Avadone
Présentation

Études : Université Paris Nanterre
Éducation Nationale
Habite Nantes

Avadone a noté ces livres

5
Soizic est merveilleuse. Elle m’a enchanté. Elle peut parfois nous dépayser, mais elle nous rend vite à nous-mêmes, à nos égoïsmes, à nos violences alors qu’elle porte au plus haut l’amour de la liberté. Ce qui fait tout plier. Et c’est très bien ainsi. À voir la valeur de vos « statistiques » vous avez toutes les chances d’être le lauréat de ce Concours 2018 de MBS. J’ai longuement hésité entre votre livre et celui de Nadav. J’ai fini par voter pour « Les Rebelles du XXe siècle »(plus difficile à lire) en espérant qu’ils sortent de l’oubli et nous incitent, comme toutes les Soizic, à dénoncer le temps présent. J'attends votre prochain prochain chez un grand éditeur. Bonne chance.
Publié le 17 Novembre 2018
5
@nadav Je retrouve Sioma des « Rebelles du XXe siècle » décrit par son frère aîné dans son Journal. Il couvre les deux premières années de la révolution russe pénétrée par la guerre civile dans toutes l’Ukraine des années 1918-1920. Néanmoins, l’auteur s’attache à dépeindre ces événements à échelle humaine. Il fait intervenir des nombreux personnages des armées blanches et rouges, de différents familles, d’origine diverses, surtout celles de trois personnages, une femme, Varvara, richissime « princesse guerrière rouge » et deux hommes combinant un parfait triangle amoureux. Un Polyamour heureux, bien organisé. En même temps, il utilise, à travers ses trois personnages, les événements du « communisme de guerre » de manière à porter de multiples jugements sur les actions des hommes tel que Lénine, Trotski, d’une famille de banquiers qui financent l’achat et des nourritures de l’Armée rouge, sur des évènements et des idées politiques et économiques qui demeurent d’actualité. J’aime ce genre de livre à la fois romanesque et historique. Ils apprennent à comprendre le passé pour mieux défendre notre présent et à susciter des idées d’avenir. Je le recommande vivement. J’apprécie les auteurs qui ne « font » pas de style, qui essaient de donner de la force dans ce qu’ils disent plutôt que dans la façon de le dire. Nadav n’a pas trop mal réussi le pari de décrire la vie, dans ses dimensions, de peindre le quotidien, la guerre, la paix, la trahison, l’amour dans un « modèle » encore particulier, mais qui nous invitent à connaître.
Publié le 15 Octobre 2018