Michel CANAL

@Alhéna Skat nous a surpris encore, cette fois dans le registre d'un roman sur fond de gémellité, monozygote pour corser le tout. Mais la surprise ne serait qu'un mot si on ne tenait pas compte de tout ce que ce roman implique de connaissances sur les technologies les plus récentes dans de nombreux domaines (j'ai beaucoup appris), du suspense distillé avec une imagination et une progression parfaitement maîtrisées. La sensibilité de l'autrice (ou l'expérience de son grand âge) interpelle. La connaissant, je me pose toujours la question : Nous raconte-t-elle une histoire vécue dont elle a eu connaissance ? Que nous réserve la deuxième partie qui nous est, avec malice, annoncée dans le synopsis ? Chère Alhéna, vous nous aviez habitués, pour notre plaisir, à des écrits plutôt courts (fables revisitées, nouvelles). Ce roman du genre thriller, qui a accaparé ma curiosité au fil des pages, est une réussite. Pour ne pas être injuste, car je sais son implication indispensable, toute mon admiration va aussi à votre cher Jan. Au plaisir de vous retrouver avec la suite que j'attendrai avec impatience. Avec toute ma sympathie et mon admiration pour cette résilience par l'écriture. Je me sens tellement petit, à l'ombre de votre talent. PS : juste une petite remarque, adressée à Jan. Le format A5 serait plus confortable pour s'imaginer un livre entre les mains, bien que la présentation soit parfaite et le texte bien aéré. MC

@Zoé Florent, je croyais bien te connaître à travers tous tes différents écrits, mais avec cette nouvelle je suis bluffé, avec l'impression de te découvrir. Passons sur le thème de la violence conjugale, hélas devenue trop fréquente dans la vie des couples. Une violence aussi trop banale dans notre société, au point de parler d'ensauvagement. J'ai été séduit par le style. Dès la première ligne, du ciselé, du travail d'orfèvre. En même temps, un style qui donne le rythme. Un découpage en deux parties égales, la première où tout va bien dans le couple ; la seconde où la situation évolue vers l'insoutenable, vers l'indicible, vers un scénario de drame, jusqu'à envisager un dénouement criminel. J'ai beaucoup aimé l'idée s'inspirant du monde animal qui a donné le titre. Enfin, la fin est parfaite pour une nouvelle. La chute est vraiment surprenante. Si j'ajoute à tout cela déjà élogieux une présentation comme je les aime, soignée pour le confort du lecteur et le coup d'oeil, et la beauté de la couverture, il me reste à conclure en disant que tu t'es surpassée. Chapeau, Madame ! Toute mon admiration, Michèle. MC (pas pour Michèle Chabert, mais pour Michel Canal, ce qui avait inspiré à un plaisantin malveillant, MC2)

Merci @Alhéna Skat, pour ce nouveau partage d'une fable revisitée. Alexis le citadin et Albert le paysan sont la parfaite illustration, surtout en ce moment en période de pleine colère des paysans, du fossé qu'il peut y avoir entre les gens sincères qui connaissent la vraie valeur des choses et ceux qui semblent vivre hors-sol. Le fossé entre une élite qui décide de tout (sans forcément user de bon sens) pour le peuple. On a plaisir à retrouver votre patte de femme d'expérience et de sagesse, de justice aussi. J'ai beaucoup aimé cette fin en guise de morale : « On est orgueilleux par nature et modeste par nécessité », de Pierre Reverdy. Et comme toujours, on est admiratif du graphisme de Jan. Continuez à nous offrir ces fables revisitées, dont il faut bien admettre que leur morale est intemporelle. Amitié à vous deux. MC

Cette fois, chère @Alhéna Skat, j'aurai eu le plaisir d'être le premier à vous féliciter pour cette nouvelle publication où transparaît, comme toujours, votre personnalité. Sans en dévoiler la trame, vous puisez j'en suis persuadé dans ce que l’expérience de la vie vous a appris. L’âme humaine peut être sujette à toutes les perversions. Les faits divers nous prouvent que la réalité dépasse souvent la fiction. Si cette histoire est dramatique, vous baladez le lecteur, c'est tout votre talent, pour lui faire tourner les pages avec empressement afin de vite connaître la suite, tant la trame est bien conçue pour le tenir en haleine. Si je peux vous livrer déjà mes impressions, c'est précisément parce que j'ai lu cette histoire d'une traite. J'ai bouilli pris de doute, puis de colère et de compassion, mais j'ai trouvé la paix de l'esprit avec le dénouement. Merci chère Alhéna pour ce nouveau partage. Et une fois encore, mes félicitations à Jan pour l'illustration de la couverture. Soyez fière de la créativité littéraire qui vous offre ce moyen d'évasion et de résilience. MC

Tout d'abord, chère @Alhéna Skat, et cher Jan (qui êtes son complément indispensable), je voudrais souligner le travail remarquable de correction et d'amélioration, suite aux conseils utiles autant que bienveillants de @Zoé Florent que j'avais pu lire sur son commentaire initial. Je salue tout à la fois la construction de la trame de ce roman, les qualités humaines de vos personnages qui sont comme toujours une leçon de vie pour vos lecteurs, et l'introduction d'une évolution technologique qui m'a "époustouflé", tant le sujet est maîtrisé. Je n'étais pas familiarisé avec le domaine des Gynoïdes (pourtant traité abondamment au cinéma et dans les séries américaines) qui devenu réalité opérationnelle, a dépassé le stade de la science fiction. Sans trop dévoiler le suspense, ces magnifiques Gynoïdes font leur apparition en deuxième partie, pour la grande satisfaction de leurs compagnons, amoureux bienheureux. Bien sûr, votre roman évolue un peu vers le conte de fée, vers une histoire qui se termine bien... mais c'est tellement agréable de pouvoir rêver par la lecture dans notre monde de misère, de brutes, de faits divers quotidiens dramatiques. Je salue enfin le très long travail qui je le présume, a nécessité beaucoup de réflexion et de recherches pour en concevoir la trame. Chère Alhéna, vous m'avez encore surpris et bluffé. Bravo ! Louanges à partager avec Jan, sans qui vous ne pourriez nous offrirr le fruit de votre imagination, de votre générosité et de votre résilience par l'écriture. Avec toute mon amitié et mon admiration. MC