Pelo

Pelo a noté ces livres

4
Extrait assez surréaliste et extravagant. Au travers de l’histoire de Joe, le lecteur va de surprise en surprise. La réaction de Jerry lorsqu’il apprend l’existence de sa fille est assez énigmatique, il se remet vite de ses émotions. Le business pose question. Les personnages sont eux aussi déstabilisants, intimidants. On ne sait pas trop comment l’histoire va se terminer, bien ou mal ? Tous ses éléments rendent l’histoire vivante et attrayante. L’expression écrite est à la fois bonne et simple.
Publié le 04 Janvier 2018
5
Histoire difficile d’une adolescente avec qui la vie n’a pas été tendre puisqu’elle a perdu sa mère tôt et son père est quasi inexistant dans sa vie. Elle se retrouve dans une cité où elle se retrouve parachuter par un certain Monsieur Val qui se révèle être un individu au caractère trempé et loufoque. Ils vont avoir tous les 2 une relation très particulière, qu’on peut juger à certains moments, «presque malsaine ». En dehors du contexte difficile dans lequel vit la jeune fille, j’ai trouvé l’histoire particulièrement vivante, gaie, mouvementée avec des personnages avec un esprit vif et possédant un certain sens de la répartie. Il se passe toujours un événement dans la vie d’Elodie, pas le temps de s’ennuyer. L’écriture est cash, on assiste à des passages où des mots obscènes et des grossièretés sont utilisés : « je lui ai planté ma teub dans le cul ; c’est pas une gronzesse, c’est un trou à bite ». On ne fait pas dans la poésie, dans la dentelle et le politiquement correct. J’ai été choqué et mal à l'aise par certains mots que vous employez plusieurs fois, comme le mot « pédale ». Après vous me direz, ce sont des mots qu’on entend dans la rue, vous avez sans-doute voulu retranscrire avec exactitude ce qui peut se dire dans celle-ci. 2 passages ont attiré mon attention, celui où Elodie fait des photos comme un mannequin, le photographe pète les plombs et l’insulte en la traitant comme si c’était une moins que rien. L’univers de la mode est dépeint par l’auteur comme si c’était un monde impitoyable et superficiel où le respect de l’humain est quasi inexistant. J’imagine que l’auteur retranscrit bien la réalité des choses. Un deuxième passage m’a plu, celui où Elodie se lâche en faisant du grand corps malade avec des paroles qu’elle met en lumière pour raconter sa vie et la vie en générale : « la vie c’est comme…..un intervalle punitif entre le néant et la mort. Nous naissons tous innocents et pourtant condamnés à mort. La nature nous arrache de notre inexistence pour nous faire miroiter une réalité tellement pleine de promesses que nous nous efforçons de supporter toutes les claques qu’elle nous envoie…. » Grandiose, du grand art…. Deux questions: pourquoi avez-vous écrit certains passages en rose, rouge, violet ou bleu ? pourquoi avoir souligné des passages en jaune ? les réponses sont peut-être évidentes mais je ne les ai pas trouvées…..
Publié le 02 Janvier 2018
5
Tout d’abord j’ai vraiment apprécié le style littéraire de l’écriture que j’ai trouvé très beau et très agréable à lire ; j’ai rarement lu des romans avec cette qualité d’écriture, c’est la raison pour laquelle je souligne ce point. D’autre part, l’amour est un thème universel qui continue de faire couler de l’encre et ce n’est pas demain que cela s’arrêtera. J’ai trouvé très intéressante et très judicieuse l’idée d’explorer les relations sentimentales du XVIII ième siècle à nos jours ; cela permet de comparer et de voir comment ont évolué les relations sentimentales entre les hommes et les femmes et les différentes manières de se faire la cour notamment. D’ailleurs il est amusant de constater que j’ai parfois trouvé que votre style littéraire évoluait en fonction des nouvelles. Il restait de qualité mais n’était pas exactement similaire à celui employé lors de la nouvelle précédente. Tel est mon sentiment en tout cas. Comme le dit le commentaire de Chrissem, j’ai moi aussi apprécié les rebondissements au travers des diverses nouvelles et votre sens de la chute même ci celle-ci était parfois un peu brutale( exemple : le tableau).
Publié le 24 Décembre 2017
4
En lisant le début de ce livre, j’ai l’impression d’avoir été emporté par un tourbillon tellement les personnages sont nombreux, énigmatiques, charismatiques et prennent de la place dans tous les sens du terme. Le géant est impressionnant de par sa carrure évidemment, on dirait un véritable athlète par la puissance qu’il dégage, il est svelte, on dirait un animal, une véritable machine de guerre. J’ai aimé les dialogues vifs entre les personnages et la dimension psychologique donnée à ceux-ci, ils ont tous une intelligence les caractérisant. Soit ils sont capables de lire dans les pensées de leurs interlocuteurs soit ils ont des pouvoirs magiques. Au milieu de cela, c’est tout un peuple qui souffre et qui vit dans une certaine misère. Au fond cette histoire m’a fait penser à celle d’un certain nombre de pays avec d’un côté la majorité des habitants qui vit de pas grand chose et de l’autre côté, les dictateurs parfois très charismatiques qui accumulent les richesses. Bon je m'écarte un peu du sujet principal..... Après j’ai également aimé la richesse du vocabulaire employé, l’écriture est à la fois simple mais aussi très raffinée et donc agréable à lire. J’ai été sensible à la police de celle-ci, c’est un détail mais qui a en même temps son importance.
Publié le 20 Décembre 2017
5
Récit et extrait que j’ai trouvé charmant ; J’ai eu l’impression d’ouvrir les yeux pour la première fois comme un bébé qui contemple pour la première fois avec émerveillement et curiosité la nature qui l’entoure avec ce qu’elle peut avoir de plus belle et sublime. D’autre part, tous les éléments présents dans ce récit participaient à mon émerveillement et à mon enchantement : la forêt, les arbres, la verdure, les animaux, les chevaliers, la fée….. D’autre part, des questions d’ordre existentielle ont surgi au travers de cet extrait, donc moi qui adore parler de ces sujets, je ne pouvais qu’être ravi. L’errance, la quête de soi au travers de celle-ci, le destin, la bravoure, l’amour et les réponses existentielles qu’on peut trouver au milieu de l’immensité de la nature et de son silence assourdissant, tout cela m’a toujours parlé ! L’écriture est à la fois simple et jolie, je suis tombé sous son charme, également. Je me suis cru dans un lieu paradisiaque, dans un rêve trop beau pour être vrai. Si seulement j’avais la capacité de m’émerveiller devant la nature, devant des petites choses simples( un arbre, une fleur, une plante….) qu'est-ce que cela serait bien! Si demain en me baladant en forêt, je pouvais goûter à une certaine quiétude au contact de la nature, juste le bonheur d’exister au milieu de celle-ci, qu'est-ce que j'aimerais! Mais qui sait cela viendra peut-être un jour, parfois il faut laisser beaucoup de temps aux choses avant qu’elles arrivent. Grâce à vous Sylvain Demonchaux, je me suis évadé, donc merci !
Publié le 17 Décembre 2017

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