Trois courtes nouvelles avec interludes ;
Matériau composite sur le thème de la mort et des disparus.
Merci pour votre passage, et pour ce retour élogieux.
Belle soirée à vous @Thierry Demunart.
Chère Vanessa... Quelle intensité dans vos écrits ! Vos mots vibrent d'une intensité rare. Ils touchent l'âme et rappellent l'essentiel. Bravo.
Cher Alain,
Que répondre à autant d'enthousiasme, d'éloges et de gentillesse ?
Un merci paraît si peu en regard de votre commentaire et du bien que cela fait, dans un parcours d'artiste, de parvenir à toucher une âme et un cœur de cette façon.
Je vous remercie donc, mille fois, pour cet élan de confiance que vous m'apportez avec une générosité magnifique.
Et quant à la notion de « perfection », venant de l'auteur de pavés que vous êtes, livres où les évènements s'enchaînent, visionnaires, à un rythme trépidant, mais où les personnalités et les sentiments prennent quand même le temps de s'approfondir, je le prends à la fois comme un témoignage de votre modestie naturelle et comme un super compliment.
Alors encore Merci x 1000 et à très bientôt @alain.lamoliatte
P.S. : Je profite de votre présence ici pour vous signaler (Facebook est mal fait !) que j'ai répondu à votre message via Messenger il y a deux semaines.
Cher Hugues/Hugo,
Lorsque l'écriture d'un commentaire se révèle un condensé de sensibilité et de poésie, quoi répondre à part un merci - un grand et un profond merci, pour votre lecture, pour votre regard, pour ce charmant retour. L'extase est souvent fugitive, à peine saisissable. Et c'est peut-être le fait qu'elle s'envole ou s'échappe sitôt aperçue qui la rend si sublime. Est-ce une question ? Sans doute pas... Très belle journée à vous @Hugues Hugo Cayzac.
@Vanessa Michel.
Mille mercis, chère Vanessa, pour ces précisions. Le bruit avait couru, à Saint Pol, qu'ils avaient été déportés, et ma grand mère a attendu le retour de son mari pendant des années...
Encore merci pour ce recueil poétique, vibrant, plein d'âme.
Je vous embrasse. Anne
Chère Anne,
Un immense merci pour votre retour sensible, uni à de si jolis cœurs. Pour tout dire, j'ai ressenti votre émotion en vous lisant, elle m'a tout naturellement parcourue et émue à mon tour. Il est des compréhensions par-delà les mots qui n'exigent aucune explication, n'est-ce pas ?
Votre grand-père a toute sa place sous cette publication des Dernières Pensées, je me permets donc d'ajouter quelques informations aux vôtres.
Charles THÉBAUD, , né le 9 août 1881 à Saint-Pol-de-Léon, administrateur colonial en retraite, est arrêté avec 16 de ses camarades de Saint-Pol-de-Léon et 2 camarades de Brest, sur dénonciation, le 6 juillet 1944.
Tous sont maltraités. L'un d'eux, Jean PLEYBER (42 ans), décède sous la torture, à Morlaix.
Votre grand-père, officiellement porté disparu, est déclaré mort par jugement, à la date du jour de son arrestation. Il avait 63 ans.
Reconnu Mort pour la France, Charles THÉBAUD est homologué D.I.R. (déporté-interné-résistant), et agent des Forces françaises combattantes (F.F.C.). Il faisait partie du réseau Centurie, service de renseignements du mouvement de l’Organisation Civile et Militaire, relié au Bureau central de renseignements et d'action - le B.C.R.A. créé en 1940 par de Gaulle à Londres.
Il semble peu probable que votre grand-père ait été déporté. Son nom et sa date de naissance ne figurent en tout cas ni dans un convoi de déportation (Livre Mémorial de la F.M.D.), ni dans les Archives allemandes des camps (Arolsen).
Charles THÉBAUD est titulaire de la Médaille de la Résistance (Décret du 16 septembre 1953, publié au J.O. du 22 septembre 1953).
Son nom figure sur le Monument aux Morts des victimes de l'été 1944 de Saint-Pol-de-Léon.
(Je conseille cet article pour qui souhaite en apprendre plus : https://fusilles-40-44.maitron.fr/brest-finistere-6-juillet-1944).
Chère Anne, je vous embrasse, et j'espère avoir bientôt le plaisir de lire votre prose qui ressemble à de la poésie, ou certains de vos poèmes qui ressemblent à des rêves.
Bien à vous @A.P. Gounon
Quelle surprise ! Je vous remercie chaleureusement pour votre retour Daniel.
Je suis contente que le balancement de ces pensées vous ait un petit peu porté, jusqu'à en redemander plus, fichtre ! Ça sera logiquement pour le roman, mais plutôt autour de la vie cette fois - il faut bien varier les plaisirs, n'est-ce pas ?
À très bientôt donc, ici ou ailleurs, sur ce nouveau monde vers lequel Catarina nous a embarqués avec succès et enthousiasme.
Belle soirée à vous @Daniel Clément.
( Et toutes mes excuses pour le retard de ma réponse, j'ai besoin d'avoir l'ordinateur pour le faire ;-)
@Vanessa Michel
Très belle langue, propos d'une grande sensibilité qui sonnent juste, la construction est intéressante et personnellement j'aurais aimé que l'ensemble soit plus long, que vous entraîniez le lecteur plus en avant dans les méandres de vos belles pensées.
Bravo Vanessa, au plaisir de vous retrouver sur mbs ou Insta
Les chats ont souvent la chance de connaître déjà un peu le paradis sur terre ;-) @Bernard Delalande Belle soirée à vous.
"Le cimetière fait le plein de vivants ". Tout est là .
Comme vous je suis horripilé par l'emploi de la 3e personne , l'interlocuteur devient un hologramme .
y a -t-il un paradis pour les chats ?
Bonsoir,
J'ai déjà lu, apprécié et commenté vos nouvelles le 27 septembre. Bien cordialement @Bernard Delalande
je rentre seulement d'un séjour à l'étranger et vous remercie de votre réponse .
Puisque vous aimez les nouvelles , si vous avez le temps , j'aimerais avoir votre opinion sur les miennes : "Shocking ? 9 nouvelles politiquement incorrectes " .
Bien cordialement
Bernard
Bonsoir @Makraine4,
Un grand merci pour les petits cœurs et pour votre retour chaleureux.
Était-ce vous aussi David M. et le premier chapitre de sa comédie policière ? Si oui, je vous avais dit que toutes sortes de nouvelles et de romans coexistaient (et cohabitaient) sur MBS.
Je suis contente que vous parveniez à trouver ici vos repères et votre public.
Bonne écriture et bonne continuation à vous. Bien cordialement.
Oh que je suis gâtée, ce soir, @Floriana Vélasquez !
Je suis contente que ce flot, que j'espérais à la fois intime et universel, ait pu parvenir à vous toucher.
Concernant la construction, il s'agit bien d'une nouvelle et non d'un recueil. Vous avez raison, la structure est singulière, j'ai essayé de lier et de relier par des fils quasiment invisibles... En fait, j'aime assez que le lecteur (ou le spectateur) s'approprie les poèmes et puisse (re)construire son propre univers, avec ses propres ressentis. J'ignore s'il y a beaucoup de « fainéants » (vous m’avez fait rire !), mais j'ai été surprise du nombre de lectures et de retours – malgré un thème compliqué et une structure qui aurait pu faire barrage.
Je vous remercie infiniment d’avoir partagé avec une si belle générosité vos impressions et avis. Le combat est, il vrai, « sans merci et sans fin », c'est ce qui en fait le sel et le piment - ainsi que les retours d’autres cœurs, âmes et regards qui captent à leur manière singulière ce que l’on a essayé de faire naître au monde.
Bien à vous.
A mon tour de vous faire un petit coucou !
Ces "dernières pensées" m'ont bouleversée par la profondeur du propos, la musicalité et la profusion de la langue, et la fragmentation du texte. Mais les récits fragmentaires obligent ces fainéants de lecteurs à créer des liens.
C'est surtout l'authenticité de votre écriture qui me touche : pas de blablas, pas de joliesse mièvre ni de rimes factices, juste une poésie qui emporte par son rythme et ses assonances. Une poésie qui flirte avec la philosophie, (mais n'est ce pas la même chose finalement ?) et pose les mêmes sempiternelles questions sur la vie, la mort, l'amour, le destin, la souffrance humaine...
Juste une question sur la construction : est-ce un recueil de nouvelles ou bien doit on l'appréhender dans son ensemble ?
L'absence de titre au dessus de chaque texte et le dernier texte explicatif semble dire que non.
Certain pourrait vous dire que l'ensemble manque de liant mais ce sont peut-être des fainéants qui ne savent pas voir les liens. Ah ! Ah !
Moi je dirais que l'harmonisation du chaos et l'ordre sont toujours le résultat d'un dosage subtil et d'un combat sans merci et sans fin entre Appolon et Dionysos.
Bien à vous
Merci infiniment, @Bernard Delalande, pour ce bouquet de compliments - que je trouve très précieux.
Bien cordialement.
Quelle virtuosité dans la langue , quelle sensibilité à fleur de peau , quelle osmose avec la nature et les êtres vivants , en un mot un grand talent .
Je vous remercie beaucoup @Laurance Tallergé
J'ai appris sa disparition hier... Je me suis baladée ce matin "avec lui" sous la pluie, dans ce temps qui accompagne très bien la peine, parce que même si j'adore ça, j'aurais trouvé outrageant un plein soleil.
Je me baladais avec lui quand j'ai posé les yeux sur un magnifique trèfle à quatre feuilles, toutes inégales et singulières, un petit trésor que j'ai dérobé à la nature avec une joie d'enfant. Et oui, la vie toujours, se rappelle. Toujours, comme l'amour. C'était l'essence de mon texte, je la confirme...
Je note votre conseil de lecture, je ne crois plus au hasard depuis bien longtemps ;-) Très belle journée à vous et encore merci pour votre mot, il me touche beaucoup.
@Vanessa Michel
Bonjour Vanessa,
A lire votre message posthume au "Comte de Clermont", je comprends maintenant ces notes tristes émaillant votre dernier partage...je me disais que vous, si émerveillée par la vie, si prolixe et prompte à tout saisir de ce qui vous entoure, ce texte, très beau, avait de quoi surprendre. Mais comme vous le dites si justement, la mort fait partie de la vie. Perdre un grand ami, surtout de façon brutale, est très douloureux . Cette perte vous a donné une belle inspiration.
Autrement, hasard ou pas, je suis surprise quand vous parlez de recherches, concernant l'Occupation. Je viens de terminer le livre de Vanessa Springora, "Le patronyme", et justement vous évoquez le sujet, votre tâche difficile en ce sens, les horreurs, le travail de fouille pour retrouver des identités, des raisons, des lieux et dates...Incroyable, le timing ! Je lis parallèlement votre texte, j'aurais pu en choisir un autre à ce moment et c'est le vôtre que je lis. La vie est parfois bien étrange. En tout cas je vous conseille l'ouvrage de cette auteure courageuse et déterminée, en recherche de réponses parfois introuvables...
Encore merci pour ce partage lumineux, continuez de nous offrir de beaux textes empreints de sagesse et d'une tendresse qui réchauffe
Bonne journée.
L.T
@Comte de Clermont,
Je t'avais envoyé une pensée particulière pour « Penser à rêver », que tu avais aimé dans le recueil.
Depuis ma première intervention (fantasque) dans les rues de Clermont, les « macarons », et celles qui ont suivi, la galerie, les expos, le tout premier livre, le deuxième, celui sur ce « salaud de Mathieu » comme tu disais, et que tu attendais de pied ferme, et puis les fameux recueils, pour lesquels tu m'as aidée à garder patience et à choisir les couleurs ; depuis toutes ces années tu étais là, enthousiaste, drôle, curieux de tout, celui avec qui j'ai pu partager ce que je ne partage avec personne ; depuis toutes ces années tu m'as accompagnée, et je ne sais pas pourquoi tu m'as fait ça maintenant Jérémie, parce que j’ai gravé ton âge dans la neige, hier, en février, tes beaux 50 ans à peine, et je ne sais pas pourquoi tu m'obliges à te dédier ces « Dernières Pensées », précisément ce texte-là, le seul que j'ai publié et que tu n'auras pas eu le temps de lire - et pour lequel on aurait encore discuté encore et encore de Seconde Guerre...
Je pense à toi, d’où tu es, d'où que tu sois, je sais que tu veilles et je sais que tu continues, comme nous, à aimer.
Je te dédie donc ces « Dernières Pensées » et je vais essayer d’avancer cet hiver sur ce roman que tu attendais - et avec lequel tu étais parfois si insistant, n'est-ce pas. Mais je te préviens, j’espère que tu vas m’aider.
Tu vas vraiment me manquer... Alors, un dernier baiser, mais pas une dernière pensée @Comte de Clermont.
Bonsoir @Laurance Tallergé,
Je m'adressais bien à vous. Je supprimerai ces détails qui sont personnels (...).
Je vous remercie de votre réponse. J'espère que vous ne vous « forcerez » pas à le relire, c'est un texte compliqué émotionnellement et si vous avez perdu un proche, cela n'est pas forcément le meilleur moment... Je le laisserai en ligne longtemps, alors surtout : prenez votre temps.
Encore un grand merci à vous. Votre retour démontre que la carapace se craquelle, c'est positif ! Bien amicalement.
@VanessaMichel
Bonsoir Vanessa,
Je vais relire votre texte, si intense, avant toute chose et vous répondrai un peu plus longuement.
Mais je me demande si votre dernier commentaire m'était adressé car je ne me retrouve pas
dans votre réponse...enfin, je vous sentais cette fois plus sensible sur le sujet de la mort, comme touchée personnellement, je ne sais pas, comme sensible -peut-être momentanément ?- Au sujet. Mais tout le monde y pense, c'est le lot commun.
Votre dernier partage me touche et je vais le relire avec attention ! Un peu de patience, à très bientôt.
Merci à vous pour votre soutien...Je vous reconnais là.
Bonne soirée
L.T
Un grand merci pour votre retour uni à de jolis cœurs, qui me touchent d'autant plus venant d'une poète.
Je ne vous cache pas que je suis assez intriguée par vos impressions (c'est toujours étrange l'image que l'on renvoie ;-) et si jamais vous aviez le temps, je serais curieuse de savoir en quoi « Les Dernières pensées » vous ont surpris de ma part - je ne sais pas si vous avez été étonnée par la forme ou par le fond ?
Je vous souhaite beaucoup de courage. Bien à vous et encore merci @Laurance Tallergé.
@Michel CANAL Un immense merci pour les jolis cœurs, ainsi que pour votre lecture attentive et votre retour, qui s'interrogent et qui m'interrogent, d’une manière à la fois délicate et pudique.
Le sujet était « complexe », la structure également. Je souhaitais, j’espérais plutôt, par-delà les nouvelles dont je dictais un peu plus le chemin, que chacun puisse ressentir, en écho, ses propres vérités - et peut-être voir ou revoir ses propres fantômes. Quelques secondes de plus pour les aimer ! Si j'ai réussi à magnifier quelque peu ces disparitions, et les déchirures qui laissent les vivants échoués, j'en suis honorée.
Et puisque l’heure s’y prête, je me permets, cher Michel, de vous souhaiter une belle nuit.
Bien à vous.
Chère Valérie,
Un grand merci pour votre lecture et ce retour aux coeurs émus.
Vous n'aviez pas pris votre tasse de chocolat comme préconisé par @Parthemise33, ça doit être pour ça... Belle soirée à vous @Valérie Pison
Chère @Parthemise33,
Je n'ose pas vous demander si vous avez pu passer une belle nuit après tout cela, mais peut-être que de futurs lecteurs vous sauront gré de cette astuce d'un bon chocolat chaud pour accompagner une poésie qui utilise sans doute plus de violons que de trompettes.
Je vous remercie infiniment pour votre commentaire qui m'émeut avec chaleur (sans doute un reste de plaid et/ou de thé bouillant ayant traversé l'écran), uni à trois cœurs apparemment touchés en plein cœur… Cela me laisse sans voix, alors : Bisous merci bisous - et à très bientôt j'espère. Belle journée à vous.
Cher Laurent,
Je te remercie pour ton retour généreux et ta lecture attentive. Je suis contente : tu as moins accroché, mais tout de même trouvé que cela fonctionnait, car, comme dit plus haut/plus bas… je m'oriente (j'aimerais !) vers cela.
J'ai également souri de cet audacieux V de Vénus dont tu as paré mon nom. Je n'avais pas perçu tant de volupté féminine, mais c'est peut-être un truc de mec qui passe le roto en marcel, non ? Bises et à très bientôt @carpov
Cher Robert,
Un immense merci pour votre retour et ses jolis cœurs confiants. Votre émotion est un très beau cadeau, et je suis touchée et honorée par autant de compliments venant d'un écrivain aux univers si denses et foisonnants. J'avançais dans la brume, car la structure et l'équilibre étaient inhabituels, j'ai beaucoup douté, coupé et retravaillé la lecture à voix haute - je suis contente que vous perceviez le travail et la sorte d’aboutissement que j’avais l’impression d’avoir atteint. Pour cette étape du parcours, du moins !
En fait, « Les Dernières pensées » sont un laboratoire plus avancé de ce vers quoi je tends, ce que j'aimerais beaucoup parvenir à faire : poésie et narration. J'avais conscience de proposer quelque chose de clivant, on se laisse toucher ou pas, on entre ou pas dedans car comme dit Laurent, c'est une « histoire de goût ». Je pense repartir sur une version totalement nouvelle de mon roman en cours avec cette quête en tête, dès cet hiver. Vous me confortez donc comme certains ici dans ce choix qui s’annonce complexe, mais passionnant. Un immense merci également pour cela. Amicalement. @Robert C.
Oh Pierre ! Qu'est-ce que ça me fait plaisir, ce merveilleux commentaire aux coeurs flamboyants et aussi de vous "revoir". Y a de l'argot en ce moment dans le coin, j'ai pensé à vous et à vos nouvelles gouailleuses, tendres et pleines de profondeur et de sentiments tout pile hier. J'espère en relire très très très vite...
Avec toute mon amitié - et un radieux sourire.
Belle journée et à bientôt Mister (Mystère) @Sansberro
@PH.DV-2025
"L'artiste est souple, l'intellectuel rigide. " Et les montgolfières ont du poil aux pattes.
Oui, j'ai ce réflexe pavlovien sur mBS. Dès que je dépose un nouveau texte, je l'accompagne d'un nouveau pseudo… ce qui fait que…
Pour Mathilde, c'est la troisième fois que je le laisse en lecture ici, certainement la dernière.
https://www.monbestseller.com/manuscrit/23736-mathilde
"La Petite Fille de monsieur Linh"… je le note dans ma liste de lectures de 2029 !
Philippe
Catarina m'a conseillé "La Petite Fille de monsieur Linh", une véritable révélation - contente de n'avoir pas attendu 4 ans ;-)
https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire/10417-litterature-les-friandises-du-professeur-dillon
Mais c'est vrai que Catarina donne ce conseil, me semble-t-il, d'ailleurs sous différentes manières.
Je me doute que ma réponse résonne avec l'artiste ET le grand rêveur que vous êtes - pléonasme sans doute ? (...) Bonne journée @PH.DV-2025
@Vanessa Michel
Belle et longue réponse. Je ne sais pas pourquoi elle devrait disparaître !
Ma réflexion sur Catarina, c'est juste pour ces deux choses dans votre phrase : "…'il ne faut pas dire je et qu'il faut montrer", je pense que c'est un conseil qu'elle a écrit plusieurs fois… (encore que ! je me demande si ce n'était pas juste "Il ne faut pas dire, mais montrer"… Je m'embrouille dans mes souvenirs. Quant à "Moderato Cantabile", c'est un conseil de lecture qu'elle m'avait fait lorsque j'avais déposé un texte qui s'appelle (car il existe toujours), "Mathilde". J'avais acheté le livre et je l''avais laissé dans ma bibliothèque pendant 4 ans, je pense. Et lu il y a quelques mois, seulement. Donc, cette double similitude dans votre première phrase m'a orienté vers cette fausse piste !
Voilà… j'aime aussi beaucoup que vous vous définissiez comme une artiste, donc avec la priorité de la sensibilité, plutôt qu'une intellectuelle, car ceux-là tournent souvent doctrinaire (pas toujours, fort heureusement). L'artiste est souple, l'intellectuel rigide… sauf quand l'artiste veut jouer dans la cour des intellos ou que l'intello se prend soudainement pour un artiste.
Philippe
Merci pour vos trois cœurs Philippe (@PH.DV-2025), ils me font plaisir.
Je profite de vous répondre pour répondre également à @Yolanda Potatoe, dans ce commentaire dont je supprime les digressions une fois lu par vous deux, parce que je propose un texte compréhensible, qui n’est toutefois ni d'une dissertation ni une profession de foi, et que je souhaite qu'il soit plus à ressentir, à éprouver, qu’à analyser. Votre terme d'émancipation Philippe est juste, émancipation > affranchissement > liberté...
(...) Je considère qu'un livre, une musique ou une toile existe par les sens des spectateurs, aussi Yolanda, pas de brouillamini, si Annie et Thierry ou Cortex ou Michel me dévoilent mes mots c'est qu'ils y apportent leurs visions, élans, regards, ressentis. Ils enrichissent et font vivre mon travail à leur manière singulière. (...)
« Ce message [se presque]auto-détruira… » donc, comme on disait chez l'inspecteur Gadget.
Bon après-midi ! et encore merci Philippe.
Eh bien, vous vous trompez, ça m'intéresserait fort de vous entendre à ce sujet.
J'entends bien et je m'en désole. Et ne vous importunerai plus sur le site.
Si les mots doivent être dévoilés, n'est-ce pas parce qu'ils se gisent dans un brouillamini suspect ?
Chère Annie,
Je vous remercie infiniment pour les cœurs, ainsi que pour votre commentaire qui dévoile mes mots et ces récits d'une manière singulière, puisqu'à la lumière de vos propres regards et ressentis. Un aller avec retour donc, qui me touche beaucoup, parce qu'il est merveilleusement écrit et décrit, et parce qu'il est toujours émouvant qu'une bouteille à la mer rencontre une âme qui s'y arrête.
Merci et belle journée à vous @Annie Pic
Merci beaucoup Thierry pour votre lecture, votre retour et les trois jolis coeurs.
Je vous remercie pour votre mot sur la phrase plus longue de laquelle je n'ai pas l'habitude (ça me rassure), je garde la route qui déborde et quant au réalisme de ma rencontre sur la neige, je rappelle que nous étions en mars, année où le printemps est arrivé plus tôt - comme les hirondelles. Il s'agissait d'un petit moustique avec des pattes un peu longues et fines comme les cousins, mais j'admets avoir été au plus simple, n'étant pas spécialiste es petites bêtes qui piquent ;-)
Ça me fait vraiment plaisir d'avoir pu vous procurer une belle lecture en tout cas, connaissant à la fois votre exigence et votre talent. Belle journée à vous @Thierry Rucquois
Chère Michèle,
Un immense merci pour ton délicieux retour, les cœurs qui pétillent et tous ces compliments.
Je suis vraiment heureuse d'avoir pu réussir à trouver des mots dont certains ont résonné en toi, tant il est délicat de choisir le « je ».
En H.P. aussi, alors ?!! Cette manie est inconcevable, il ne me semble pas avoir jamais entendu qu’on le fasse par exemple aux enfants…
Je profite de ma réponse pour te souhaiter beaucoup de courage pour les jours à venir. J’espère que tu arriveras à savourer ta journée de demain. Prends bien soin de toi surtout. Grosses bises et si tu me lis ce soir : belle nuit et encore merci !
(...) À bientôt @Zoé Florent
Un grand merci pour votre si gentil retour uni à trois jolis cœurs Jean-Pierre. Contente d'avoir pu émouvoir l'amoureux des mots que vous êtes. Bien cordialement @CIAOU
Cher Michel,
Merci pour ce retour exhaustif assorti de cœurs éclatants.
Huguette a deux livres de chevet, le Balzac et le Duras, en effet. Je suis folle de Duras, de Maupassant et j'aime beaucoup... Proust ;-)
J'ai la tendance aux phrases courtes ou aux points virgules, c'est aussi pour cela que j'ai souhaité tenter autre chose ici. Dans un sens, je suis heureuse (même si j'aurais préféré que cela n'altère pas l'élan du texte pour vous) que vous pointiez justement ce passage. Car je voulais qu'il soit celui des pensées et de la voix d'Huguette, donc d'un autre rythme que les miennes - puis j'imagine, par je ne sais par quel a priori intime et subjectif que la vie qui redéfile le fait « rapidement ». Mais je comprends parfaitement votre sentiment et je vais y réfléchir, d’autant qu’admirer Proust ne m'empêche pas d'être si irrésistiblement attirée par Bobin ou Duras - qui représentent LES phrares de ma plume.
Encore merci pour ce bouquet de compliments, il part de ce pas rejoindre le crayon à rêves déjà déposé sur mon bureau imaginaire, venant du poète en prose que vous êtes, ça me touche beaucoup. Bonne journée @Michel Laurent
Merci de votre visite @Yolanda Potatoe ; « Poésie partout, justice nulle part », comme on dit chez les stikmous. Bonne journée à vous.
Ce texte est superbe, vraiment superbe et infiniment poétique. Et quel style, à l’épure, c’est absolument magnifique. Vous avez beaucoup de talent.
Une grande partie du texte est écrit à la première personne, ouvrant votre propre vulnérabilité au regard des autres, et c’est parfaitement réussi. Pourtant, chaque mot devient ainsi une empreinte intime et chaque silence une confession.
De manière ponctuelle, j’ai apprécié votre dénonciation de cette manie exaspérante de parler de quelqu’un en sa présence comme s’il n’était qu’un bibelot posé là, incapable de répondre par lui-même — « Il reprendra bien encore du potage », entend-on, avec cette voix nappée de fausse bienveillance et ce mépris social où l’on installe l’autre dans une posture d’infantilisation.
J’aurais aimé écrire cette phrase qui est une superbe fulgurance : « Les morts ne s’aperçoivent pas de leur exil, il n’existe que pour ceux qui restent ».
Avec votre longue et très réussie référence à Piaf, sans la nommer, vous nous donnez la chair de poule...
Huguette et son « Amant de la Chine du Nord » c’est une référence à Duras ou cela n’a rien à voir ?
Afin de ne paraître vil flatteur, je m’oblige à une (toute petite) critique, très ponctuelle. Les longues phrases proustiennes et assimilées me donnent de l’urticaire – mais je me soigne - et j’en ai trouvé une dans votre texte, p. 5-6. Avec cette phrase, le lecteur est emporté dans un flot continu un peu étouffant. Trop d’images, trop de verbes, trop de sensations alors que chaque geste, chaque parole mériterait d’être mise en valeur. Le lecteur n’a pas le temps de contempler ou de ressentir. Or, dans une scène aussi intime, le rythme est essentiel pour créer de la tension et de la sensualité. De manière sans doute personnelle, j’aurais fait du point-virgule mon allié, car il permet de séparer les actions ou les idées sans les isoler. Il ne coupe pas, il sculpte. Il transforme une phrase en mélodie, en créant un rythme cadencé, qui accompagne la sensualité et l’intensité de la scène.
« Elle rejetait ses bras au-dessus de sa tête ; Teji s’asseyait sur elle, doucement, comme on s’installe dans un rêve ; ses mains glissaient le long de ses avant-bras, là où la peau tremble, là où elle se tait ; il lui tenait les poignets, la fixait, juste le temps de lui susurrer : « Tu es à moi ! » ; elle répondait, dans un souffle : « Toi aussi… » ; « Et à qui d’autre qu’à toi ! », répondait-il, un éclat dans la voix, dont l’écho résonne encore, cristallisé en un demi-songe, un instant frôlé, un moment à peine. »
@Vanessa Michel
J'eusse volontiers émis quelques critiques, mais maître Cortex, lisant ce texte et venant de le lire, décrétant que nous avions affaire ici à une manière de chef-d’œuvre, je n'ose plus rien dire. Car on ne touche pas à un chef-d’œuvre, n'est-ce pas ?
PS : J'ai quand même beaucoup apprécié votre moustique crapahutant sur des cristaux de glace. Connaissant quelque peu la vie et les mœurs de cette bestiole, je vous remercie de nous offrir ici une perle de poésie pure.
Cher @Cortex,
Que répondre suite aux nombreuses émotions que votre commentaire a provoquées ? Un immense merci, d'autant qu'une bonne équipe sait être complémentaire. Pour la petite histoire, j'ai commencé à (re)composer ce travail un peu avant le vôtre, et j'ai vu naître vos fantômes avec grand plaisir et aussi en imaginant que mes personnages étaient comme à la frontière, que d'une enjambée certains pourraient quitter ma feuille pour tomber au beau milieu de votre recueil.
Je suis vraiment très touchée par votre retour, qui à la fois m’honore et pose un jalon pour la suite. On a parfois besoin de pierres précieuses pour avancer, malgré les doutes et les difficultés, un peu plus sereins. L’écriture (du moins humaine), est un si long, si complexe et si beau chemin ! Je vous remercie donc de contribuer grandement à embellir le mien, par ce que je lis de vous et aussi par ce que vous percevez de ce que je crée (j'inclus vos visions de ma peinture).
Quant à cet « inexorablement », volontaire, je réfléchis, puisque je pense que c’est bien parce qu'il « accroche » qu'on se souvient et qu'on entend, même inconsciemment, le rappel des débuts en dernière page. Mais je suis preneuse, si vous aviez des idées à me suggérer - et je souhaiterais que vous laissiez cette « petite remarque ». (C'est drôle, je croyais que le « méthodiquement », serait celui qui vous gênerait le plus ;-)
Belle journée à vous !
Peintre & écrivaine.
Thèmes de recherche : poésie, lumière, beauté & subjectivité.
Nouvelles publiées sur mBS (liens,...


"Les dernières pensées" est le "Livre le +" du 3 novembre. Retrouvez l'article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à Vanessa Michel, c’est pour cela qu'elle publie ses textes sur monBestSeller.