alban paulh

Entre Eros et Thanatos, on se laisse emporter par votre jolie écriture. Les personnages sont crédibles et l'action rythmée tient le lecteur en haleine même si parfois il y a certaines répétitions et un côté un peu prévisible. L'ambiguïté de la psychée humaine et le balancement entre désir et crainte sont bien évoqués ainsi que l'aspect pulsionnel de la possession physique qui annihile complétement rationnalité et volonté. Plein de points très positifs. Sur le plan syntaxique, attention à l'usage des celui-ci ou il en début de phrase qui ne renvoient pas à la dernière personne citée et crée une incompréhension chez le lecteur. Certaines répétitions de mots à éviter ainsi que parfois des qualificatifs non indispensables. Simplifiez, épurez pour fluidifier le style. Quelques fautes d'accord. Bref comme pour nous tous; nécessité d'un béta-lecteur attentif et attentionné. A part ça, j'ai adoré bien que maintenant je ne serai peut-être pas tranquille si je vous croisais d'autant plus que sur votre photo votre charme est particulièrement engageant. Cordialement Alban .

Sujet magistralement traité qui interroge les notions de conscience, émotions, sentiments et âme. Qui suis-je au plus intime de moi-même ? Où vais-je à chaque instant pêcher ces pensées que je m'approprie dans cet imaginaire que je crois mien ? Qui est cette moitié inversée sans laquelle je ne peux retrouver ma complétude ? Ce cauchemar informatique met en lumière que la menace d'une prise de pouvoir d'une intelligence artificielle ne peut s'appuyer que sur notre profonde méconnaissance de la nature profonde de notre propre esprit. Merci pour ce remarquable partage. Cordialement Alban Paulh

Superbe, ça m'a rappelé un jour ou je marchais dans la rue un peu distrait, je devais avoir 20 ans. Une jeune femme pressée m'avait légerement bousculé en me doublant sur le trottoir. Alors que je m'expliquais ce contact involontaire par l'étroitesse du trottoir, je remarquais qu'elle perdait un papier en disparaîssant à l'angle de la rue. Le ramassant pour voir s'il méritait que je lui rapporte, je le dépliais. En grosses lettres, il était inscrit : " Fin d'interdiction de m'embrasser". Troublé et ému (la fille juste entr'apperçue m'avait semblée jolie), je froissais le billet et le jetais au caniveau pensant à un canular. Peut-être était-ce vous ?

Ineffable, indicible, inénarrable, votre poésie rejoint celle du métèque, du juif errant, du pâtre grec et de tant de cheveux aux quatre vents. Elle bruisse dans ceux de tous les saules du monde qui pleurent et n'attend que de vous connaître pour plus tard pouvoir s'émouvoir de vous voir disparaître sans jamais nul part parvenir à vous enterrer.

Serai-je le premier à venir vous mettre un commentaire ou est-ce plus prosaïquement un effet de votre banissement cyclique sur Mbs qui les efface au gré de vos périgrinations ? Heureusement que je vous ai lu sur mon ordinateur. L'accès à Internet m'a souvent sauvé de mon igrorance béotienne soulignée par la richesse de votre vocabulaire. Pas de doute que vous devez être imbattable au scrabble comme aux mots croisés et (sans vous offenser) aux mots fléchés. Vous m'avez ainsi fort bien instruit et je vous en remercie. Votre style gongoriste est plutôt réjouissant quoiqu'à la longue un peu épuisant. Certains poèmes que vous camouflez ainsi sous couvert d'autodérision méritent largement plus grande divulgation, pourquoi pas recueil édité... Par delà toutes ces facéties (facécies devrais-je dire), nous aimerions tant découvrir l'entièreté de votre talent littéraire incontestable dans un ouvrage plus consistant qu'à l'évidence vous ne souhaitez pas nous dévoiler. Quel dommage ! Personnellement je le déplore. Ps : Dans la Préface de Celeste Carcajou, petite faute de frappe, manque un n dans je la revoie (renvoie) dans le placard à balai. Dans sexe et Pohésie, l'absence et le (la ? ) douleur.