@Sossé OUMEDIAN
Voici mon commentaire bienveillant en assumant que votre ambition est de continuer d’écrire et de publier :
La structure
Au-delà de l’avis sur l’historicisme uchronique qui a ici suffisamment fait couler d’encre, je dirais que vous avez choisi de structurer votre narration plus comme « récitation » de l’Histoire que comme expérience de pensée historique. Il y a une insistance indéniable dans la description du moment historique qui n’aurait dû être que le point de départ de la présentation de « l’autrement », ou des « possibles », si l’on admet que l’uchronie est l’Histoire refaite en pensée telle qu'elle aurait pu être et qu'elle n'a pas été.
Il manque l’effet domino qui influe sur le cours de l’Histoire, laissant la place au déséquilibre accentué par les longueurs comme celle remarquée de la scène d’hypnose.
Ce n’est qu’à la page 12 que Marie-Antoinette se retrouve en terre alliée (enfin).
À la page 13 vous nous livrez votre première (brève) réflexion sur la liberté.
Puis c’est la fin ?
Le style
Le potentiel est bien présent même si le langage reste plutôt formel et standardisé. Un travail complémentaire sur les figures de style vous permettra, j’en suis certain, d’en améliorer le rythme et la fluidité, surtout, mettra plus en valeur la psychologie des personnages.
P.S.
La critique, par l’étymologie même du mot, implique le jugement.
Chaque fois qu’une œuvre est élue par quelqu’un comme objet de discours, ce choix est déjà l’expression d’un jugement. Paul Valéry
Publié le 22 Octobre 2022