjour @T.Guenard
Ceci n'est pas un extrait, c'est la fin d'un roman que je viens de publier en feuilleton.
28 chapitres et un épilogue que voici. Déposé chaque semaine, et souvent deux fois par semaine, depuis le 28 février jusqu'à ce 15 juin.
Si cela donne l'impression de partir dans tous les sens, c'est que c'est une conclusion. Et je me dois de donner des réponses sur tous les personnages abordés dans plus de 350 pages que vous retrouverez ici :
https://www.monbestseller.com/manuscrit/22753-victor-vs-vincent
Dans ce roman, on parle effectivement de dictature, de guerre, de vie éternelle, de vies antérieures, de croyances, d'utopie… et pour cela on suit en particulier un personnage, qui est le narrateur, Vincent. Plus Victor, vieil homme de 92 ans né en 1933 et fils de nazi. Il y a également Nico Baranne, ex styliste qui s'évertue à créer une secte, les frères du silence, et veut y voir prospérer l'homme parfait. Il y a un milliardaire américain, Luke Mons, plutôt opportuniste et qui rêve de devenir roi ou empereur. Il y a un collectionneur d'objets anciens et rares, plutôt mythiques et qui possède l'élixir de jouvence. Frère Anselme, quant à lui, adepte des vies antérieures, possède l'élixir mnésique, pour connaître ces vies antérieures.
Et plusieurs autres personnages.
MAIS IL FAUT LIRE L'HISTOIRE DEPUIS LE DÉBUT.
L'épilogue ne peut avoir de sens que si l'on a lu les 28 chapitres précédents qui sont très structurés et ne partent pas dans tous les sens.
Voilà, si le coeur vous en dit, n'hésitez pas à cliquer sur le lien donné dans ce commentaire et sur la première page de ce fichier.
Très cordialement
Gilbert Gilbert
L’idée de départ est plutôt bonne, l’expression écrite est très correcte mais bon sang de bonsoir, j’ai trouvé que cet extrait partait trop dans tous les sens, même si certains sujets abordés sont très intéressants du style comment résister clandestinement face à une dictature.