Jean Benjamin Jouteur
Présentation

Après une courte carrière de conseiller juridique , je me tourne vers le théâtre participatif. Comédien et psychothérapeute, j’occupe tour à tour ou conjointement les postes de consultant spécialisé dans la prévention, concepteur d’outils interactifs, enseignant spécialisé dans le théâtre social.
Parallèlement à mon activité de thérapeute familial, j’assure pendant plus de vingt ans la direction d’une compagnie de théâtre spécialisée dans la prévention des conduites à risques.
La plupart de mes bouquins sont des versions romanesques librement de spectacles que j’ai créés. La prévention est souvent présente en arrière-fond.
Mon ouvrage “Cahiers d’un chevrier qui venait de la ville” et la trilogie “Errances d’un pantouflard” sont en grande partie autobiographiques.

Jean Benjamin Jouteur a noté ces livres

5
J’avoue, les noms de Hallyday, Higelin et Gainsbourg ont guidé mon choix. J’ai donc plongé dans le puit sans trop savoir à quel os, j’allais me confronter. Et je me suis marré, emporté par le délire, la verve, la gouille et l’irrévérence de l’ami Pierrot. Ça peut sembler sans filtre… Il y en a un et même plusieurs pourtant… La tendresse que vous portez à ces « vedettes » ou à certaines en tout cas. L’humour qui souvent affine l'emporte pièce, , l’imaginatif foisonnant qui se teinte de poésie, une certaine tristesse qui tombe soudain, comme une gaffe plombante lors d’une soirée fêtards… Tout ça rend le texte bien plus construit et complexe qu’il n’y parait au premier abord. Oui, ils sont morts et ils nous manquent… Certains avaient encore des choses à rire. Leurs oeuvres survivront aussi longtemps que nous. Merci pour cette réconfortante parenthèse.
Publié le 13 Septembre 2020
5
Il se dégage de ce livre un profond humanisme, un amalgame compacté d’amour et de répulsion pour l’être humain. On trouve de belles leçons de vie improvisées par des personnages de rencontre. Elles pourraient nous paraître « gnangnan » et peut-être qu’elles le sont, l’auteur en est conscient. D’ailleurs, par la narration de son personnage, il nous le fait savoir. Mais il ne tranche pas, il voudrait y croire, il n’y arrive pas tout à fait. Aussi étrange que ça puisse paraître, ce long et terrible monologue de mort, ce bilan pré apocalyptique porte un message d’espoir sur l’homme et sur sa capacité de « vivre encore ». Seul bémol, très léger, l’épilogue. Il me semble que ces six pages tombent dans le piège moraliste et didactique que le roman dans son intégralité avait su éviter. Je me demande si « Savoir » l’après était utile. ( ?) J’ai apprécié ce bouquin dont on ne peut sortir indemne. Il nous touche au plus profond de ce que nous sommes, des êtres imparfaits doués de raisons qui doivent se tenir prêts pour le jour du grand chambardement, quel que soit l’aspect qu’il aura. En quelque sorte, ce bouquin peut nous aider à nous préparer.
Publié le 09 Septembre 2020
5
Respect Monsieur, pour votre qualité d’écriture, pour cette faculté de raconter que vous maitrisez, pour ce que vous avez vécu, mais surtout pour votre démarche. Le partage de votre vérité ! Et qu’importe qu’elle ne convienne pas à certains. Pour moi, la véritable histoire, devrait être enseignée, non pas par des livres estampillés « officiels » par un ministère de l’éducation nationale aux ordres, mais par la mémoire de ceux qui l’ont vécu de l’intérieur, qui ont souffert, qui se sont battu, qui en ont été les acteurs ou bien les victimes : Les témoins. Chaque époque possède son lot de témoins. Beaucoup ont écrit, peu on été entendu. Ils dérangent parce qu’ils dénoncent. Ils savent ! comme le chantait Béart : "Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté". Kroussar, vous êtes l’un des ces témoins. Votre histoire m’a passionné. Elle peut se lire comme un roman d’aventures, de guerre, d'amitiés ou d’espionnage… Mais l’on ressent, à peine dissimulé derrière les mots, quelques choses de bien plus grave, de bien plus "accusateur". Une cicatrice faites de révélations que les générations qui ont suivi la votre devraient connaitre. Il y a de si nombreux passages que je voudrai évoquer. Le premier qui me vient à l'esprit, c’est la description de votre mariage avec Tiane. Un beau moment, la pureté de votre amour, celle de votre respect pour cette culture qui n’est pas la votre. Vous semblez heureux, vos amis aussi, pourtant vous êtes tous conscients de cet menaçant « Redoutant les drames et les heures sombres qui s’annonçaient ». En clôture de ce trop long retour, permettez moi une remarque. Pour ceux qui fréquentent le site MbS, ce récit est une chance et une leçon, mais je pense sincèrement que vous devriez le partager avec un plus grand nombre de lecteurs… En l’éditant par exemple. Si vous le permettez, je chroniquerai votre livre sur mon blog. JBJ
Publié le 07 Septembre 2020
5
Ce bouquin n’est ni militant, ni sectaire, ni dogmatique. Il expose avec une objectivité qui fait plaisir les arguments des uns comme celui des autres. Il plaide pour la réflexion, l’écoute, le dialogue et la tolérance et j’aime ça. Marie, belle comme une gravure de mode et Lucas, bellâtre pur, dur et viril, sont des caricatures des personnages de romance, certes ! Mais en fait, ils représentent les symboles intelligents et réfléchis de deux courants de pensée qui dans un premier temps s’affrontent, puis dans un second temps s’écoutent. Résultat, on se laisse bercer, non pas par l’originalité des personnages et par leur côté « un pas en avant, deux pas en arrière », mais par la réelle évolution de leur analyse mutuelle, par les décors superbes qui nous sont dépeints, par la beauté sauvage de ces loups qui ne sont jamais très loin, par la truculence des seconds rôles, par la description juste de certains comportements extrêmes (et néfastes) et enfin par la qualité de l’écriture. L’auteur sait aussi bien dépeindre une scène de procès, une scène de tonte, une scène de traite, une scène de bal, une scène de beuverie, qu’une chaude et torride scène d’amour. On s’y croirait !
Publié le 19 Août 2020
5
Une immersion dans le Londres d’un univers parallèle dans lequel la magie tient une place reconnue. Nous sommes à la fin de l’ère victorienne. Cette Angleterre monarchiste doit à son tour affronter les idéaux républicains en pleine évolution. Certes, l’inspecteur de police ne s’appelle pas Lestrade, mais il est bien là. Il en est de même pour l’étonnant enquêteur misanthrope qui ne s’appelle pas Sherlock, pour son ennemi de toujours qui ne sera pas le professeur Moriarty et enfin pour le docteur Watson qui, n’existant pas dans cette autre dimension, a été remplacé par des apprentis… Pourtant, on se balade bien sur les bords de la Tamise, dans ce Londres populaire du début de vingtième dans lequel on y croise sa faune. On découvre avec plaisir les surprenantes déductions du célèbre enquêteur. Mais surtout, on a parfois l’impression de lire du « Conan Doyle », avec ce style classique, pourtant furieusement moderne qui lui est propre. Bon, je reconnais qu’il s’agit là de ma vision personnelle du texte, de la façon dont je l’ai reçu (et peut-être que l’auteur était à cent lieues d’imaginer de ce que j’ai pu voir dans son œuvre. Qu’importe ! Tout lecteur doit pouvoir s’approprier ce qu’il lit afin de donner images aux mots. Et seuls les bons livres parviennent à rendre possible cet exercice d’appropriation. Pour me résumer en quelques mots, j’ai vraiment apprécié cette lecture, mais vous l’aurez deviné.
Publié le 24 Juillet 2020

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