Catarina Viti

Merci, Patrick, de m'avoir envoyé votre livre en PDF. ***** Il y a dans votre texte un énorme potentiel. Je veux dire que votre texte est déjà très bien tel qu'il est, mais que vous pouvez le magnifier. ***** Vous nous livrez une histoire rare, vraie, hurlante de vérité, et racontée depuis un point de vue assez exceptionnel et pourtant réel. C'est cela, tout est REEL dans votre texte. Et il renferme une véritable qualité littéraire. Vous avez un authentique talent de narrateur. Quelque chose de rare. Parce que vous écrivez sur la vie. ***** Comment magnifier ce texte et lui donner une place ? J'ai quelques idées. Si vous le souhaitez nous pouvons en parler ici ou en privé. J'aimerais compter parmi les personnes dont vous pourrez dire un jour qu'elles ont été utiles à votre cause. ***** Un immense merci à vous et à (????) qui vous a conduit sur ce site.

Alégria, je n'aime pas trop mettre des notes, parce que je préfère ne pas dire tout haut qui j'aime tout bas. Parfois, cependant, il faut faire exception. Juste pour annoncer : "Eh, les gars ! Eh, les filles ! il y a quelqu'un ici. Une voix. Un regard. Un coeur qui bat. ...***... Vous avez des tas de choses à nous dire, merci de les partager.

Quand on pourrait écrire un livre à propos d'un livre, c'est que le livre en question pèse son poids. ...//... Il y a une autre manière de connaître la valeur d'une lecture : la "caudalie", le temps pendant lequel le livre reste dans l'esprit du lecteur. Celle de votre livre est très longue ! ...//... "Les ciseaux noirs" répondent à tous mes critères d'exigence : l'histoire est belle et profonde, habilement menée. Les personnages sont vibrants de vie. La surprise (je ne parle pas de la surprise de contenu - rien à voir avec le cliffhanger ! -, mais de la capacité de l'écrivain à approfondir, élargir, densifier son texte) est permanente. Les fils de chaîne et les fils de trame s'harmonisent constamment. ...//... Bref, vous l'aurez compris : j'ai apprécié votre livre ! ...//... Mon bémol : il faut impérativement faire corriger le texte. Impérativement, car je suis persuadée que votre livre peut prétendre à un destin exceptionnel. ...//... MERCI !

Une lecture plaisir de bout en bout. Éclairez-moi, et corrigez mon erreur si c’en est une, mais je pense que votre texte est ce qu’on appelle de la fan fiction. Dans ce cas, elle est parfaitement réussie. On retrouve dans cette nouvelle les accents de Maurice Leblanc, son écriture élégante, l’ambiance de la société huppée qui lui servait de modèle, les caractères des personnages et, surtout, un excellent suspens. Je ne connais pas (encore) l’original, mais quelque chose me dit que vous avez su trouver le point d’équilibre de la parodie. Merci pour ces délicieuses minutes de lecture.

Chère Flore, je souhaite d’abord vous remercier d’avoir donné votre manuscrit à la lecture. Dès les premières lignes, j’avais noté votre style, la densité et la concision de votre narration. Souvent ces qualités s’essoufflent et la promesse d’une œuvre s’effrite et disparaît aux alentour des pages 25 ou 30 ; c’est précisément là où votre texte au contraire déploie ses ailes et s’envole vers sa fin. …//… Vous avez réussi remarquablement. …//… Votre texte contient tout ce qui m’importe : un style, une perspective narrative, une très forte cohésion entre le fond et la forme, une véritable signature d’auteur. Vous racontez une histoire tragique sans jamais virer dans le pathos. Pas une phrase de trop : vous écrivez à l’os, d’une écriture puissante et pleine de retenue. Je n’aime pas faire de comparaisons, mais j’ai eu le sentiment que vous développez une complicité de plume avec A. Ernaux. Pour moi, c’est un immense compliment quoi qu’il en soit. Je suis fascinée par les auteurs qui fixent leur sujet, comme vous savez le faire, avec rigueur, détermination, extrémisme presque. …//… N’étant pas madame Irma, je ne sais quel destin est réservé à votre œuvre. Si j’étais éditrice, je voudrais savoir ce que vous avez écrit d’autre, creuser la question de votre carrière littéraire, envisager les choses dans le long terme et, en fonction des résultats de cette analyse, vous mettre en orbite, mais je ne le suis pas. Je vous souhaite sincèrement de rencontrer cette personne, si toutefois l’heure est encore à ce genre de perspective dans le monde éditorial (Betty Miallet, peut-être ? A voir, à essayer). Merci.